Pouillon (Landes)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 |
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?) ; pour plus d'indications, visitez le projet Communes de France.
|
| Pouillon | |
|
|
| Pays |  France |
|---|---|
| Région | Aquitaine |
| Département | Landes |
| Arrondissement | Arrondissement de Dax |
| Canton | Canton de Pouillon (chef-lieu) |
| Code Insee | 40233 |
| Code postal | 40350 |
| Maire Mandat en cours |
Yves Lahoun 2008-2014 |
| Intercommunalité | Communauté de communes de Pouillon |
| Latitude Longitude |
|
| Altitude | 18 3 (mini) – 121 m (maxi) |
| Superficie | 49,74 km² |
| Population sans doubles comptes |
2 685 hab. (1999) |
| Densité | 54 hab./km² |
Pouillon est une commune française des Landes, dans la région Aquitaine.
Ses habitants sont les Pouillonnais.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Elle se situe à une quinzaine de kilomètres au sud de Dax et à une dizaine de kilomètres au nord de l'autoroute A64 Bayonne-Toulouse.
[modifier] Histoire
Pouillon est un ancien vicus gallo romain dressé en camp retranché. Le village fut bâti de chaque côté de la voie romaine reliant Bordeaux à Pampelune. L'occupation romaine dura cinq siècles.
La découverte d'outillages (pierres taillées) du Paléolithique sur le tuc de Benaruc prouve l'ancienneté de la présence humaine sur le village.
L'étymologie de Pouillon est diverse, deux thèses sont émises. L'une affirme que c'est un gallo romain Pulio ou Pollion qui fonda le peuplement de Pouillon. L'autre provient du gascon pouy long, c’est-à-dire longue côte.
Pouillon vécut sous domination anglaise jusqu'en 1450-1451. Durant cette occupation l'église fut fortifiée comme l'atteste les meurtrières et créneaux dans l'abside. Au XVIe siècle lors des guerres de religion l'église est incendiée.
Au XVIIe siècle, la source dite de Bidas aux vertus médicinales est appréciée jusqu'à la cour de Versailles.
Durant la Seconde Guerre mondiale en 1944, un maquis de cinquante hommes s'organisa.
[modifier] Administration
| Liste des maires successifs | ||||
| Période | Identité | Parti | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| mars 2001 | mars 2008 | Yves Lahoun | PCF | Conseiller Général des Landes |
| mars 2008 | 2014 | Yves Lahoun | PCF | Conseiller Général des Landes |
| Toutes les données ne sont pas encore connues. | ||||
[modifier] Démographie
{{Démographie| 1962= 2 398| 1968= 2 450| 1975= 2 425| 1982= 2 477| 1990= 2 596| 1999= 2 685| 2007= 3 421|
[modifier] Monuments et sites remarquables
- L'église romane date du XIe siècle, son chevet en conserve le style avec trois ouvertures à arcs de plein cintre surmontées de frises et de chapiteaux qui amènent la lumière dans l'abside. Elle a été fortifiée au XIVe siècle mais est incendiée en 1569 par les Huguenots. La nef est reconstruite aux XVe et XVIe siècles dans un style gothique flamboyant ; le maître-autel est une œuvre des frères Mazeti, réalisée en marbre.
- Châteaux Lamothe et Saint-Martin.
- Fontaine de Bidas.
[modifier] Patrimoine
- Source de Bidas : cette source aux vertus médicinales se trouve sur la route de Mimbaste. À l'origine, c'est une source à 19° d'un débit journalier de 90 000 litres. Au XVIIe siècle, le comte de Luppé puisa une bouteille à la source et l'offrit au Roi Soleil qui fut conquis par les vertus de cette eau. En 1906 une tentative d'exploitation de la source, autorisée par l'Académie de médecine vit le jour. On procéda même à l'embouteillage de l'eau afin de la commercialiser. Cependant cette entreprise se solda par un échec.
- Église : bâtie au XIe siècle, l'église est à l'origine de style roman : une inscription gravée sur un mur intérieur de l'abside centrale indique la date de consécration (1045). Lors de l'occupation anglaise, elle fut fortifiée comme l'atteste les meurtrières albalatrières et créneaux visibles dans l'abside. Les nefs ont sans doute été reconstruites dans le style gothique aux XVe et XVIe siècles suite à l'incendie qui la ravagea lors des guerres de religion (1569). L'autel en marbre est l'œuvre des frères Mazetti et date du XVIIIe siècle. Les vitraux modernes ont été réalisés par un maître verrier de Tarbes, M. Letienne, sur des cartons de Mme Blanc-Subes. Ils sont l'illustration des béatitudes évangéliques et donnent à tout l'édifice un chatoiement de couleurs magnifique et lumineux. L'église est classée aux monuments de France depuis 2002.
- Chapelle de Benarrucq : la chapelle a été bâtie par l'abbé Forsans il y quelques 130 ans. Située au sommet d'un promontoire et édifiée sur un site préhistorique elle offrit une halte aux pèlerins de St Jacques de Compostelle.
- Les moulins : le réseau hydrographique local explique qu'en 1830, 21 moulins étaient en activité, en 1900 il en restait 11. Il n'y avait à Pouillon que des moulins à farine dont un seul à vent. Certains d'entre eux sont aujourd'hui rénovés et habités.
[modifier] Jumelage
Les conventions de jumelage ont été signées par les deux cités, le 5 août 1990 à Daroca et le 4 novembre 1990 à Pouillon.
Ce fut l'occasion pour les habitants des deux villages de découvrir des paysages nouveaux et de faire de nombreuses rencontres, tout cela dans une ambiance festive.
Daroca, ville espagnole de l'Aragon, est située entre Saragosse et Teruel, non loin du terroir viticole de Cariñena. Elle présente un grand intérêt historique avec son passé romain, arabe, médiéval, ses nombreuses églises, ses tours et murailles caractéristiques.
Les échanges ont concerné les scolaires, les associations folkloriques (échassiers et groupe de jota), les chorales à l'occasion des fêtes du Corpus, au mois de juin, à Daroca et de celles du 14 juillet à Pouillon.
On peut compter sur l'accueil chaleureux des populations, encouragés par les Maires et les élus des deux cités.
