Rue de Babylone

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7 Arrt.
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Rue de Babylone
Arrondissement(s) 7e arrondissement
Quartier(s) Invalides, École Militaire, Saint-Thomas d'Aquin
Début 46, boulevard Raspail
Fin 35, boulevard des Invalides
Longueur 860 m
Largeur 15 m
Création Arr. du 26 août 1868 et Lettres patentes du 18 février 1720
Dénomination Arr. du 3 septembre 1869
Ancien(s) nom(s) rue de La Fresnaye, rue de Grenelle, chemin de la Maladerie
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La rue de Babylone est une rue du 7e arrondissement de Paris.

Sommaire

[modifier] Origine du nom

Bernard de Sainte-Thérèse, évêque de Babylone, y possédait plusieurs maisons.

[modifier] Histoire

Elle s'appelait d'abord la rue de la Fresnaye, puis rue de Grenelle ou de la Maladrerie jusqu'en 1669. En 1714, on n'y comptait que deux maisons ; le reste était le Cours de la ville, puis la barrière et la plaine de Grenelle. Des lettres patentes du 18 février 1720 ordonnèrent qu'elle soit continuée jusqu'au nouveau rempart ; quarante-cinq ans plus tard, ses constructions étaient bornées par la rue du Bac, d'un côté, et par la rue Vaneau, de l'autre. Le comte de Provence acquit un terrain à la suite, et la caserne Babylone y fut bâtie, vers l'année 1780, pour les gardes-françaises. La rue de Babylone, en 1810, figurait parmi celles dont les numéros étaient rouges, et Saint-Victor venait d'y rapporter, dans son Tableau de Paris, les hôtels de Damas, de Châtillon, de Barbançon et de la Queueille.

[modifier] Monuments classés

  • n° 57 : immeuble La Pagode (façades et toitures ; grande salle avec son décor).
  • n° 96 : Hôtel Matignon et ses dépendances.

[modifier] Théâtre

Rue de Babylone, est également une pièce de théâtre de Jean-Marie Besset qui décrit un discours philosophique sur la vie entre G., un bourgeois parisien et un SDF, dans un hall d'immeuble le soir de Noël. À plusieurs reprises, G. essaye de se débarrasser du SDF, qui en retour le menace de dire à sa femme qu'il a une maîtresse, Gaby. À la fin, on comprend que le SDF n'est pas là pour rien, c'est l'ancien mari de Gaby. Durée 1h35.