Discuter:Prohibition de l'inceste

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Quelles sont les sociétés ou le tabou de l'inceste est un non-dit ? J'aimerai avoir au moins deux exemples (pour qu'on puisse garder le 'les'), car si il y a un tabou, il y a un dit. Un tabou, c'est une interdiction, et comme par nature, un interdit doit être signifié (par un mythe bien évidemment) archeos 28 avr 2004 à 16:43 (CEST)

Heu je ne suis pas spécialiste mais j'ai l'impression qu'un tabou c'est justement une interdiction non-dite, qui n'est pas clairement exprimée: les parents ne disent pas clairement à leurs enfants "ne couchez pas ensemble", mais s'ils surprennent l'un dans le lit de l'autre ils l'enguelent sans trop oser dire pourquoi, juste un "vas dans TON lit, chacun SON lit". Peut-être que le fait qu'il y ai un mythe est une façon de dire, mais c'est une façon détournée, symbolique, par très claire (moins qu'une règle ou une loi explicite écrite sur le marbre par exemple). Donc l'expression "tabou non-dit" ne me choque pas outre mesure, à part peut-être le coté légèrement tautologique. .: Guil :. causer 22 février 2006 à 09:30 (CET)

[modifier] la prohibition de l'inceste est une hypothèse (revoir l'article en conséquence)

Cette présentation de la théorie de l'inceste ne me semble pas tout à fait pertinente, car elle affirme l'universalité de ce phénomène, chose qui est tout à fait discutable et controversée.

Les traveaux de l'anthropologue Claude Meillassoux exposés dans son ouvrage femmes, greniers et capitaux concluent que la prohibition de l'inceste ne découle pas de la nature humaine (existe-t-elle?) mais du droit et de la morale. En effet, toutes les socités humaines ne posèdent pas la prohibition de l'inceste :

  • c'est le cas de sociétés hawaïennes (relation sexuelles frère/soeur)
  • dans les prestigieuses dynasties tel que celles des pharaons égyptiens qui veulent conserver la puerté du sang (relation sexuelles frère/soeur parent/enfant)
  • dans la grece antique, relation sexuel père/fils courante comme rite initiatique à l'age de la puberté.
  • dans les société où les enfants ne sont pas élevés par leurs parents, il n'y a pas de notion de famille et donc pas de possibilité de reconnaitre ses parents biologiques et ainsi incohérance de la notion d'inceste.

De plus les explorateurs, ethnologues ou anthropologues présent dans d'autres sociétés que la leur ne perçoivent pas toujours les faits d'inceste (le phénomène d'inceste peu être répendu sans être visible), ou ne le relatent pas (par sympathie pour les populations avec qui l'on a vécu pendant un certain temps)

Je souhaiterais donc modifier cet article (et principalement l'entête) en présentant ce concept comme une hypothèse antropologique avencée par les fonctionnalistes et les structuralistes.

--01.C 23 janvier 2007 à 23:34 (CET)

La première phrase est clairement à virer, le reste de l'article me paraît bon globalement : on y trouve les écarts entre la pratique et la règle, on y évoque définitions parfois très éloignées de l'inceste. Mais vas-y, fais tes ajouts, références les, et on verra ensuite. Archeos ¿∞? 24 janvier 2007 à 13:39 (CET)

« la prohibition de l'inceste présent dans toutes les sociétés, puisqu'on peut considérer que la société naît avec la définition de l'inceste. » !!!???

C'est une hypothèse avencée par quelques courants de pensés ayant universalisé ce concept "à la hate" et en tout cas sans études exhaustives sur la question.

Sur ce je renouvelle ma critique, voir plus haut.

--01.C 14 mars 2007 à 18:22 (CET)