Secteur de l'intérim

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[modifier] Analyse stratégique

(septembre 2004)

Alors que les analystes prévoyaient, pour l'année 2003, une reprise conjoncturelle vigoureuse, celle-ci n'a pas eu lieu. Mais depuis la fin 2003, certains pays comme les États-Unis connaissent une croissance d'activité de 10 à 15% sur un rythme annuel, alors qu'elle avait été en baisse de 20% en 2001.

La France, qui est le deuxième marché mondial de l'intérim, connaît après trois années extrêmement difficiles un début de stabilisation, et devrait finalement avoir pour 2004, une très légère croissance, de l'ordre de 3%, selon le Syndicat des entreprises de travail temporaire (SETT).

Selon certains experts, le marché du travail temporaire est au début d'un cycle de croissance, mais est marqué en France par un certain nombre de caractéristiques :

  • Le marché repart lorsque la croissance du PIB est supérieur à 1,8%, or la croissance du PIB 2004 devrait être de 2,5%;

mais,

  • il y a actuellement un sérieux manque de visibilité sur l'importance et la profondeur du redressement de la rentabilité des sociétés;
  • l'intérim monte en gamme et concerne de plus en plus des postes, qualifiés comme ceux des techniciens ou des cadres;
  • l'intérim, concerne une population plus âgée et plus féminine,
  • l'intérim, s'impose comme solution de remplacement aux contrats à durée déterminée.

[modifier] Tableau comparatif des principales sociétés du secteur

Chiffres en millions d'euros.

Société Pays Capitalisation
au 24/9/2004
CA 2003 CA 2004
prévisionnel
PER 2004
Adecco Suisse 7 354 16 056 16 885 21,7
Manpower É.-U. 3 216 9 693 11 889 19,6
Vedior PB. 2 075 5 970 6 439 19,0
Randstad PB. 3 329 5 286 5 697 22,0
Groupe CRIT France 161 1 095 1 119 10,3
Synergie France 196 774 872 11,5
Michael Page International GB. 951 529 614 26,2




  • Source : JCF Group

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