Relations des végétaux avec leur environnement

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Les végétaux ont la capacité de percevoir leur environnement proche. Ils disposent d'adaptations leur permettant d'estimer les paramètres physico-chimiques de leur milieux de vie.

Sommaire

[modifier] Les relations physico-chimiques

[modifier] La lumière

Un végétal distingue le jour de la nuit (ou de l'ombre), c'est le photopériodisme. Il mesure la durée du jour et de la nuit donc il se positionne dans les différentes saisons. Il est également en mesure de percevoir l'orientation des rayons lumineux. Un exemple de phototropisme est celui de Helianthus annuus le tournesol.

[modifier] La gravité

Les végétaux sur Terre ont une croissance orientée. Les tiges se développent vers le ciel, la racine vers le centre de la Terre. En absence de gravité (station spatiale ou dans une centrifugeuse) la croissance du végétal ne respecte plus ces règles. Le végétal perçoit donc la force de gravité: c'est le gravitropisme.

[modifier] La température

Icône de détail Article détaillé : Acclimatation au froid.

Pour effectuer un cycle de végétation complet certain végétaux comme le blé d'hivers doit durant une période être exposé à des températures froides. Cette condition obligatoire permet à cette plante de fleurir au printemps. Ce phénomène est la vernalisation. Le froid peu induir d'autres thermoinductions comme l'entrée et la levée de dormance.

[modifier] Le contact

Icône de détail Article détaillé : thigmonastie.

L'exemple le plus parlant qui montre que les végétaux sont en mesure descriminer leur environnement proche par le toucher est montré par le Mimosa pudica. Cette plante à la capacité de rétracter les différentes parties de ses feuilles lorsque celles-ci sont touchées. C'est le phénomène de thigmonastie. D'autres phénomènes impliquent également le toucher. On peut citer l'exemple de toutes les plantes grimpantes qui après leur germination doivent trouver un tuteur. Ainsi les plantes volubiles comme le haricot Phaseolus avant d'avoir trouvé un support effectuent des rotations de leurs tiges d'environs 4 cm/h^-1.

[modifier] Les relations biotiques

Ils réagissent également aux relations biologiques. C’est-à-dire avec d'autres organismes vivant dans des relations de :