Première circonscription de l'Essonne

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La première circonscription de l'Essonne est représentée dans la XIIIe législature par Manuel Valls, député PS et maire d'Évry. Son suppléant est Carlos Da Silva.

Sommaire

1 Description géographique et démographique
2 Description politique
3 Historique des résultats
4 Voir aussi

[modifier] Description géographique et démographique

La première circonscription de l'Essonne est située dans le nord-est urbanisé du département. Centrée autour des villes d'Évry et de Corbeil-Essonnes, la circonscription regroupe des zones situées en ville nouvelle et en grande banlieue parisienne. Elle est composée des cantons suivant :

D'après les chiffres du recensement de 1999, la circonscription était alors peuplée de X habitants.

[modifier] Description politique

Circonscription regroupant des banlieues populaires, et constituée d'un grand nombre de quartiers défavorisés, comme Les Pyramides à Évry ou Les Tarterêts à Corbeil, la première circonscription de l'Essonne est une circonscription résolument à gauche.

Ainsi, depuis le redécoupage de 1988, celle-ci s'est toujours imposée dans la circonscription, aisément en cas de vague rose nationale (60% en 1988 et 57% en 1997), et plus difficilement en cas de vague bleue (50,19% en 1993 et 52,97% en 2002). Enfin, il faut noter la forte présence du Front national, qui atteint jusqu'à 19,28% des voix en 1997, sans réussir toutefois à provoquer une triangulaire.

Manuel Valls, membre médiatique du parti socialiste, par ailleurs maire d'Évry depuis 2001, est le député de la circonscription depuis 2002. Elu relativement difficilement en 2002 face à l'industriel Serge Dassault, maire UMP de Corbeil-Essonnes, dans un contexte national de défaite de la gauche, Manuel Vals a été réélu triomphalement en juin 2007 avec plus de 60% des suffrages, face à la candidate de droite Cristela De Olivera. Il s'agit de loin du meilleur score de la gauche en Essonne.

Seule la commune plutôt aisée de Bondoufle semble avoir résisté à la vague rose locale. Les communes de Courcouronnes, de Lisses et surtout Corbeil-Essonnes, pourtant détenues par la droite, ont majoritairement accordé leurs suffrages au candidat socialiste, et ce dans un contexte national de victoire de la droite.

Sur les quatre cantons de la circonscription, trois sont à gauche contre un acquis à la droite: les cantons d'Evry-Nord et d'Evry-Sud sont détenus par le Parti socialiste (dont le président du Conseil général Michel Berson pour celui d'Evry-Nord), soulignant au passage l'hégémonie de ce parti sur la capitale essonnienne, tandis que celui de Corbeil-Essonnes ouest (canton qui comprend aussi la commune de Villabé) est représenté par le communiste Bruno Piriou, dans une commune de tradition ouvrière, longtemps fief du parti communiste, avant de devenir en 1995, celui de l'UMP Serge Dassault. Le canton de Corbeil-Est (le centre ville plus les quartiers environnants) est détenu par jean-Michel Fritz, premier maire-adjoint UMP de la commune.

Dans ce contexte, la gauche semble avoir de beaux jours devant elle, dans une circonscription qui depuis de nombreuses années, lui est systématiquement acquise.