Réseaux de résistance

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Réseaux de résistance est un mouvement révolutionnaire de très courte durée qui a précédé le FLQ au Québec. C'est au sein de ce groupe que Raymond Villeneuve, Gabriel Hudon et Georges Schoeters se sont rencontrés.

[modifier] Quelques actions du Réseau de résistance

Notons quelques faits de ce groupe durant 1963 :

  1. À Saint-Sauveur, ils ont badigeonné les affiches anglaises avec des "Québec libre". Plusieurs Red Ensign et des Union Jack ont d'ailleurs été jetés aux vidanges (à la poubelle, aux ordures).
  2. Certains, trouvant que peindre des "Québec libre" n'était pas assez révolutionnaire, ont décidé de passer à des actions plus radicales. Une petite gare du Canadien National fut incendiée à Saint-Laurent, une station d'attente fut aussi brûlée à Mont-Royal. Deux jours plus tard, trois camions de la même compagnie furent brûlés. Ces opérations visaient Donald Gordon, le président du Canadien National, qui avait affirmé que les francophones étaient trop incompétents pour se retrouver sur le conseil d'administration du CN.

Toutefois, le Réseau de résistance sera de courte durée, certains croyant le groupe infiltré par un agent provocateur. Villeneuve, Hudon et Schoeters ont donc quitté le groupe pour fonder le Front de Libération du Québec.

[modifier] Livres sur le sujet

Peu de livres traitent du sujet.

  • Louis Fournier. FLQ. Histoire d'un mouvement clandestin. Montréal. Éditions Lanctôt. 1997.
  • Gabriel Hudon. Ce n'était qu'un début. Ou la petite histoire du FLQ. Montréal. Parti Pris. 1977.