Robert Close

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Robert Close, né le 30 avril 1922 - décédé le 6 décembre 2003, est un militaire et homme politique belge.

[modifier] Formation

Scolarité à l'École royale des cadets, antichambre de l'École royale militaire où il entre en 1939 (promotion 85ème I.C. - Infanterie-Cavalerie).

Durant la Seconde Guerre mondiale, Robert Close fut résistant. Fait prisonnier par les Allemands, il passa successivement par trois camps de concentration entre 1942 et 1945.

Diplomé en Sciences économiques, politiques et diplomatiques (ULB), il fut Maître de conférences à l'Université de Liège.

[modifier] Carrière militaire

Robert, dit Bob, Close fit une brillante carrière militaire. Lieutenant au Ier Guides (1948). En 1961, il fut désigné pour le Commandement Suprême des Forces Alliées en Europe (SHAPE). En 1965, il est affecté au Cabinet de la Défense Nationale. En 1967, il est nommé Attaché militaire à l'Ambassade de Belgique à Londres. En 1970, il rejoint le corps professoral de l'Ecole de Guerre. En 1971, il prend le commandement de la 17ème Brigade Blindée. En 1974, il est nommé commandant adjoint au Collège de Défense de l'OTAN à Rome. En 1975, le Général Close se met à dos le Pentagone et le Président du Comité militaire de l'OTAN après avoir fait circuler une étude qui aboutit à un plaidoyer pour une armée européenne. Il devient commandant de la 16ème Division Blindée (1976)et publia à cette époque un livre qui allait lui assurer une notoriété internationale : L'Europe sans défense ? Le Général Close dresse dans cet ouvrage le relevé détaillé de la situation alarmante de la défense militaire de l'Europe. L'ouvrage crée un séisme au sein de l'OTAN. Et provoque la colère des milieux de gauche.

En 1980, le Général Close présente sa démission des cadres actifs de l'Armée belge.

[modifier] Militant politique

La même année, il devient membre de la Ligue mondiale anti-communiste (WACL) transformée en 1990 en World League for Freedom and Democracy. En 1981, il se présente aux élections et est élu haut la main sénateur pour le PRL. Il y siègera jusqu'en 1987, année où il quitte le PRL, déçu.

En 1983, il fonde avec Jacques Jonet, Paul Vankerkhoven et Nicolas de Kerchove l'Institut Européen pour la Paix et la Sécurité. Cet Institut devait faire contre-poids à la propagande des mouvements pacifistes.

En 1991, il rejoint le BEB, petit parti droitier unitariste.

Proche, sur la fin de sa vie, d'Alain Escada, il contribuera à la rédaction de diverses de ses publications, comme la revue Polémique.