Discuter:Robin Coombs

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J'ai apporté des corrections.

Le sérum de Coombs est un sérum animal qui contient des anticorps dirigés contre les immunoglobulines humaines. Il s'agit donc d'un anticorps anti-isotype.

Il permet donc de mettre en évidence non pas une antiglobuline, mais une immunoglobuline humaine anti-ce qu'on-veut...fixée sur ce qu'on veut,=> voir antiglobuline.

Si je voulais travailler sur les groupes sangins du chat (simple hypothèse sans garantie, se renseigner auprès d'un vétérinaire...), j'immuniserais un chien avec un sérun de chat, pour obtenir un sérum de Coombs canin anti-"immunoglobuline féline".

Sommaire

[modifier] sémantique

Il y a un problème sémantique pour "anti-globuline-humaine", souvent abrégé en A.G.H. :

  • "anti" => il s'agit d'un anticorps, seule protéine qui soit anti-"quelque chose", anti-tétanique, anti-varicelle-zona, anti-FVIII, anti....
  • "globuline" => une globuline, c'est (la dénomination ancienne de) la fraction des protéines du plasma qui contient les anticorps => globuline = anticorps. Donc une antiglobuline est un "anticorps anti anticorps".
  • humaine, adjectif qualificatif qui peut s'appliquer à
    • "globuline", il s'agit alors du sérum de Coombs initial, c'est à dire un anticorps animal reconnaissant une immunoglobuline humaine
    • "anti-globuline", il s'agit alors d'un anticorps qui est d'origine humaine, et qui reconnait une immunoglobuline, c'est à dire un autre anticorps qui peut aussi être humain, il s'agit alors d'un anti-allotype, mais qui peut aussi être équin, chez des hommes qui avaient reçu des sérums antitétaniques, ou antidiphtériques d'origine animale, équine en l'occurence. Le sérum de ces hommes, qui est donc une "anti-globuline"-humaine, c'est à dire d'origine humaine est donc aussi une anti-"globuline-équine", c'est à dire reconnaissant les immunoglobulines du cheval. Seul le contexte permet de différencier ces deux sens.

[modifier] "Anti-globulines"-humaines

Car il existe aussi des anti-globulines d'origine humaine. Ces anticorps humains, anti-"anticorps-humains" se voient lors de maladies auto-immunes (lupus, P.R). C'était les Ragg (rhumatoïdes agglutinant) de Grubb, découvreur avec Laurell en 1956, du système Gm. Ils se voient aussi chez les femmes ayant eu des enfants ou des personnes qui ont été transfusées, il s'agissait alors de SNagg, sérums normaux agglutinant. Il s'agit d'anticorps dirigés contre des déterminants antigéniques d'autres anticorps humains, autrement dit d'anticorps anti-allotypes. Ces anticorps ont permis la mise en évidence des groupes Gm, Am, Km, ISf des immunoglobulines, par technique d'inhibition d'agglutination.

[modifier] Groupes Gm, Km, ISf

Un sérum anti-D humain (forcément pour plusieurs raisons), d'un sujet de groupe Gm(1,17,21) est fixé sur un globule rouge Rh+, D. Nous avons alors des globules rouges sensibilisés, GRS, mais qui ne sont pas agglutinés, l'anti-D étant un anticorps incomplet. Nous faisons agir sur ces GRS une anti-globuline anti Gm1 (antiglobuline d'origine humaine). Nous provoquons alors une agglutination.

Mélangeons un sérum X à cet anti Gm1 avant de le faire agir sur nos GRS. Si ce sérum X contient une immunoglobuline de groupe Gm1, l'anti Gm1 va former un complexe antigène-anticorps, et sera consommé, et donc neutralisé. Il ne pourra agir sur notre GRS, et la réaction sera négative. Nous en conclurons que notre sérum X est de groupe Gm1, car notre réaction d'agglutination a été inhibée.

Si notrre sérum X est Gm-1, il ne neutralisera pas notre anti-globuline qui pourra alors se lier à l'anti-D fixé sur nos GRS, et en provoquer l'agglutination. Voir anticorps irréguliers et potentiel zêta.

Cette technique d'inhibition d'agglutination est une technique très sensible, un sérum dilué au 1/100eme voire au 1/1000eme peut inhiber la réaction et permettait, avant la biologie moléculaire, de mettre en évidence l'origine humaine (ou simiesque, nous sommes cousins) d'une tache de sang.

Idem pour les anti Gm2, Gm17, Gm4, Gm..... ou Km...qui permettent de déterminer les groupes sériques d'immunoglobulines.

--colton 16 mai 2006 à 19:51 (CEST)

c'est un article historique et la différence antiglobuline et immunoglobuline n'était proabablement pas nette. Coombs employait bien le mot d'antiglobuline au moment de sa découverte (cf référence du lancet dans l'article) : “In a flash I could see the globulin antibody on the red cells, and these red cells should be agglutinated with an antibody to serum globulin, ie, an antiglobulin” . Nguyenld 17 mai 2006 à 12:45 (CEST)

[modifier] réponse 2

C'est donc bien l'antibody contre la sérum globulin, qui elle méme est vue dans un flash comme une globulin antibody sur le globule. C'est bien l' antibody to serum globulin (anticorps to=dirigé vers ou contre la globuline du serum), ie, an antiglobulin, qui permet la réaction.

Je donne donc la traducction suivante : " dans un flash, je peux voir la globuline anticorps sur les globules rouges, et ces globules rouges pouvoir être agglutinés avec un anticorps dirigé vers cette globuline sérique, c'est à dire avec une antiglobuline". Nous avons presque le même problème sémantique en français. Je pense que "ie, an antiglobulin" se rapporte à "antibody to serum globulin", d'où mon ajout de "avec" dans la traduction, et non au seul terme "serum globulin".

Je pense que Coombs avait immunisé son petit lapin (ou autre) avec une ou des "globulines sériques" humaines, personne ne savait à l'époque ce qu'il y avait exactement dans cette fraction protéique. Il a alors réalisé que son anticorps de lapin reconnaissait les "globulines" humaines, ce qui est normal et attendu, mais aussi les anticorps fixés sur des globules. Il en a conclu justement que globuline = anticorps. Il a nommé logiquement 'antiglobulin' l'anticorps obtenu par immunisation de son petit lapin avec une ou des globulines .

Tout comme d'ailleurs Landsteiner er Wiener avaient appelé anti-rhésus (je suppose comme il existait à l'époque des antiM, ou des anti P1 d'origine animale), le sérum de lapin obtenu par immunisation avec des globules de singe rhésus, et Rhésus Positif les personnes sensées posséder l'antigène (agglutinogène) rhésus reconnu.

PS : je vais faire un copier-coller d'une partie de cette discusssion dans discussion antiglobuline sémantique.--colton 17 mai 2006 à 13:13 (CEST)

[modifier] Proposition au cas où débat tjs ouvert sur la traduction

"In a flash I could see the globulin antibody on the red cells, and these red cells should be agglutinated with an antibody to serum globulin, ie, an antiglobulin”

Ta traduction ["dans un flash, je peux voir la globuline anticorps sur les globules rouges, et ces globules rouges pouvoir être agglutinés avec un anticorps dirigé vers cette globuline sérique, c'est à dire avec une antiglobuline"] est curieuse, voire grammaticalement incorrecte. D'un point de vue scientifique je ne comprends rien, mais sur le plan linguistique elle me chagrine. Dans quel contexte dit-il cela ? Est-ce que le "flash" a lieu alors qu'il réfléchit, et dans ce cas c'est une "intuition soudaine" ou est-ce qu'il est en train de regarder son microscope ? Ou a-t-il une intuition alors qu'il est en train de faire une observation ? Je te propose dans ce cas :

"Et tout à coup je vois clairement l'anticorps de la globuline sur les globules rouges et j'ai l'intuition que ces globules rouges doivent avoir formé un agglutinat en présence d'un anticorps de sérumglobuline, donc en présence d'un antiglobuline."

Anne97432