République indépendante d'Ezo

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蝦夷共和国
(Ezo kyōwakoku) ((ja))

(République indépendante d'Ezo)
1868 — 1869
République éphémère
Drapeau

Création 25 décembre 1868
Dissolution 27 juin 1869

Capitale Hakodate
Langue(s) Japonais
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Entité précédente
Shogunat Tokugawa
Entité suivante
Hokkaidō
République d'Ezo
Langue Japonais, Ainu
Capitale Hakodate
Région Hokkaidō, Japon
Président Takeaki Enomoto
Vice-président Tarō Matsudaira
Ministre de la Marine Ikunosuke Arai
Ministre des Armées Keisuke Ōtori
Ministre des Armées assistant Toshizō Hijikata
Magistrat de Hakodate Naoyuki Nagai
Assistant du magistrat de Hakodate Saburōsuke Nakajima
Magistrat d'Esashi Shirōjirō Matsuoka
Assistant du magistrat d'Esashi Masanoshin Kosugi
Magistrat de Matsumae Katsutarō Hitomi
Ministre des Finances Michiaki Enomoto
Commandant des navires de guerre Gengo Kōga
Commandant de l'infanterie Sakuzaemon Furuya

La république indépendante d’Ezo (蝦夷共和国 Ezo Kyōwakoku) est un État éphémère, qui a existé au Japon au XIXe siècle.

Sommaire

[modifier] Histoire

Après leur défaite à la guerre de Boshin, les troupes shogunales conduites par l'amiral Takeaki Enomoto prennent la fuite et s'installent sur l'île de Hokkaidō (Ezo). Ils sont plusieurs milliers de soldats et sont accompagnés par le Français Jules Brunet qui avait été chargé de moderniser l'armée du shogun. Ils fondent la république d'Ezo officiellement le 25 décembre 1868.

Pendant l'hiver qui suit, une fortification des défenses du sud de la péninsule de Hakodate a lieu. Le système de défense est verrouillé par la forteresse Goryōkaku et par le Benten Daiba.

De leur côté, les forces impériales consolident leurs positions du nord de l'île de Honshū et amènent sept mille hommes de plus pour se préparer au combat. Les forces impériales progressent vite vers Ezo et gagnent la bataille navale de Hakodate, et encerclent ensuite la forteresse Goryōkaku. Takeaki Enomoto décide alors de se rendre le 30 juin 1869.

Takeaki Enomoto est emprisonné mais libéré en 1872, il devient ambassadeur en Russie.

[modifier] Forces armées

Les troupes sont organisées sous commandement franco-japonais. Les deux commandants sont Jules Brunet et Keisuke Ōtori. Les troupes ont été divisées en quatre brigades, commandées chacune par un officier français (Fortant, Le Marlin, Cazeneuve, Bouffier). Les quatre brigades sont divisées en huit demi-brigades toutes commandées par un officier japonais.

[modifier] Fonctionnement et symboles

Le 25 décembre 1868, la république d’Ezo est fondée sur le modèle constitutionnel américain. Son territoire comprend l'île de Hokkaidō (Ezo), sa capitale est la ville de Hakodate et la forteresse de Goryōkaku. Takeaki Enomoto est élu sōsai, c’est-à-dire président de la république et chef de guerre (sōsai est le plus haut grade dans les arts martiaux du Japon). Tarō Matsudaira prend lui le grade de vice-président de cette république. Toshizō Hijikata a lui obtenu le poste de ministre des Armées.

Le drapeau est sur fond azur avec une fleur de chrysanthème — symbole de l'empereur — mais la fleur impériale est frappée d'une étoile rouge à sept branches, symbole de la nouvelle république remplaçant l’empire.

[modifier] Voir aussi

Dans la fiction