Section de l'Indivisibilité
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La section de l'Indivisibilité était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.
Elle était représentée à la Commune de Paris par :
- Pierre Henry, né à Riez (Var), receveur des loteries, administrateur de police, guillotiné le 11 thermidor an II (29 juillet 1794) à 48 ans,
- P. Rémy (1549-1794), tabletier, administrateur de police, guillotiné le 11 thermidor an II,
- Jean-Baptiste Vincent (1758-1794), maçon, guillotiné le 11 thermidor an II.
[modifier] Historique
Cette section s’appela section de la Place-Royale jusqu’en août 1792. Elle devint section des Fédérés et prit le nom de section de l’Indivisibilité en juillet 1793.
[modifier] Territoire
Le nord du Marais et la place des Vosges.
[modifier] Limites
La rue du temple et celle des Filles-du-Calvaire, à droite, à prendre de la rue des Francs-Bourgeois jusqu’au boulevard : le boulevard à droite, depuis la rue des Filles-du-Calvaire, jusqu’à la porte Saint-Antoine : la rue Saint-Antoine à droite, depuis la porte Saint-Antoine jusqu’à la rue Culture-Sainte-Catherine : la rue Culture-Sainte-Catherine à droite, jusqu’à la rue Neuve-Sainte-Catherine : la rue Neuve-Sainte-Catherine et des Francs-Bourgeois à droite, à prendre de la rue Culture-Sainte-Catherine jusqu’à la rue du Temple.
[modifier] Intérieur
Les rues de l’Oseille, du Pont-aux-Choux, Saint-Louis, de l’Égout, Royale, Place Royale ; les rues Guémenée, des Tournelles, Jean-Beau-Sire, de la Mule, du Foin, des Minimes, Neuve-Saint-Gilles, Saint-Gilles, des Douze-Portes, du Harlay, Saint-Claude, Saint-François, du Roi-doré, Saint-Gervais, Saint-Anastase, Culture-Saint-Gervais, de la Perle, Barbette, du Parc-Royal, Payenne, des Trois-Pavillons, de Torigni, etc., et généralement toutes les rues, culs-de-sacs ; places, etc. enclavées dans cette limite.
[modifier] Local
La section de l’Indivisibilité se réunissait dans l’église des Minimes.
[modifier] Population
11 840 habitants, dont 1 170 ouvriers et 955 économiquement faibles.
Cette section resta fidèle à la Convention nationale le 9 thermidor an II, mais ses trois représentants à la Commune de Paris lui prêtèrent serment et furent guillotinés le 11 thermidor an II.
[modifier] Sources
- Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 70-1.