Réseau express de l'aire urbaine lyonnaise

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Le Réseau express de l'aire urbaine lyonnaise (ou « Real ») est un projet d'amélioration et d'unification des lignes ferroviaires de transport en commun de l'aire urbaine de Lyon.

Sommaire

[modifier] Historique

Ce projet résulte du Schéma régional des transports de 1997 défini sous la présidence de Charles Millon et du projet d'« horaire cadencé Rhône-Alpes 2008 » initié par plusieurs entités : région Rhône-Alpes sous la présidence d'Anne-Marie Comparini, Communauté urbaine de Lyon, Sytral et SNCF, ainsi que par plusieurs départements et communautés d'agglomération[1]. Il faut noter que les associations d'usagers (notamment la FNAUT) est absente des débats et qu'il n'y a eu aucune concertation publique sur l'opération. Ce projet est en cours de déploiement et devrait s'achever en 2010.

[modifier] Le projet

Parfois surnommé « RER à la lyonnaise »[2], le projet consiste principalement en un cadencement des TER, une réorganisation des gares et la création d'une nouvelle halte ferroviaire près de la station de métro Jean Macé de Lyon[3], ainsi que d'une intégration tarifaire, de par un zonage (sur le même mode que le RER parisien) et un abonnement unique (carte OuRa) permettant d'emprunter les TER, les autobus départementaux [4] et le réseau des Transports en commun lyonnais (TCL). La différence entre le Schéma régional des transports de 1997 et le projet actuel réside dans l'amélioration substantielle du matériel ferroviaire et de la mise en place de pôles d'échanges (avec le renforcement des dessertes par autocars, notamment sur les dessertes Beaujeu-Belleville, Salles-Arbuissonnas-Villefranche-sur-Saône et Condrieu-Vienne).

La première ligne ferroviaire à bénéficier de « Real » est la ligne Mâcon-Vienne qui a vu une ébauche de cadencement début 2007. Les premières bonnes qui permettent de valider la carte OuRa ont été installés à Vienne en juin 2006. Fin 2007, le cadencement a été généralisé à l'ensemble des lignes TER de la région.

Le périmètre de REAL est composé de quatre-vingts gares et onze axes ferroviaires. Le projet est découpé en vingt-et-une actions et six grands projets :

[modifier] Financement

Selon le président du conseil général du Rhône, Michel Mercier, « on est tous d'accord pour organiser de façon rationnelle nos transports. Il devrait y avoir dans un premier temps une carte d'abonnement commune, mais il faudra se pencher rapidement sur la question du financement. Il est tout à fait normal que chacun paie par rapport au niveau du service »[5]. Cette remarque induit la participation active des départements voisins (Ain, Loire, Isère) au financement de l'opération. Michel Mercier indique « On a déjà de bons retours ».

[modifier] Conséquences

Outre, un accroissement attendu du trafic, les conséquences de la mise en place du projet peuvent être nombreuses :

  • L'agence d'urbanisme de Lyon a mené une étude commandée par la Région Rhône-Alpes, le Grand Lyon et le Sépal, pour connaître l'impact de la mise en place du projet. L'objectif est de mesurer les potentiels d'urbanisation à proximité immédiate des gares, ainsi qu'à l'échelle de la zone de rabattement en voiture ou en transports collectifs autour des gares. Les premières opérations ont été initiées dès 2005, notamment autour de la gare d'Anse qui a été déplacée pour desservir la ZAC du Pré au moutons. Un parking de vingt-huit places aménagées à la gare de Saint-Maurice-de-Beynost, quatre-vingts places à Saint-Germain-au-Mont-d'Or et cent-dix à la gare de Villevert-Neuville.

[modifier] Notes

  1. Multitud.org site officiel des transports en commun de la région urbaine de Lyon, consulté le 28 août 2007.
  2. Le Patriote (journal local), consulté le 28 août 2007.
  3. [pdf] Document officiel de la Communauté urbaine de Lyon, consulté le 28 août 2007.
  4. Site officiel du Rhône (département) recensant de nouvelles lignes de car en décembre 2006.
  5. Le Progrès, 22 mai 2006