Sam Peckinpah

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Sam Peckinpah
Naissance 21 février 1925
Fresno
États-Unis États-Unis
Nationalité États-Unis Américain
Mort 28 décembre 1984
Inglewood
États-Unis États-Unis
Profession(s) Réalisateur
Films notables La Horde sauvage,
Les Chiens de paille,
Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia,
Croix de fer

Sam Peckinpah né le 21 février 1925 à Fresno - mort le 28 décembre 1984 à Inglewood, fut un réalisateur américain.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Jeunesse

Il fit souvent l'école buissonnière pour chasser dans la campagne.

[modifier] Guerre

Engagé dans le Marines en 1943, il est envoyé en Chine dans un rôle de support. Il ne combat pas mais assiste aux actions de guerre entre la Chine et le Japon.

[modifier] Carrière

Son métier consiste d'abord à écrire les scénarios et à réaliser des films de télévision du genre western comme Police des plaines (Gunsmoke) et L'Homme à la carabine. Au début des années 1960, il réalise des films et sa réputation à Hollywood est celle d'un enfant terrible. Ce qu'il montre est d'une violence extrême, et sujet à des interprétations contradictoires. C'est cependant moins le sang répandu, que la valeur sociologiquement rédemptrice et la manière dont une justice brutale, confinant au destin, s'applique, qui choque. Après sa longue carrière à la télévision, Sam Peckinpah, qui prétendait avoir un grand-père indien (ce qui n'est pas avéré), tourne Coups de feu dans la Sierra (1962), un western qui consacre la fin des grands mythes du genre. En revanche, avec Major Dundee (1965) et surtout avec La Horde sauvage (1969), Sam Peckinpah ne fait pas l'unanimité : l'extraordinaire violence qui y règne, magnifiée par des effets visuels parfois excessifs, fut interprétée comme l'apologie d'une sorte de " fascisme " élémentaire, alors qu'il s'agit d'un témoignage profondément tragique sur certains aspects essentiels de la nature humaine. La démarche est la même dans Les Chiens de paille (1971), où un jeune mathématicien pacifiste, incarné par Dustin Hoffman, se voit contraint de puiser en lui un instinct de tueur dont il ignorait l'existence. En fait, c'est la liberté, beaucoup plus que la violence, qui est la préoccupation majeure de Peckinpah. Dans Junior Bonner, le dernier bagarreur (1972) et dans Guet-apens (1972), tous deux interprétés par Steve McQueen, elle trouve même une expression pathétique, atteignant à une poésie farouche et exaltée dans le second film. Suivent les films Pat Garrett et Billy le Kid, 1973, et Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia, 1974, son film le plus sombre. Peckinpah signe également l'un des films de guerre les plus nihilistes : Croix de fer, 1977 filmé d'une manière moderne dans un style documentaire, caméra à l'épaule, le film est d'une originalité sans pareille en situant l'action côté allemand sur le front soviétique. Controversée, et mouvementée, l'œuvre de Sam Peckinpah a symbolisé le formidable déferlement de violence baroque qui a marqué le cinéma américain des années 1960, au point de faire oublier qu'elle comportait également de bouleversants moments de tendresse et de mélancolie. Il finit tout de même sa carrière avec l'extraordinaire Osterman week-end (1984) ; film où le spectateur et les protagonistes se perdent, un film sur la manipulation, un film avant-gardiste sur l'Amérique... Peu avant sa mort, Sam Peckinpah travaillait sur un scénario de Stephen King, sa première incursion dans le cinéma fantastique depuis sa participation en tant qu'assistant à L'Invasion des profanateurs de sépultures, de Don Siegel. Le projet ne se poursuivit pas après son décès.

L'abus de drogues comme la cocaïne l'obligea à recevoir un stimulateur cardiaque et le fit mourir.

Peckinpah influencera notamment le maître de l'horreur John Carpenter qui rend un hommage ouvert à La Horde sauvage dans son film Vampires sortit en 1998.

[modifier] Filmographie

[modifier] Liens externes