Quartier chinois de Montréal

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45° 32′ 25″ N 73° 37′ 40″ W / 45.540143, -73.627882

Quartier chinois de Montréal

Quartier chinois de Montréal
Quartier chinois de Montréal

Administration
Pays
Province
Canada Canada
Québec Québec
Ville Montréal
Statut Quartier
Arrondissement Ville-Marie
Quartiers
Fondateur
Date

1877
Constitution
Maire
Mandat

Site officiel de Quartier chinois de Montréal
Démographie
Population hab. ()
Densité hab./km2
Gentilé
Langue(s) Français, Chinois
Géographie
Superficie km2
Latitude
Longitude
45° 32′ 25″ Nord
         73° 37′ 40″ Ouest
/ 45.540143, -73.627882
Lieux d’intérêts
Montréal souterrain, station Place-des-Arts, station Place-d'Armes, Complexe Guy-Favreau, Vieux-Montréal, Holiday Inn chinois


Le Quartier chinois de Montréal est situé entre la rue Viger, la rue Saint-Urbain , le boulevard René-Lévesque et le boulevard Saint-Laurent. La rue de La Gauchetière est une rue piétonnière où l'on retrouve de nombreux restaurants et commerces. À l'intersection des rues Gauchetière et Clarke, le Montréal souterrain, de même que le métro, station Place-des-Arts, sont accessibles via le Complexe Guy-Favreau. Le métro Place-d'Armes est situé entre le Quartier chinois et le Vieux-Montréal, près de l'hôtel de la chaîne Holiday Inn dont l'architecture comporte des éléments chinois.

Église de la mission catholique chinoise dans le Quartier chinois de Montréal
Église de la mission catholique chinoise dans le Quartier chinois de Montréal

Les origines du quartier chinois remontent aux années 1860, l’époque où le peuple du dragon a débuté son histoire au Canada en contribuant à l’établissement du chemin de fer. Ces chinois, majoritairement des cantonais, ont progressivement établi dans le secteur autrefois résidentiel. Par la suite, un afflux de l’immigration asiatique au cours des affrontements de la Guerre Froide apporta des influences vietnamiennes au quartier chinois. La forte concentration de chinois dans le secteur commençait ainsi à perdre du poil alors que les immigrés choisissaient de s’installer dans les banlieues de la métropole. Toutefois, l’enclave poursuivait son développement à pas gigantesques vers la fin du siècle lors du début de la libéralisation de l’économie chinoise et du retour de Hong Kong à la Chine. Les hommes d’affaires, craignant un resserrement du contrôle chinois sur la péninsule, transféraient leurs capitaux monétaires au Canada tout en collaborant dans des projets du quartier chinois. Dernièrement, un second quartier chinois a vu le jour dans la ville de Brossard où vingt pour cent de la population déclarent être d’origine chinoise.

Outre ses activités économiques dans le secteur, le quartier chinois participe quotidiennement dans le rapprochement des liens communautaires. Les locaux et bureaux d’innombrables journaux, organisations et associations chinois du Québec sont aménagés dans les immeubles du quartier. Aux environs du quartier chinois se situe également la plus grande école chinoise de Montréal (environ 1500 élèves) de même que l’église de la mission catholique chinoise. Le gouvernement du Canada a investi dans l’installation d’un hôpital chinois et d’un nouveau centre communautaire, qui offre une gamme variée d’exhibitions et des programmes culturels.

[modifier] Commerces

Le Quartier comporte plusieurs épiceries, restaurants et magasins spécialisés, par exemple, dans les mangas. La plupart des commerces sont spécialisés dans l'alimentation et la gastronomie chinoises; entre autres, s'y trouvent des pâtisseries chinoises. De plus, on y retrouve des commerces spécialisés dans la cuisine vietnamienne. Le quartier est souvent très occupé, et trouver un stationnement est plutôt difficile.

Vu sa situation dans l'arrondissement de Ville-Marie, le Quartier chinois y reçoit beaucoup de touristes. Certains de ses restaurants sont très réputés, et voire même abordables, afin d'attirer les visiteurs d'affaires des centres de convention adjacents: (Palais des congrès de Montréal, Centre de commerce mondial de Montréal).

[modifier] Histoire

La Chine a offert à la ville de Montréal deux portes et qui, aujourd'hui, ornent le boulevard Saint-Laurent, aux intersections du boulevard René-Lévesque et à celle de la rue Viger.

[modifier] Voir aussi

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