Salvelinus namaycush

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Truite grise, Touladi
Salvelinus namaycush
Salvelinus namaycush
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Actinopterygii
Ordre Salmoniformes
Sous-ordre Salmoniformes
Famille Salmonidae
Sous-famille Salmoninae
Genre Salvelinus
Nom binominal
Salvelinus namaycush
(Walbaum, 1792)

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L'omble du Canada, la truite grise ou touladi (Salvelinus namaycush) est un poisson d'eau douce de la famille des ombles habitant principalement les lacs importants d'Amérique du Nord.

Sommaire

[modifier] Description

Le touladi est un des plus grands salmonidés avec le Saumon Chinook et le taimen. Le record mondial était de près de 46.3 Kg. Une pêche commerciale existait dans les Grands Lacs mais elle fut décimé par l'introduction des lamroies marines, la surpêche et la pollution. Une pêche commerciale existe toujours au canada notamment au Grand lac des esclaves et le Lac de l'ours.

La truite grise requiert une eau froide et bien oxygéné. Elle sont pélagique, surtout durant l'été où l'eau des lacs stratifie où on la retrouve à 20 ou 60 mètre de creux. Elle chasse alors dans la thermocline les cisco de lacs ou les éperlans de lac.

Le touladi est un poisson à croissance lente, typique des eaux oligotrophique. La maturité survient tard, particulièrement pour un omble et elle peut vivre 30. Ces particularités le rend très vulnérable à la surexploitation. Beaucoup de population de truites grises ont été sévèrement compromise.

Une truite grise dans les mains d'un pêcheur
Une truite grise dans les mains d'un pêcheur

[modifier] Répartition

Il est généralement admis qu'il existe deux type de population de touladi. Certains lacs n'ont pas de poissons fourrage des zones pélagique durant la période de stratification estivale. Dans ces lacs, le touladi n'a pas le comportement piscivore habituel il deviendra mature à une taille plus réduite mais sa population en nombre sera plus importante. Dans le cas où le lac contiens des poissons fourrages pélagiques, le touladi est un poisson piscivore vorace qui grandira beaucoup plus vite. Par contre il sera alors mois abondant. La densité de biomasse semble être constante dans les lac à touladi piscivore ou planctonivore, moins de plus gros ou plus de petit.

Dans le Lac Supérieur, trois phénotypes distincts de truite grise existent. Ils sont communément connus sous le nom de "siscowet", "paperbelly" et maigre. Les trois variétés sont distinctes génétiquement et non définies, du moins en partie, par adaptation à leur environnement[1]. La population de Siscowet, spécifiquement, a beaucoup diminué à cause de la raréfaction de certains poissons des profondeurs (coregonine) et de leur surexploitation. Cette variété a tendance à atteindre une grande taille et être bien grasses, ce qui la rendait très intéressante pour les pêcheurs commerciaux du XXe siècle. La population de Siscowet s'est amélioré depuis les années 1970 avec un estimé de plus de 100 millions d'individus dans le Lac Supérieur[2].

D'un point de vue Zoogéographique, la truite grise est relativement rare. Elles sont originaires seulement des parties nordiques de l'Amérique du Nord, principalement du Canada et de l'Alaska. On la retrouve aussi au nord-est des états-Unis. La truite grise a été introduite dans beaucoup d'autre partie du monde, principalement en Europe mais aussi en Amérique du Sud et certaines régions de l'Asie. À titre d'exemple, de sa relative rareté, l'Ontario possède 25% des lacs habités par la truite grise. Malgré tout, seulement 1% des lacs Ontariens contiennent des truites grises.

[modifier] Hybridation

Il arrive que la truite grise s'hybride avec la truite mouchetée, ce que l'on appelle la truite moulac ou lacmou. Ces hybrides sont généralement stériles. Ces hybrides ont également été artificiellement créés pour ensemencer des lacs pour la pêche sportive.

[modifier] Étymologie

L'épithète spécifique namaycush provient vraisemblablement des Amérindiens, plus précisément un langage algonquin (c.f. Ojibwe: namegos = "truite grise"; namegoshens = "truite Arc-en-Ciel").

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

[modifier] Sources

Basé sur la traduction de l'anglais, avec ajouts et modifications.

[modifier] Notes

  1. Burnham-Curtis, M.K. and G.R. Smith, 1994. Osteological evidence of genetic divergence of lake trout (Salvelinus namaycush) in Lake Superior. Copeia (4):845-850.
  2. (Siscowet Trout: A Plague of Riches, 2002)