Réseau radical

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Le Réseau radical était un pôle de réflexion nationaliste révolutionnaire et solidariste. Fondé en juin 2002, il s'inscrivait dans la lignée idéologique de structures comme l'Organisation lutte du peuple, les Groupes action jeunesse, les Groupes nationalistes révolutionnaires et Nouvelle résistance.

Certains de ses fondateurs étaient issus de la fraction nationaliste révolutionnaire d'Unité radicale[1]. qu'ils avaient quitté en avril 2002.

Le Réseau radical qui rejettait catégoriquement le clivage gauche-droite puisait ses références idéologiques à la fois dans la pensée d'Alexandre Douguine, de François Duprat, de Jean Thiriart, de Julius Evola, mais aussi de socialistes tels que Louis Auguste Blanqui, etc. Les activités du Réseau étaient coordonnés par le CSR (Conseil solidariste radical).

Il se prononçait en faveur d'un projet politique et de réflexion s'inscrivant dans une position anticapitaliste, sociale et solidariste, anti-américaine et anti-sioniste, de préservation des différences culturelles des peuples dans un bloc eurasien.

Par ailleurs, le Réseau radical soutenait les luttes d'indépendance nationales et les régimes anti-impérialistes. Par exemple soutien à Saddam Hussein et à la guérilla irakienne, à la Palestine, à la République islamique d'Iran, à la République de Serbie-et-Monténégro, au Président du Venezuela Hugo Chavez, à Carlos, etc.

Le Réseau radical a été dissout par ses initiateurs durant le premier trimestre 2006. Certains de ses membres ont alors créé l'association « Les nôtres ».

Le symbole du Réseau radical était le trident. Son organisation de jeunesse (dissoute elle aussi) avait pour nom Jeune dissidence.

[modifier] Notes et références

  1. Mouvement dont un sympathisant, Maxime Brunerie, a tenté d'assassiner le président de la République française Jacques Chirac le 14 juillet de la même année. Dans trois textes publiés peu après l'attentat sur le site voxnr.com (« Pathologie mentale et crétinisme politique (2) », « Retour en Absurdie » et « Game over »), les animateurs du Réseau radical ont clairement signalé qu'ils dénonçaient cet acte et n'étaient pas solidaires de son auteur.
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