Samuel Johnson (1696-1772)

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Samuel Johnson (1696-1772) était un philosophe, un éducateur et un membre important de l'Église anglicane dans les colonies anglaises d'Amérique. Il fut le président de King's College à New York, aujourd'hui l'Université de Columbia.

Sa philosophie était proche de l'idéalisme de George Berkeley. Il fut l'auteur de nombreux ouvrages philosophiques et théologiques, de grammaires d'hébreu et d'anglais.

En 1722, il fit parti des "apostats de Yale", quatre membres du clergé de l'Église congrégationnaliste et enseignants à l'université de Yale (dont Timothy Cutler, le recteur) qui décidèrent de rejoindre l'Église anglicane. Cette conversion marque le moment de l'essor que va prendre l'église coloniale dans le Connecticut et dans les états puritains de la Nouvelle-Angleterre.[1] Il fut ordonné en Angleterre et mis en place une liturgie axée sur les sacrements et les rituels "high church".

En tant que missionnaire de la Société pour la Propagation de l'Évangile (Society for the Propagation of the Gospel, SPG) il s'occupa de la congrégation anglicane à Stratford dans le Connecticut et participa à la création de paroisses en Nouvelle-Angleterre et dans l'état de New York. Il se chargeait en particulier d'instruire les hommes voulant rejoindre le pastorat. Il prépara en particulier Samuel Seabury (1729-1796), premier évêque américain, pour le ministère.

Son rôle d'éducateur fut marqué par sa présidence de King's College (l'Université de Columbia) entre 1754 et 1763.

[modifier] Notes et références

  1. Steiner, Bruce. Samuel Seabury, 1729-1796, A Study in The High Church tradition, 1971, Ohio university Press, pp. 2-4.