Réserve naturelle nationale de la grotte et des pelouses d'Acquin-Westbécourt et des coteaux de Wavrans-sur-l'Aa

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La Réserve naturelle nationale de la grotte et des pelouses d'Acquin-Westbécourt et des coteaux de Wavrans-sur-l'Aa est une réserve naturelle, pour partie ancienne réserve naturelle volontaire (régionale) devenue le 5 mars 2008 réserve naturelle nationale (sur environ 54 ha)[1].

Sommaire

[modifier] Localisation

Cette réserve est située dans le Pas-de-Calais, en aval de la région de l'audomarois, dans le bassin de l'Aa.

[modifier] Communes concernées

[modifier] Histoire du site et de la réserve

La réserve est axée sur deux pôles,

[modifier] Ecologie (Biodiversité, intérêt écopaysager…)

Le site abrite de nombreuses espèces patrimoniales, dont des orchidées. Il constitue un élément important de la Trame verte régionale.

[modifier] Flore

[modifier] Faune

[modifier] Invertébrés, insectes

[modifier] Poissons

[modifier] Oiseaux

[modifier] Mammifères

[modifier] Reptiles et amphibiens

[modifier] Champignons, lichens et autres organismes remarquables

[modifier] Etat, pressions ou menaces, réponses

Les ruissellement ou retombées (via les eaux météoritiques) d'engrais ou pesticides émanant des cultures ou traitement des bords de routes des zones périphériques comptent parmi les facteurs de pression, de même que la surfréquentation (canalisée par divers aménagements).
Les chauve-souris sont particulièrement vulnérables au dérangement.
La chasse est un facteur de dérangement et de pollution par le plomb (source de saturnisme animal).

[modifier] Espèces invasives

[modifier] Degré de fragmentation écologique

La voie communale n° 6 (de Boisdinghem à Acquin) et la route départementale 208 contribuen à fragmenter le site, mais sont inclus dans le périmètre de la réserve, ce qui donne la possibilité au gestionnaire d'y proposer une gestion plus écologique et donc différentiée).
La zone est relativement épargnée par toute pollution lumineuse directe (facteur potentiel de fragmentation écologique de l'environnement nocturne, mais le halo de la ville voisine de Saint-Omer et d'Arques y sont très perceptibles.

[modifier] Administration, Plan de gestion, règlement..

Le préfet organise les conditions de gestion de la réserve conformément aux articles R. 332-15 à R. 332-22 du code de l'environnement.

L'accès à la grotte est réglementé par le préfet, et il est totalement interdit lors de la période d'hibernation des chiroptères (sur des périodes fixées par le préfet, en cohérence avec le plan de gestion, après avis du conseil scientifique régional du patrimoine naturel).

La chasse est autorisée sur une partie du site et selon des conditions fixées par arrêté préfectoral.
Le feu, la cueillette de végétaux ou champignons et les activités sportives, ainsi que la collecte de roches, de fossiles et de minéraux sont interdites dans la réserve (avec exception motivée pour le feu ou la collecte (pour limiter des populations animales ou végétales invasives ou surabondants dans la réserve, après avis du conseil scientifique régional du patrimoine naturel).
Le pâturage est utilisé pour la gestion de certains milieux, conformément aux objectifs du plan de gestion de la réserve. Les intrants et la charge de pâturage peuvent être réglementés par le préfet.
Le préfet peut prendre, après avis du conseil scientifique régional du patrimoine naturel, toutes mesures compatibles avec le plan de gestion en vue d'assurer la conservation d'espèces animales ou végétales ou la limitation d'animaux ou de végétaux surabondants dans la réserve. Les espèces animales ou végétales exogènes sont éliminées selon les moyens recommandés par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel.

[modifier] Outils et statut juridique

  • JO du 5 mars 2008.

[modifier] Intérêt touristique

  • Sentiers de découvertes avec observatoires, accessibles toute l'année, et accessibles aux handicapés. D'autres sites de grands intérêt écologiques peuvent être visités à proximité.

[modifier] Galerie de photo

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. JORF n°0057 du 7 mars 2008, page 4234