Discuter:Secte/Version de travail

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Sommaire

[modifier] Historique

Le mot secte a d'abord désigné un ensemble d'hommes et de femmes partageant une même doctrine philosophique, religieuse,ou politique, par exemple, on parle de la secte des "Pythagoriciens" c'est à dire de ceux qui suivaient l'enseignement de Pythagore,dans l'antiquité

Cette définition a évolué et a été utilisée pour définir ou stigmatiser un groupe plus ou moins important d'hommes et de femmes qui se sont détachés de l'enseignement officiel de leur Église et qui ont créé leur propre doctrine. Ce point de vue n'a jamais été bien sûr celui des mouvements désignés ainsi .


Ce terme est devenu , à la suite de différentes affaires récentes relayées par la presse en France, un terme polémique, qui désigne un groupe ou une organisation le plus souvent à connotation religieuse,philosophique politique ou ésotérique dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs ou dévoyés. Généralement les responsables de ces groupes sont accusés d'une part de brimer les libertés individuelles au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples afin de s'approprier leurs biens, de les maintenir sous contrôle, etc. et d'autre part d'être une menace pour l'ordre social. Cette accusation semble s'appliquer aussi s'appliquer à des méthodes de vente , de développement personnel, d'alimentation, voire politiques...

On peut ainsi en France accuser un leader politique (Ex A Laguiller) de faire partie d'une secte, de traiter un ministre d'être "sectaire",ou d'embêter un rival commercial génant ...

Différentes organisations spirituelles (et certains juristes et sociologues) trouvant les termes du débat médiatique apparu dans les années 1990 sujets à la méprise et à l'amalgame, plaident le fait que des courants spirituels minoritaires fonctionnant sur le mode associatif regroupent des citoyens aussi « sains » et inoffensifs que les citoyens dont la croyance est soit athée soit affiliée à des religions ou philosophies plus établies.

[modifier] Sectes et religions

Il faut dire que certaines grandes religions actuelles furent à l'origine les sectes de religions plus anciennes et déjà bien implantées. Ainsi, le christianisme s'est d'abord développé comme une secte (nazaréene) au sein du judaïsme, dont il a repris une partie des enseignements. Néanmoins, ces religions ont acquis au fil du temps un grand nombre d'adeptes et dès lors une reconnaissance officielle importante.

Cette notion péjorative n'a jamais catégorisée les groupements issus du bouddhisme, de l'hindouisme, du shintoïsme ou du taoïsme,bien qu'ils soient parcourus de nombreux courants parfois contradictoires,mais qui à la longue s'avèrerent être des richesses. Ce terme de secte associé au mot hérésie ou ...semble surtout avoir été utilisé par les religions monothéistes dès qu'elles furent associées au pouvoir politique.

Dans le monde anglo-saxon on préfère employer le mot "Cults" (nota jusqu'à preuve du contraire).

[modifier] Du point de vue de la sociologie

Au XIXe siècle, les sociologues Max Weber et Ernst Troeltsch définissent la secte comme un groupement religieux extrémiste, intransigeant et en rupture avec la société. L'Église est alors l'alternative sociale de la religion qui prend sa place au milieu des institutions profanes.

Certains considèrent que cette définition, qui perdura jusqu'à la fin du XXe siècle, est aujourd'hui inadaptée aux changements modernes de sens qu'a pris le mot secte. Les polémiques sur le sujet ne facilitent pas l'accord sur le sens du mot et donc sa définition. Dans ces conditions, la définition sociologique est encore considérée par certains intellectuels comme la meilleure.

Dans cette définition sociologique, la rupture entre la secte et la société est fondamentale. Cette rupture est pratiquement toujours considérée comme un dommage, qui selon les points de vue sera imputée aux membres de la secte ou au contraire à la société. Qui dit dommage dit rétribution, avec là encore des interprétations variables : prévention et juste punition pour les uns, persécution pour les autres. L'affaire peut dégénérer en conflit ouvert et guerre civile.

C'est ainsi que le protestantisme a longtemps été considéré comme une hérésie par l'Église catholique et a entraîné une grande répression de ses membres à la Renaissance, qui débouchera sur de longues guerres en Europe (guerres civiles en France et Allemagne, guerre entre pays de religions différentes) et des massacres, notamment lors de la nuit qui suivit la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572 ou lors de la prise de Magdebourg. Quelques siècles plus tôt, les persécutions de l'Inquisition Église catholique avaient été encore plus fortes contre ce qui était appelé l'hérésie cathare.

Des sociologues de religion comme Sabrina Pastorelli 4 ou Danièle Hervieu-Léger ont travaillé sur ce thème. Dans son livre Approche de la sociologie religieuse, 5 celle-ci, après une brève présentation de l’incapacité de la justice à offrir une définition convenable et un historique des politiques gouvernementales de lutte contre les « menaces » sectaires, résume la vision symbolique française du phénomène sectaire : celui-ci serait en fait identifié à une maladie qui attaquerait le corps social. Le rôle de l’État serait de détruire cette maladie et de venir en aide aux victimes. Hervieu-Léger note au passage le rôle des associations antisectes dans l’élaboration de cette vision, en particulier avec le « délit de manipulation mentale ».

Elle présente sous la forme d’un marché de biens symboliques un portrait de la religion (qu'elle définit comme une inscription dans une lignée croyante) et de la spiritualité (bricolage symbolique, au sens de Roger Bastide de manière individuelle).

Mme Hervieu-Léger, à cause de la neutralité axiologique du sociologue, ne peut pas évaluer qui est dangereux et qui ne l’est pas. Elle propose donc simplement un cadre de discussion qui présuppose que l’État doive intervenir pour « réguler » les comportements religieux. Cependant, celui-ci doit connaître le nouveau contexte religieux contemporain (pluriel, individuel, etc.) afin d’« assurer la protection des personnes et protéger le droit à la radicalité religieuse ». Elle rappelle que croire qu'un individu choisissant d'entrer dans une secte ne le ferait pas selon son libre arbitre ,est une aberration.

[modifier] les faits

Certaines sectes ont défrayé la chronique depuis 1978. La mort massive de membres de groupes sectaires a profondément choqué l'opinion publique, d'autant plus que certaines des victimes étaient des enfants.

Faits marquants :

18 novembre 1978 : 914 adeptes du Temple du Peuple (People's Temple), dont 260 enfants, meurent par absorption de cyanure ou sont tués lors d'un suicide collectif dans leur temple de Jonestown au Guyana ;

19 septembre 1985 : 60 adeptes de Datu Mangayanon se suicident à Mindanao aux Philippines ;

1er septembre 1986 : 7 adeptes de l'Église des amis de la vérité se suicident à Wokayama au Japon ;

28 août 1987 : 32 adeptes de Park Soon Ja se suicident à Séoul en Corée du Sud ;

1993 : 72 adeptes davidiens décèdent dans l'incendie de leur ferme lors du Siège de Waco au Texas alors que la police les assiégeait depuis plusieurs semaines. ;

4 octobre 1994 : 53 adeptes de l'Ordre du Temple solaire (dont 16 enfants) sont retrouvés morts, suicidés ou assassinés, dans deux villages de Suisse, Cheiry et Salvan ;

1995 : le chef spirituel des Chevaliers du Lotus d'or, Gilbert Bourdin, est mis en examen suite à des accusations de « viols et agressions sexuelles » sur une ex-adepte ;

20 mars 1995 : l'attentat au gaz sarin perpétré par des membres de Aum Shinrikyo dans le métro de Tokyo fait 12 morts et plus de 5 000 blessés ;

23 décembre 1995 : 16 adeptes de l'Ordre du temple solaire, parmi lesquels 3 enfants, sont retrouvés carbonisés dans le Vercors en France ; 24 mars 1997 : 5 adeptes de l'Ordre du temple solaire sont trouvés morts au Québec ; 26 mars 1997 : 39 adeptes de la secte Heaven's gate (Porte du Paradis) se suicident par ingestion de phénobarbital, dans une villa de Rancho Santa Fé, en Californie ;

18 mars 2000 : En Ouganda, près de 1 000 adeptes de la secte apocalyptique le Rétablissement des Dix Commandements de Dieu organisent un suicide collectif, en s'immolant par le feu, dans une église ;

26 décembre 2002: la société Clonaid prétendait avoir abouti à la naissance du premier bébé cloné, une fille nommée Ève, créée par le Mouvement raëlien toujours au Québec. L'information n'a depuis jamais été confirmée par des preuves sérieuses .

[modifier] Conclusions

Des enquètes ont,bien sûr , été menées dans les pays concernés,et ont conduit à des conclusions différentes.

En France -(avec renvoi sur un lien "sectes ou religions"

En France -le modèle français la législation etc...

En Suisse situation En Belgique idem Au Canada idem

Les cas de l'Iran et de la Chine .