Discuter:Résurgence de Port-Miou

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Indépendamment de l'intérêt que représente tout travail de recherches sur ce site des Calanques, il ne semble pas, sauf argument nouveau, que le potentiel hydraulique de cette aquifère soit mieux connu qu'il ne l'était à la fin des travaux du Syndicat de recherches de Port Miou en 1978 (Précisons que le Bureau d'Ingénieurs Conseils Coyne et Bellier était également membre du dit Syndicat). Une exploitation de cette ressource exige, quel qu'en soit l'usage, des mesures précises de débit sur un cycle hydrologique complet, et si possible plusieurs. Il semblerait que l'on en reste au niveau d'estimation. cela n'est pas suffisant pour une étude de faisabilité. Le papier résumant l'article est prudent dans ces estimations sur l'importance de l'impluvium réel. C'est effectivement plus sage que les annonces faites précédemmnt dans une note à L'Académie des Sciences et il y a quelques jours dans les journaux "La Provence" et "Le Figaro", inspirées semble-t'il du Professeur Gilli, annoncant un débit moyen de 7 m3/s et un impluvim de 1000km2 ! sur quelles bases? Ces articles présentaient M Gilli comme le "découvreur" de l'origine de la salinité des eaux saumâtres de la résurgence de Port-Miou. Pour la véracité des faits rappellons que les analyses faites dès les années 1970, conjointement par les laboratoires du BRGM et de la Société des Eaux de Marseille avaient conlu à l'origine marine de ces eaux des sels contenus dan ces eaux. Il est vrai qu'ultèrierement des discussions assez fumeuses, sans justifications sérieuses, avaient relancé l'hypothèse d'une possible contamination par des évaporites. Les analyse isotopiques faites par le laboratoire d'Avignon du Professeur Blavoux ont bien entendu confirmé l'origine marine de cette contamination. Il ne s'agit donc pas d'une "découverte" mais tout au plus d'une confirmation. Une mise au point a été adressé au Figaro par M Bernard Tardieu, Président du Bureau "Coyne et Bellier'", Vice Président de l'Association "Cassis - La Rivière Mystérieuse". M Tardieu, cogérant du Syndicat de Port Miou, était également le concepteur des barrages expérimentaux, dont parle l'article, construits dans la galerie de PortMiou. Pour une bonne information nous confirmons que l'Association "Cassis - La Rivière Mystérieuse"(C-RM). a été crée sous l'impulsion de M JP Teisseire, Maire de Cassis. L'objet de cette Association est d'étudier la faisabilité d'une exploitation de ces ressources pur la prévention contre les incendies de forêts qui menacent périodiquemnt cette commune. Cette suggestion d'une exploitation à cet usage avait déjà été présenté aux autorités compétentes par le Syndicat, lorsqu'est apparu qu'une utilisation de ces ressources qui auraient nécéssité une désalinisation préalable pour la consommation humaine était irréaliste compte tenu des possibilités offertes par le Canal de Marseile et le Canal de Provence.

             "Cassis -La Rivière Mystérieuse" 

Bernard Tardieu, Vice Président "C-RM", Président de "Coyne et Bellier".Louis Potié,Président "C-RM"


La dernière phrase de l'article "Ces boues rouges dont les effets sur le milieu marin sont régulièrement dénoncées par les associations écologistes ont donc aussi un effet sur le milieu continental." me parait déplacée et inexacte et je souhaite la supprimer. Pour les raisons suivantes : - l'impact sur le milieu marin des "boues rouges" fait l'objet depuis 1995 d'un suivi scientifique indépendant qui dans toutes ses études a conclu à l'absence totale d'impact sur l'écosystème marin : on trouvera tous les rapports annuels du Comité Scientifique de Suivi à l'adresse suivante http://www.alcan-gardanne-environnement.fr/ - malgré cette absence d'impact, dans le cadre de la convention de Barcelone, Pechiney (maintenant Alcan) s'est engagé à arrêter en 2016 tout rejet en mer et a engagé des sommes importantes dans la mise en oeuvre d'alternatives. Dans cette démarche tout comme dans celle du comité scientifique de suivi, la plus grande transparence est de mise et il est inexact de laisser entendre que les associations écologiques nous montreraient du doigt. - c'est sur les indications d'un des anciens membres du comité scientifique de suivi, le Pr Arnoux, expert en sédimentologie, que le titane a été choisi comme traceur pour démontrer l'existence du siphon profond. Les concentrations sont infimes, l'eau de mer contient des quantités considérables de tas d'autres impuretés, dire qu'il y a un impact sur le milieu continental des rejets en mer est une exagération et une dramatisation sans grand intérêt.

Isabelle Raignault Alcan Gardanne