Salicus

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Chant grégorien
Plain-chant
Neumes
(1) Punctum - Virga (2) Clivis - Podatus (3) Scandicus - Climacus - Torculus - Porrectus

♦ Spéciaux: Bivirga - Quilisma - Salicus - Stropha - Trigon - Pressus - Oriscus

♦ Transformés: Liquescence

Neume composé

Modalité grégorienne
Répertoire grégorien
Articles sur la musique sacrée

Le Salicus est un neume utilisé en chant grégorien. Il se présente sous deux formes.

[modifier] Trois notes ascendantes

La notation carrée ne distingue pas le scandicus du salicus, de même mouvement mélodique. Les éditions de Solesme notent ce dernier avec un épisème vertical sur la deuxième note Image:Salicus.png. Il s'agit d'un dérivé de l'oriscus, ce que l'on voit dans la notation de St Gall Image:Salicus St Gall.png, où la première note est d'ornement (ce que refléterait la notation Image:Salicus 2.png).

La notation de Laon ne distingue pas toujours dans sa notation le Salicus d'une Virga praepunctis, ce qui suggère que dans les deux cas, les deux premières notes sont des notes légères de transitions, seule la virga finale étant réellement épanouie. En pratique, les deux premières notes du salicus sont de toute manière brèves, mais la seconde reçoit un petit accent d'intensité correspondant à une attaque de neume, qui n'a pas de raison d'être dans le cas d'une Virga praepunctis.

Le salicus souffre souvent d'une interprétation fautive dans les communautés qui utilisent le chant grégorien liturgique : l'épisème vertical de la deuxième note est traduit par une accentuation de durée, et non d'intensité, qui va souvent jusqu'au doublement de la note. La notation de Laon montre clairement que cette interprétation ne reflète pas le rythme d'origine.

[modifier] Répercussion avant un podatus

La deuxième forme du salicus, une répercussion précédant un podatus, est le plus souvent une déformation d'un porrectus ou d'un climacus où la première note a été ramenée au niveau de la seconde, dont elle différait initialement par un demi-ton. Cette forme se trouve majoritairement au dessus d'un demi-ton: sur un Fa ou un Do; et il est probable que la répercussion sur la deuxième note (qu'indique nettement l'étymologie cursive) était précédée par un effet mélodique jouant sur le demi-ton inférieur.