Discuter:René-Yves Creston

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[modifier] Raisons de la demande de vérification

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[modifier] Discussions et commentaires

Toutes les discussions vont ci-dessous. Creston a bien participé au mouvement de résistance du musée de l'Homme dès 1940 il s'est livré à la police allemande suite au coup de filet de février 1941 mais il est ensuite relaché et ne figure pas sur le banc des accusés lors du procès de 1942. Il a par la suite participé comme dessinateur à des journaux de la Collaboration ouvertement antisémites et xénéophobes (La Bretagne, L'Heure Bretonne). On peut donc parler d'une controverse autour du personnage par ailleurs engagé avec les Seiz Breurs dans un mouvement identitaire breton (auquel on peut souscrie ou pas mais qui demeure un combat "honorable") au sein duquel certains ont bel et bien choisis la voie de la collaboration (voir l'article très bien documenté sur ...wikipédia) http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_nationalisme_breton_et_la_Seconde_Guerre_mondiale Dibuix 9 juin 2006 à 17:41 (CEST)

Je ne connais pas bien le sujet, mais peut-on citer des textes confirmant la résistance de Creston, pour faire contrepoids aux citations assez accablantes de Sammy Moreau ? Il me paraît étonnant que Creston ait été relâché en 1941 sans être plus inquiété, alors que tous les autres étaient jugés et condamnés. A défaut de citations établies, toute catégorisation comme "résistant" est, pour le moins, abusive. AlainDerrien 11 juin 2006 à 14:46 (CEST)
Conclusion: refaisons le procès ici. C'est à cela que sert Wikipédia, non? Autre possibilité: étudier le dossier avant de condamnner. Moins facile?Shelley Konk 11 juin 2006 à 19:12 (CEST)
Mais justement, je demande à étudier le dossier. Soit nous parlons sur références vérifiables (ce qui est le but d'une encyclopédie, soit nous sommes, comme vous, dans le domaine du blabla. Pour cela, il existe des forums. Quels sont les textes ? Qui témoigne de la résistance de Creston ? Cherchez un peu, citez, pour une fois. — On sait que, pour un illustrateur, ses dessins, ce sont ses textes.AlainDerrien 12 juin 2006 à 21:17 (CEST)

Creston n'étant responsable d'aucune ligne de la page de l'Heure Bretonne figurant dans l'article, celle-ci n'a rien à y faire. La présentation est loin d'être neutre. On prête ainsi à Creston les idées de cette page, ce qui est sûrement le but d'une certaine neutralité. Shelley Konk 7 juin 2006 à 09:35 (CEST)

Creston est responsable du dessin publié, qu'il n'a jamais renié ni dénoncé, sauf nouvelle source. Il n'y a pas d'autre nom donné pour Halgan dans L'Heure bretonne que Creston. --Sammy Moreau 7 juin 2006 à 15:18 (CEST)
Pour poursuivre, je propose de laisser cinq jours aux contributeurs pour trouver des références aussi sérieuses possible sur la résistance de Creston, et, s'il n'y a rien à l'issue de ces cinq jours, de lever le bandeau de non-neutralité, en effaçant toute référence à la Résistance. [Utilisateur:AlainDerrien|AlainDerrien]] 13 juin 2006 à 20:38 (CEST)
M. Alain Derrien a-t-il pouvoir de poser de tels ultimatums?
De toute facon ca devrait etre simple tout ce qui est breton est facho sur wikipedia. Donc Creston, et ces amis collaborateurs aussi dans le même sac : des fachos en puissance, même sans preuve on s'en fout car de toute manière ils sont Bretons, et ma grand mère aussi parce qu'elle est bretonne. Wikipedia commence à me gaver : T'es breton et il ya tout de suite 3 KGB qui cherchent dans ton passé le plus lointain ce que tu as dit quand t'es sorti de ta mère ! Mais arrêtez donc votre chasse aux sorcières ! Vous finissez par en devenir ridicule. GHD
Effectivement, laissons ces quelques contributeurs continuer à déconsidérer le Wikipedia francophone en écrivant ce qu'ils veulent sur la Bretagne.
Surtout, laissons les contributeurs comme GHD écrivent ce qu'ils écrivent. Ils donnent une belle image des nationalistes bretons. Utilisateur:Alain Derrien 24 juillet à 19:00. (CEST)

[modifier] Evitons les amalgames

Je n'ai pas étudié l'hebdomadaire breton comme Moreau semble l'avoir fait, et je n'affirmerai rien sur un sujet qu'il connait mieux que moi. Ce que je veux simplement dire, du bas de mon ignorance, c'est que l'on ne met pas (et heureusement) tout ce qui est paru dans Je suis partout (et cela je l'ai un tantinet étudié) sur le compte de Marcel Aymé ou de Jean Anouilh. J'estime que, si jamais ces deux hebdomadaires sont comparables (ce que j'ignore pour l'instant), l'on n'a pas à pratiquer sur Creston l'amalgame qui n'est pas fait pour les autres. Et nous n'avons aucun lien de parenté. Shelley Konk 7 juin 2006 à 22:43 (CEST)

"Peut-on porter à son bénéfice que, dans un article intitulée « L’organisation de l’ethnologie bretonne » de l’Institut Celtique de Bretagne, fer de lance de la collaboration avec les nazis, il est le premier en 1942 à concevoir un programme de musées pour la Bretagne, autour d'un musée du peuple breton, qui deviendra le Musée de Bretagne à Rennes ?"

comment un institut culturel peut il etre qualifié de fer de lance de la collaboration avec les nazis? c'est assez excessif, ridicule et tendancieux comme expression! cela relève d'une politisation pamphlétaire de l'histoire !comment prouvez vous le role militaire, policier, industriel d'armement et que sais je encore... de cet institut ? il serait plus exact d'écrire "intitut culturel crée sous l'occupation, qui comportait des personnalités de tout horizons", (vihyssois, pro nazis,pro résistants compris,non alignés,...)....si on est juste et démocrate, la personne qui écrit "fer de lance de la collaboration avec les nazis" ne doit plus etre contributrice à wikipedia, puisqu'elle ne cherche à introduire que des jugements idéologiques, imposer une nouvelle forme de totalitarisme, déformer la vérité et nuire à la paix civile ...on peut etre petits neveu de résistant, comme moi, sans chercher à etre injuste ou partisan. merci. tj

[modifier] Infos

Voici quelques éléments, extraits de "Bretagne et identités régionales pendant la seconde guerre mondiale", actes du colloque de Brest 2001, communication : "des militants bretons dans la Résistance" (Jean-Jacques Monnier et Hubert Chémereau), P.108-109. Toute la communication contient des arguments iréfutables. (le livre est diponible à bas prix au CRBC). L'historien américain cité est excellent et respecté. Son livre cite de nombreuses fois R.Y. Creston, comme protagoniste important du réseau du Musée de l'Homme.

Creston a continué à participer à la Résistance alors qu'il était en résidence surveillée à Janzé, dans la deuxième période de la guerre, avec comme couverture légale sa participation à l'institut celtique. Il a été décoré par Montgomery, après la guerre, pour services rendus au Royaume-Uni dans le combat pour la liberté.. Creston, c'est la gauche bretonne. Plus d'infos sur demande! " Résistances

En effet, dès janvier 1941, des militants des BS vont commencer à faire un travail de renseignement, ce qui les amène à entrer en contact avec plusieurs réseaux, certains par l’intermédiaire de René-Yves Creston, ethnologue et artiste, par ailleurs membre du Réseau du Musée de l’Homme. C’est cette filière qui mettra plus tard des jeunes du groupe en contact avec le docteur Verliac. Ce médecin installé à Campbon, à 7 kilomètres au nord de Savenay, est le futur « Commandant Paulus », de la Résistance. Ils auront, dans son réseau, les noms de code Timoléon I et Timoléon II (5). Plusieurs BS réussirent à se faire embaucher comme employés civils à la base sous-marine pour recueillir des renseignements sur ses infrastructures, son fonctionnement, sur l’activité des U-Booten, les sous-marins allemands. Dans les ruines de Saint-Nazaire bombardée, ils utilisèrent une radio de l’armée britannique récupérée au camp de La Chapelle-Launay, pour transmettre les informations à Londres.

Dans ce travail d’espionnage, le groupe était très autonome tant pour des raisons politiques (méfiance à l’égard de la résistance officielle) que de sécurité. Travaillant soit à la base sous-marine, soit aux chantiers navals, ils étaient munis d’ausweis qui leur donnaient une certaine liberté de circulation, d’autant que les soldats allemands ne s’aventuraient guère dans les chantiers, spécialement sur les navires en construction, pour des raisons de sécurité. Ils bénéficiaient de complicités dans les grandes entreprises nazairiennes (Chantiers, société nationale d'aéronautique) et dans les administrations, ce qui leur permit de se procurer des tampons officiels, du papier à en-tête et des formulaires divers. Grâce à cela, ils fabriquèrent de faux certificats de travail pour que d’autres jeunes échappent au STO. C’est dans le même temps que René-Yves Creston, ethnologue au Musée de l’Homme à Paris, joue un rôle important, comme l’évoque l’historien américain Martin Blumenson (1)

« Ils confièrent à Creston une mission de première importance. Il effectua trois voyages en Bretagne pour tenter d’établir des communications faciles avec l’Angleterre. Il recruta des sympathisants parmi ses connaissances. Mieux encore, il mit sur pied à Saint-Nazaire même un petit groupe chargé d’établir et de lui faire passer des plans détaillés des installations portuaires et de la base sous-marine que les Allemands avaient aménagées pour leur propre usage, en particulier des écluses commandant l’accès du bassin intérieur qui étaient vulnérables aux bombardements anglais.

En février 41, Creston fut arrêté à la suite d’une dénonciation et gardé quatre mois à la prison du Cherche-Midi à Paris. Libéré en mai 42, il fut astreint à résidence à Rennes avec l’ordre de ne plus se rendre à Paris. Surveillé, il cessa, semble-t-il, tout activité de résistance. « Mais il a fait son travail. Plusieurs exemplaires des plans de Saint-Nazaire avaient trouvé le chemin de l’Angleterre, où les militaires se préparaient à détruire la base (1) »..

Le 28 mars 1942, c’est l’opération Chariot lancée par les Britanniques. Un commando de 600 hommes embarqués sur le Campbeltown et une flotille de vedettes détruisent la porte sud de la forme-écluse Joubert et font exploser diverses installations du port. Ce raid avait pour objectif d’interdire à l’ennemi de réparer sa flotte de l’Atlantique à Saint-Nazaire. Le soutien spontané des Nazairiens montre le faible écho qu’avait ici la propagande de Vichy.

(1) Martin Blumenson, Le réseau du Musée de l'homme, Paris, Le Seuil, 1979

Problèmes :
  • En février 41, Creston fut arrêté à la suite d’une dénonciation et gardé quatre mois à la prison du Cherche-Midi à Paris. Libéré en mai 42, il fut astreint à résidence à Rennes avec l’ordre de ne plus se rendre à Paris. Surveillé, il cessa, semble-t-il, tout activité de résistance. (Martin Blumenson, Le réseau du Musée de l'homme, Paris, Le Seuil, 1979)
Problème : "Libéré en mai 42" ?
Alors que la plupart des membres du réseau du Musée de l'Homme connaîtront une fin tragique (sept fusillés et une déportée), R.-Y. Creston est arrêté le 11 février 1941, interné à la prison du Cherche-Midi puis à celle de Fresnes. Dans sa cellule, en mars, il écrit un poème: " Lug " sur du papier d'emballage à l'aide d'un morceau de bois trempé dans du bleu de méthylène délayé. La fouille de son appartement et l'interrogatoire de sa femme par les Allemands n'ayant rien donné il sera libéré le 12 juin 1941 et astreint à résidence surveillée en Bretagne(!) à Amanlis près de Janzé. (voir [1])
Voir aussi l'article sur Olier Mordrel, qui fut assigné à résidence en Allemagne de la fin décembre 1940 à mai 1941. D'abord à Stuttgart, il rejoint Berlin au milieu de janvier 1941. Le professeur Leo Weisgerber lui propose le poste de lecteur de celtique à l'Université de Bonn. Ce dernier organise le retour à Paris de Mordrel le 6 mai 1941. Mordrel obtient des accords pour séjourner en Mayenne. A cette occasion, quelques-uns de ces amis comme Jean Merrien, Raffig Tullou, Jean Trécan et René-Yves Creston lui rendent visite et prennent son avis sur un certain nombre de problèmes culturels et politique.
Voir aussi [2] : Enfin 1941, Creston sculpte des panneaux de bois pour un cabaret de Rennes nommé Le Petit Triskel où figure en tenue de saunier guérandais Jean Trécan, directeur d’antenne à Radio Rennes-Bretagne et intime de l’artiste…. Trécan est cité dès la guerre comme agent de la gestapo : M. Grassineau répondit avec vivacité : Pas de patronage de l’ ‘ Institut celtique ‘, je ne l’aime pas. Pour expliquer son opposition, il ajouta : L’Institut celtique est compromis à cause de Trécan, agent de la Gestapo (sic) et, enfin, l’Institut celtique est soutenu par l’Allemagne. Voilà ce que l’on sait à la préfecture régionale de Rennes. (voir [3])
Donc libéré en mai ou juin 41, ce qui fait une grosse différence.
  • Creston a continué à participer à la Résistance alors qu'il était en résidence surveillée à Janzé, dans la deuxième période de la guerre, avec comme couverture légale sa participation à l'institut celtique. (sources ?)
Problème, simplement en lisant l'article Wikipédia institut celtique :

« L’Institut celtique de Bretagne, parfois l’Institut celtique de Rennes, ou Institut celtique, en breton Framm Keltiek Breizh, est un Institut culturel spécialisé dans les études celtiques, créé le 20 octobre 1941 par Leo Weisgerber, sous l’autorité de Werner Best, chef de la Sipo et de la SD dans la France occupée. »

Comment Creston peut-il avoir la couverture d'un collaborationniste dans l'Institut celtique pro-nazi, après sa sortie de prison (organisée par Weisgerber, Roparz Hémon et François Debauvais -ouvertement pro-nazi- ?). La femme de François Debauvais explique que François Debauvais est immédiatement en rapport avec Creston dès sa libération.
Martin Blumenson, cité en authentification de la participation à la Résistance de Creston, relève après étude que "il cessa, semble-t-il, tout activité de résistance". "Surveillé" ? La surveillance ne donne que son rôle décisif dans la constitution de l'Institut celtique pro-nazi, confirmé par sa place prépondérante dans le Cahier de l'Institut celtique n° 1, et les suivants. La surveillance ne montre que son rôle dans L'Heure bretonne pro-nazie, dans les Seiz Breur vertébrés par les pro-nazis. Sa participation à la Résistance après février 1941 est du domaine du passé d'après la seule source cité, sa participation à la Collaboration est publique, voyante et attestée après juin 1941.
--Sammy Moreau 17 juillet 2006 à 09:34 (CEST)
Et les donneurs de leçon lambertistes et assimilables ouvrent encore leur trappe malgré l'évident rôle de Creston (cf. Montgomery) qui lui, en tout cas, n'a pas infiltré le R.N.P. de Marcel Déat. dans la réussite du raid des commandos britanniques sur Sant-Nazer (pardon, Saint-Nazaire-des-Pays-de-la-Loire)...

rené yves ceston est bien référencé sur le site du ministère des anciens combattants en tant que résistant...aussi, je peux vous dire, en tant que petit neveu de FFI du pays de loudia, il y avait bien des ex pnb ds la résistance et pas qu'à st nazaire...et malheureusement, il y a eu des antisémités aussi parmi les résistants et plus tard ds de grands partis post libération...et enfin, il y a aussi des ex-résistants devenus candidats pour un parti d'extrème droite, ce qui n'a pas été le cas de creston ! je signale pour info juridique que les familles de résistants peuvent poursuivre ce qui nient leurs actions patriotiques. arrêtons de grâce de refaire des jugements faussés et politisés (comme trop souvent sur certains articles wikipedia),dont le seul but serait de laisser croire à une fatalité extrémiste dans les revendications bretonnes, ce qui est faux car ils ont demandé le soutien du président américain dès 1920, pour la langue bretonne! tj