Discuter:Sadomasochisme

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[modifier] Bondage ≠ SM

Juste une réflexion : le bondage peut se pratiquer en dehors d'une relation SM, l'illustration donc n'est pas totalement pertinente. Un fouet serait sans équivoque…

Réponse

Je reviens très vite sur le mot sadomasochisme qui devrait être rayé de notre vocabulaire, cela fera partie d'une deuxième note.(avec références philosophiques)
Les pulsions que vous nommez sadomasochistes sont déclenchées dans nos cervelles par des images : (film, images cruelles de nos sociétés pratiquant les châtiments de toutes sortes, tortures de pirates, femmes fouettées, images de l'inquisition, interrogatoires musclés, martyres religieux, lectures etc). L'Homme peut pervertir les images sociales et cruelles, insultes humiliation en un jeu érotique qui peut aller vers le sadisme Maître victime (relation non consentie) ou vers le masochisme dominant dominée (relation faisant l’objet d’un pacte. Et donc consentie). Lorsque le masochiste festif a goûté à cet état d'extase, il sera toujours en quête et affamé de plaisir...
Concernant le bondage aucune équivoque, ce sont bien les images érotiques ou sociales qui déclenchent cette envie de bonder un sujet ou de se faire bonder, sauf que le bondé n'est pas forcément masochiste alors que le « bondeur » l'est du côté dominant de l'entité masochiste, Et peut l’être aussi de l’entité sadique.

Pour le reste voir ce que j’ai dis sur discuter :bondage. Bien à vous.--Françoise Maîtresse (d) 9 juin 2008 à 10:29 (CEST)

[modifier] Du mot sadomasochisme :

Gilles Deleuze dans sa présentation de Sacher Masoch nous dis : « Sado-masochisme est un de ces noms mal fabriqués, monstre sémiologique. »

Il nous explique qu’à la lecture de Sade et de Masoch le sadisme et le masochisme ne peuvent absolument pas être considérés comme de parfaits contraires, ni comme une complémentarité.

Parce que dans le sadisme il n’y a pas de consentement de la victime. Et que le sadique jouit d’une vraie douleur morale de sa victime. Il est le vrai maître de la relation. Quant au masochisme, le maître, la maîtresse ne le sont qu’en apparence. C’est la victime qui enseigne son bourreau.déjà dit ici

C'est quoi un masochiste ? "C'est un maître blasé", répond René Girard dans Mensonge romantique et vérité romanesque.
Pour terminer quelques pensées intéressantes :
« Il y a des plaisirs dans la vie psychique, comme il y a des douleurs; mais on aura beau retourner sous toutes leurs faces les idées de plaisir et de douleur, jamais on en tirera la forme d’un principe d’après lequel nous cherchons le plaisir et fuyons la douleur. » Hume
« Si la souffrance, si même la douleur a un sens, il faut bien qu’elle fasse plaisir à quelqu’un Dans cette voie, il n’y a que trois hypothèses possibles. L’hypothèse normale, morale ou sublime ; nos douleurs font plaisir au dieux qui nous contemplent et nous surveillent. Et deux hypothèses perverses : la douleur fait plaisir à celui qui l’inflige, ou à celui qui la subit. Il est évident que la réponse normale est la plus fantastique et la plus psychotique des trois. » Nietzsche


  • Gilles Deleuze : Présentation de Sacher Masoch avec le texte intégral de la Vénus à la fourrure collections arguments : Les éditions de minuit.--Françoise Maîtresse (d) 9 juin 2008 à 11:29 (CEST)