Robert Kotcharian
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Robert Kotcharian | ||||||
2e Président de la République d'Arménie | ||||||
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Parti politique | Sans étiquette | |||||
Élu le | 30 mars 1998 | |||||
Réélu le | 5 mars 2003 | |||||
Présidence | 1998-2003 2003-2008 |
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Nom de naissance | {{{nom naissance}}} | |||||
Naissance | 31 août 1954 à Stepanakert |
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Chronologie de la Troisième République | ||||||
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Robert Sedraki Kotcharian a été le Président de la République d'Arménie du 1er avril 1998 au 9 avril 2008. Serge Sargsian lui a succédé le même jour[1].
Robert Kotcharian est né le 31 août 1954 à Stepanakert, alors capitale de la région autonome du Haut-Karabagh, une enclave peuplée d'Arméniens au sein de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan.
Kotcharian devient Président de la République auto-proclamée du Haut-Karabagh en 1994, puis premier ministre d'Arménie le 20 mars 1997. Suite à la démission du Président Levon Ter-Petrossian le 3 février 1998, Kotcharian devient Président par intérim. Il est élu à ce poste le 30 mars 1998 avec 59,5% des voix face au candidat communiste Karen Demirtchian. Kotcharian est réélu à ce poste pour cinq ans le 5 mars 2003 avec 67,5% des voix face à Stepan Demirtchian, fils de Karen Demirtchian.
Les positions ultra-nationalistes de Kotcharian sont son atout politique majeur. Il a régné sur le Haut-Karabagh en gardant ses positions belliqueuses face à l'Azerbaïdjan et en matant de manière autoritaire toute opposition à son pouvoir. Habile politique, il a, malgré ses positions, réussi à faire subsister le cessez-le-feu en vigueur depuis 1994 avec le voisin azéri.
Ancien cadre du parti communiste à l'époque de l'Union soviétique, il est désormais indépendant de tout parti.
Certains voient la main de Kotcharian derrière l'irruption le 27 octobre 1999 d'un commando au Parlement et l'assassinat de deux rivaux de Kotcharian : le président de l'Assemblée nationale Karen Demirtchian et le premier ministre Vazguen Sargsian.
En avril 2002, des manifestants protestent contre l'acquisition par des proches de Kotcharian de la chaîne de télévision indépendante A1+ ; en août la compagnie nationale d'électricité est vendue à une obscure société financière off-shore. Beaucoup de voix se sont aussi élevées, dont celle de l'OSCE, pour protester contre les fraudes électorales qui ont accompagné la réélection de Kotcharian à la Présidence le 5 mars 2003.
Début 2004, des centaines de personnes manifestent à Erevan demandant la mise en place d'un référendum pour révoquer Kotcharian.
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[modifier] Voir aussi
[modifier] Sources et références
- ↑ (en) Site de la Présidence arménienne : News, 9 avril 2008. Consulté le 11 avril 2008.
[modifier] Articles connexes
[modifier] Lien externe
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Les présidents de l'Arménie et les maires d'Erevan |