Discuter:Révolte des Boxers

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Il est remarquable de voir comment un mouvement de révolte a conduit à une mise sous tutelle "de facto" d'une Nation, alors que le dessein du mouvement était tout autre; et de constater, par ailleurs, que ce même mouvement a su mettre cette Nation sur le chemin d'une révolution culturelle propre à lui assurer l'indépendance tant espérée... Clément

Sommaire

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LA REVOLTE DES BOXERS


PLAN : INTRODUCTION I LES CAUSES DE LA RÉVOLTE A LES ORIGINES B LES CAUSES a)les causes religieuses b) les causes politiques II LA RÉVOLTE III LES CONSÉQUENCES Conséquences politiques, démographiques, religieuses CONCLUSION



LA REVOLTE DES BOXERS

[modifier] INTRODUCTION

En été 1900, la Chine traverse une très grave crise dans ses relations, crise qui par la suite du mouvement des ″boxers entraîne l’intervention militaire des puissances étrangères et qui a comme conséquences, les massacre de nombreux étrangers et chinois. Les affaires religieuses constituèrent leurs facteurs favorables à la naissance et à la propagation de ce mouvement populaire. Nous pourrons nous demander si cette révolte a permis l’indépendance chinoise vis-à-vis des étrangers de Grande Bretagne, Etats-Unis, Allemagne, France, Japon, Italie, Russie, Belgique, Pays Bas, Espagne, Autriche-Hongrie ? En grand 1 les causes du mouvement 2 la révolte 3 les conséquences

[modifier] I LES CAUSES DU MOUVEMENT

[modifier] A LES ORIGINES

Les acteurs engagés pour cette mission fut une société secrète qui commença en 1770, dans le Chan-Tang qui était anti-dynastique sans que ce but fut publiquement avoué, soutenu par l’impératrice. Elle présente des caractères particuliers : elle est paysanne et liée a la conjoncture agricole ; nationale. Après l’arrestation et l’exécution de leurs premiers chefs, les membres de la « société de boxe de justice et d’harmonie » affichaient les mots d’ordre anti-étrangers et pré-dynastique. Le mouvement devient rapidement populaire dans la province du Tche-li ; En effet, il avait trouvé des conditions favorables à sa propagation. Cette expansion était marquée par l’infiltration des éléments suspects des mauvais sujets et les membres de la société du grand sabre dans leur rang. C’est pour cela que les diplomates étrangers dénoncèrent les boxers comme des rebelles. En plus à partir de l’été 1899, les missionnaires rapportèrent les activités de milices populaire en lui donnant le nom de boxeurs ce qui suscite la tentation entre chrétiens et boxers qui devient de plus en plus aiguë. Cependant jusqu’à la fin du mois de mai 1900 il n’y avait pas eu d’incident graves entre eux excepté la mort de Brooks, missionnaire anglais. Entre temps c’est la suite des rapports tendancieux et des rumeurs alarmantes sur les activités des boxers ainsi que le comportement des diplomates étrangers à Pékin et les soupçons réciproques des ministres étrangers et du gouvernement chinois que la situation empirait et que la crise devint inévitable.

[modifier] B LES CAUSES

Elles furent l’expression du nationalisme chinois, xénophobe, anti-chrétiens et, subsidiairement, pro-dynastique aussi elles furent la réaction du conservatisme devant les invasions des puissances étrangères. a) les causes religieuses Les missionnaires furent moins prudents, maladroits, même agressifs vis-à-vis des populations locales. En soulignant la supériorité du christianisme en insistant sur l’orthodoxie chrétienne, ils offensèrent les lettrés chinois. Ensuite leur incapacité ou leur refus de s’adapter au mœurs chinoises et à l’étiquette du pays et leurs appels aux privilèges des traités et l’intervention de leur gouvernement dans les affaires religieuses avaient créé un climat défavorable pour leur œuvre et posé un problème embarrassant pour le gouvernement chinois qui voyait dans l’évangélisation un risque qui pouvait provoquer la désintégration de la société ébranlé le fondement de la dynastie. En plus pour avoir des résultat dans l’évangélisation des missionnaires faisaient des interventions pour protéger des convertis chinois devant les tribunaux .ces interventions qui mécontentèrent à la fois les autorités responsables des parties intéressées cela a crée des adversaires du christianisme. L’antagonisme entre les convertis et les habitants non chrétien suscita des incidents graves et entraînèrent l’intervention armée des puissances étrangères. C’est ainsi qu’au début mai 1895, des étrangers vinrent envahir la région du Sichuan provoquant des émeutes où 70 églises brûlèrent b) les causes politiques

Avant la guerre sino japonaise la Chine , sans s’allier avec aucune puissance étrangère traita équitablement toutes les puissances. A la suite de la paix de Shimonoseki elle conclut pour la première fois, l’alliance avec la Russie pour s’assurer une garantie éventuelle conte la reprise de l’invasion du Japon ; effrayée de l’action russe elle se tourna vers l’Angleterre en contractant un emprunt pour construire le chemin de fer Chan -hai-kouan -ying-k’eou dans le sud de la Mandchourie. Mais l’Angleterre occupa Wei-hai-Wei sans exaucer les vœux de la Chine. Cette dernière ne pouvait espérer autrement que de voir les grandes puissance par leurs conflits d’intérêt en Chine se neutraliser. Ensuite devant les assauts continuels des puissances, le cabinet de Pékin se trouvait dans une situation intenable. S’il ne pouvait pas arrêter la course aux concessions il trouverait un jour ma Chine pratiquement partagée entre les puissances. Même avant cette échéance , il serait renversé par le peuple mécontent de l’incapacité de son gouvernement à résister aux puissances étrangères , car chaque concession faite par le gouvernement de Pékin à une puissance étrangère qui le menaçait par ces canonnières et ces ultimatum , avait pour effet de diminuer son prestige auprès du peuple chinois et d’accroître l’appétit de ces puissances et à la longue dynastie serait condamnée. De plus ayant renversé un régime qui voulait réformé la Chine pour mieux résister aux puissances, le gouvernement conservateur était psychologiquement , moins disposé à subir les menaces étrangères et plus déterminé à résister à la pression des puissances. C’est pourquoi sitôt qu’elle avait repris le pouvoir , l’impératrice douairière rendit publique une série de mesures destinées à maintenir l’indépendance de la chine.

[modifier] II LA RÉVOLTE

Les événements qui se succédaient faisaient monter la tension entre les protagonistes. Au printemps 1900, les gardes des légions tirèrent sur les Boxers pour les intimider. Les 13 et 14 juin, les boxers se répandirent dans Pékin et Tientsin , tuant les chrétiens et pillant la ville ; Le 10 juin , 2100 soldats étrangers , partis de Tientsin pour défendre les légations de Pékin, avaient dû s’arrêter à mi-chemin. Le 17juin , la flotte étrangères attaquait les forts maritimes de Tientsin. Ensuite le soulèvement Boxer au cour de ce long et chaud été 1900 est l’un des événement les plus célèbre de l’époque , abondamment relaté par les nombreux diplomates, missionnaires et journalistes qui restèrent assiégés sous un tir presque incessant pendant huit semaines (du 20 juin au 14aout ), dans le quartier des légation de Pékin. Il y avait là environ 475 civils étrangers, 450 soldats de huit nations, près de 3000 chrétiens chinois, ainsi que 150 chevaux de courses qui les alimentaient en viande fraîche. Alors que des rumeurs prétendaient qu’ils avaient tous étaient tués, une armée internationale parvint à les délivrer, non sans mal . L’impératrice douairière, remorquant l’empereur derrière elle pour plus de sûreté , s’enfuit à Sian en charrette. Les forces alliées pillèrent totalement Pékin . L’empereur Guillaume II avait envoyé un maréchal qui terrorisait les villes alentour, où plusieurs milliers de chrétiens chinois avaient été massacrés ; 250 étrangers, surtout des missionnaires, avaient été tués en Chine du Nord. La vengeance était dans l’air. Mais les gouverneurs généraux des provinces , qui avaient dirigé le Mouvement des activités à l’occidentale, prirent en main cette nouvelle crise. Li Hung-chang à Canton, Chang Chih-tung à Wuhan et leurs pairs avait décidé en juin d’ignorer purement et simplement la déclaration de guerre de Pékin. Ils déclaraient que tout cela n’était qu’une « rébellion Boxer » et garantissaient la paix en Chine centrale et en Chine du sud, pourvu que les troupes et les navires de guerre étrangers se tinssent à l’écart. La feinte réussit . Les puissances impérialistes préférèrent garder intact le système des traité et avec lui les paiements de la dette extérieure de la Chine. C’est ainsi que la guerre de 1900, la quatrième et la plus importante des guerres de la Chine contre les puissances occidentales au XIXè siècle, resta localisée en Chine du Nord.

[modifier] III LES CONSÉQUENCES

Conséquences politiques, démographiques, religieuses Celles-ci sur le point démographique furent lourdes près de 30 000 chinois chrétiens furent assassinés, moins de 300 étrangers et un nombre inconnu de Boxers périrent dans les combats. L'empire sortit du conflit à genoux, humilié et mis de facto sous tutelle étrangère (les postes étaient par exemple placées sous le contrôle de fonctionnaires français, les douanes sous celui des britanniques). Cette défaite contribuera par ailleurs à renforcer le sentiment pro-républicain au sein de la population, qui aboutira dix ans plus tard à la chute de la dynastie Qing et à la proclamation de la république de la Chine. Le pays resta occupé et dut payer des réparations jusqu'au début des années 1930 La Russie augmenta son emprise sur les territoires du nord-est mandchou, jusqu'à la conflagration de 1905 contre le Japon. Le 16 janvier 1901, les autorités chinoises qui avaient fui, capitulent. Ils acceptent les exigences étrangères, qui sont consacrées dans un protocole signé le 7 septembre 1901 par les représentants de onze puissances, le prince Qing. Les principaux coupables sont punis de mort ou bannissement Ce protocole foule aux pieds de la souveraineté chinoise. Les clauses relatives aux importations d’armes, destruction des forts, au stationnement des troupes étrangères, aux examens, sont des ingérences flagrantes dans les affaires intérieurs du pays . En opérant, pour une longue période, une énorme ponction sur les ressources financières nationales, le paiement de l’indemnité enleve à la Chine la possibilité d’un réel développement économique. Avec une force armée , un droit de regard sur les finances et l’administration, le corps diplomatique à Pékin devient un super gouvernement qui décide au dessus de la cour, du sort de l’empire.

De plus, la violence des boxers ,exagérée encore par toute une littérature et une imagerie à sensations, fait voir à la Chine sous un jour barbare. La terreur qu’elle inspire alimente le racisme des Occidentaux, le hantise du « péril jaune », qui , consciemment ou non , n’a cesse jusqu’à nos jours d’influencer la conception que beaucoup d’Européens et d’Américains se font de la Chine et des rapports avec elle. Mais encore, l’humiliation infligée par les étrangers et les atrocité commises par les troupes ont laissé à la population chinoise des souvenir qui ne sont pas encore estompés aujourd’hui . Parmi l’élite chinoise d’alors , ceux qui avaient appuyé l’action des boxer passent du m épris et de l’orgueil à une crainte servile des étranger . Chez ceux qui avaient désapprouvé les m étude des boxers, se mêlent la honte de voir exposé l’obscurantisme des masses, accusés d’avoir donné aux étranger l’occasion de nouveaux empiétement l’administration en mime temps que l’hospitalité envers la force occidentale. Enfin tout cet héritage affectif des événement de 1900-1901 a contribué à accentuer les conséquences des préjudices économique et politiques que subissait la Chine. Agressivité, conflits, humiliation et haine se sont accumulés à partir de la peur et de la méfiance qui formaient la base de cet héritage, sorte de vis fondamental dont aujourd’hui encore les relation entre la Chine et l’Occident ne se sont pas entièrement dégagées.

[modifier] CONCLUSION

Pour conclure, nous dirons que même si les Boxers ont surtout lutté contre les étrangers ,leur programme social ne paraissait pas avoir dépassé une redistribution élémentaire du butin enlevé chez les riches et un mot d’ordre , « protéger le peuple », destiné surtout à faciliter le ravitaillement auprès des simples paysans. L’alliance avec les Qing a certainement entravé l’expression de revendications sociales. Toutefois, les motifs réels et le processus psychologique grâce auxquels les chefs boxers ont adoptés l’ordre fu Qing mie yang, et leur troupes l’ont accepté, restent mystérieux. D’autant plus le mouvement des boxers se place sur la ligne de partage entre deux ères historiques : le moyen age chinois c’est-à-dire la société pré industrielle et les temps modernes. La mentalité des boxers imprégné de religion et de magie , leur entraînement militaire et leur arme reste moyen âgeux. C’est dans la mesure où ils incarnent une sorte de défense contre la modernisation , empruntant des concepts généreux de la société traditionnelle , qu’ils rallient les suffrages des privilégies de cette société. Néanmoins dans ce monde du début du XXé siècle , ils représentent aussi et surtout le premier grand mouvement contre le colonialisme moderne. Ils manifestent l’existence et la force du nationaliste populaire chinois, devant lequel les puissances occidentales renoncent désormais à envisager un partage territorial de la Chine.

[modifier] BIBLIOGRAPHIE :

  • BASTID M, BERGÈRE MC, CHESNEAUX J., De la guerre franco-chinoise à la fondation du parti communiste chinois 1885-1921, Hâtier université, Paris, 223 p
  • FAIRBANK J., la grande révolution chinoise, histoire, histoire Flammarion, Paris, 548 p
  • MOURRE M., dictionnaire encyclopédique d’histoire, Larousse, Paris, 710 p
  • ROUX A., la chine au XXème siècle, Armand Colin, St Just la Pendue, 192 p
  • VALLAUD D., dictionnaire historique, fayard, Paris, 1016 p
  • Pierre LOTI, Les Derniers Jours de Pékin (1902)