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Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Toponymie

Le nom du village est d'origine micmaque, qui signifierait « rivière croche ». À l'origine, le nom s'épelait Memeramcouque, transformé par la suite en Mamramcook et finalement Memramcook. Il y a eu plusieurs controverses au sujet du nom, comme par exemple des gens qui proposent l'orthographe Memramcouke[1].

[modifier] Origines

Les Micmacs se sont établis dans la région il y a quelques milliers d'années. Leur principal village et leur cimetière étaient situés à Beaumont, et ils avaient un campement près de l'endroit où se trouve aujourd'hui Salisbury. Beaumont était un endroit stratégique, car il contrôlait le fleuve Petitcoudiac, route importante du transport maritime.

Samuel de Champlain et Jean de Poutrincourt explorèrent la région en 1605. Le site devint une partie de la seigneurie de La Vallière, ou Beaubassin, en 1676[2].

Les premiers blancs à s'établir sur le site furent Pierre « Pître » Gaudet et René Blanchard, en 1700. Des familles de Port-Royal vinrent s'installer à ce village en 1713. Les villages plus tard connus sous les noms des Pierre-à-Michel et de Beaumont sont fondés en 1740[2].

Le fort de la Galisonnière est construit en 1751. La population commença à construire des digues munies aboiteaux à cette époque, afin d'assécher les marais. La première chapelle fut construite en 1753 à Pointe-au-Bouleau, aujoud'hui Ruisseau-des-Breau[2].

[modifier] Déportation

Icône de détail Article détaillé : Déportation des Acadiens.

Les villages de Pierre-à-Michel et de Beaumont furent détruits par l'armée britannique le 3 septembre 1755, un peu après midi, durant la bataille de Petitcoudiac. Les Acadiens des Trois-Rivières ne furent pas tous déportés. Une résistance se forma, mais la population dût vivre dans des conditions difficiles jusqu'en 1764, quand la Proclamation royale leur permit de venir s'établir sur des terres n'ayant pas été prises par les Anglais. Le premier village acadien post-déportation est La Montain, ou Village-des-Leplatte, en 1766.

[modifier] Retour et développement

Le Village-des-Piau à été fondé en 1769, et le village de Pointe-à-l'Ours l'année suivante.

La première paroisse religieuse du Nouveau-Brunswick, Saint-Thomas, fut fondée à Memramcook en 1781. L'année suivante, l'abbé Thomas-François Le Roux devint le premier prêtre résident. Une nouvelle église fut construite à La Montain.

Le village du Bonhomme Gould, l'actuel quartier Memramcook, fut fondé en 1790.

Le pont couvert de Gayton était autrefois le seul lien entre la Nouvelle-Écosse et le reste du Canada. Entre les années 1800 et 1850, il y avait deux relais près de celui-ci.

Au XIXe siècle, Memramcook vécut un essor économique, aidé par l'ouverture du collège. Entre 1800 et 1925, plusieurs carrières furent exploitées au village, principalement à Beaumont. Le hameau prit de l'expansion, comptant 100 maisons en 1860. La pierre était exporté vers les États-Unis à partir d'un port comprenant quatre quais. Une briqueterie était en opération entre 1880 et 1905. Les carrières ont cessé leur opérations à cause des taxes à l'importation des États-Unis. À Beaumont se trouvait également des mines peu rentables de charbon et d'autres minerais. Des puits de pétrole furent creusés à partir de 1859, eux aussi peu rentables. Il y avait aussi une mine de cuivre, une mine de fer à College Bridge entre 1892 et 1898 et une mine de gypse à Memramcook-Est[3][3].

Des bateaux furent construits à la Prée-d'en-Bas et à Beaumont. Le village a même eu sa propre beurrerie entre 1892 et 1908. Il y eut aussi toute sorte d'autres industries et commerces, aujourd'hui pour la plupart disparus, tels que la pêche sur le fleuve, des moulins, des forges, etc[3].

En 1802, Les évêques de Québec, Denaut et Plessis, projettent d'établir une communauté religieuse à Memramcouke et d’y fonder, en même temps, un collège. Cette tâche devait être confiée aux Pères de la Foi qui avaient comme objectif de ressusciter l'ordre des Jésuites. Cependant le gouverneur général et les lieutenants-gouverneurs provinciaux s'y opposèrent farouchement.

La première Convention nationale acadienne eut lieu à Memramcook en 1881[2]. Le Monument Lefebvre fut construit en 1896. Fondation de la congrégation Notre-Dame du Sacré-Coeur en 1924.

Il y avait des gares à Gayton, College Bridge et à Memramcook. Entre 1929 et 1955, un service d'autobus relia Memramcook à Moncton[3].

Le Collège Saint-Joseph est victime d'un incendie en 1933, la chapelle est épargnée. En 1934, reconstruction du Collège Saint-Joseph. La 10e Convention nationale acadienne eut lieu à Memramcook en 1937. Fondation de la caisse populaire de Memramcook en 1941 et de celle de Pré-d'en-Haut en 1944.

Consolidation des écoles de la vallée en 1955. La 12e Convention nationale acadienne eut lieu à Memramcook en 1957. Construction de l'école régionale en 1958.

L'Université Saint-Joseph devint un campus de l'Université de Moncton en 1963. Fondation de l'Institut de Memramcook en 1966. Le village de Saint-Joseph est incorporé la même année[2].

Memramcook accueillit les 8e Jeux de l'Acadie en 1987[2].

Le village de Saint-Joseph et 7 localités environnantes fusionnèrent en 1995 pour former le village de Memramcook. Memramcook accueillit les premiers jeux de la francophonie canadienne en 1999[2].

[modifier] texte à déplacer

Ouverture de l'école supérieure de Pré-d'en-Haut en 1950.

Premiers cours offerts par le Collège Saint-Joseph à Moncton en 1953.

[modifier] L'affaire des titres de propriété

En 1775, Joseph Frederick Wallet Desbarres acheta la concession dite de la Pointe, comprenant le territoire entre la Petitcoudiac et la Memramcook. L'établissement acadien fut ensuite connu sous le nom de Gautreau Village. La province du Nouveau-Brunswick fut créée en 1784. Deux ans plus tard, les Acadiens vivant sur la rive est de la rivière Memramcook reçurent des concessions du gouvernement. Les premiers baux furent signés entre Desbarres et les Acadiens en 1784, par l'entremise de son agente Mary Cannon. Ceux de la Pointe reclamèrent pour la première fois des titres pour leur terres, en 1786. Les Acadiens de La Pointe firent une deuxième demande pour leur terres en 1792. En 1795, les habitants de La Pointe réclamèrent une nouvelle fois les titres de propriété de leur terres. Le gouvernement provincial confirma le titre de propriété de Desbarres en 1805. Les Acadiens de La Pointe leur envoyèrent une autre pétition à ce sujet en 1808. En 1821, les Acadiens de Beaumont achetèrent leur terres de Desbarres. Ceux de l'Anse-des-Cormier firent de même en 1822. Desbarres décéda en 1824 à l'âge de 102 ans. L'affaire des titres de propriété de Desbarres fut réglée en 1841 et ratifiée en 1842. Le shabitants de la Pointe purent acheter les terres au prix d'un dollar l'acre.

[modifier] Symboles


  1. Village de Memramcook Historique
  2. abcdefg (fr) Village de Memramcook - Dates importantes
  3. abcd Memramcook: Initiation historique