Section de la Maison-Commune
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La section de la Maison-Commune était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.
Elle était représentée à la Commune de Paris par :
- Edmé Lauvin, (1734-1794), avocat, guillotiné le 11 thermidor an II,
- J.M. Quenet, marchand de bois, guillotiné le 10 thermidor an II,
- Jean-Guillaume Vaucanu (1747-1794), marchand mercier, guillotiné le 11 thermidor an II.
[modifier] Historique
Cette section s’appela section du Roi de Sicile jusqu’en août 1792. Cette section qui se nomma tout d’abord section de l’Hôtel de Ville, devint en août 1792 section de la Maison-Commune, au lendemain du 9 thermidor an, pour effacer toute allusion à cet évènement, elle prit le nom de section de la Fidélité.
[modifier] Territoire
Secteur de l’Hôtel de Ville.
[modifier] Limites
La rue des Nonaindières à gauche, du pont Marie à la rue Saint-Antoine : la rue Saint-Antoine à gauche, jusqu’à la rue de la Tixeranderie : la rue de la Tixeranderie à gauche jusqu’à la rue du Mouton : la rue du Mouton à gauche, et la Place de Grève à gauche jusqu’à la rivière : le bord de la rivière depuis la Grève jusqu’au Pont-Marie.
[modifier] Intérieur
Les rues de Joui, de la Mortellerie, quai des Ormes, le Port-au-blé, les rues de Martroi, de la Levrette, de Long-Pont, des Barres, Grenier sur l’eau, Geoffroi-l’Asnier, du Pourtour, du Monceau, du Pet-au-Diable, l’Hôtel-de-Ville, etc., et généralement toutes les rues, culs-de-sacs ; places, etc. enclavées dans cette limite.
[modifier] Local
La section de la Maison-Commune se réunissait dans l’église Saint-Gervais.
[modifier] Population
12 230 habitants, dont 4 260 économiquement faibles.
Cette section soutint la Convention nationale le 9 thermidor an II, mais ses trois représentants à la Commune de Paris prêtèrent serment à la Commune de Paris, il furent guillotinés les 11 et 10 thermidor an II.
Rapport d’Edme-Bonaventure Courtois :
« Parmi les papiers qui concernent la section de la Fidélité (Maison-Commune), j’ai trouvé plusieurs pièces intéressantes : le procès-verbal concernant la chute de Robespierre jeune (Augustin-Bon-Joseph Robespierre) du haut de la commune, d’où il s’était précipité, que j’ai placé au n° XXXVIII des pièces justificatives ; des consignes du maire de Paris, des arrêtés de Bercy ( commune de Bercy), des lettres du comité d’exécution, et des ordres de François Hanriot. J’ai cru devoir consigné ici ces pièces. »
[modifier] Sources
- Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 70.