Pont-à-Marcq

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Pont-à-Marcq
Carte de localisation de Pont-à-Marcq
Pays France France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord Nord
Arrondissement Lille
Canton Pont-à-Marcq
Code Insee 59466
Code postal 59710
Maire
Mandat en cours
Daniel Cambier
2008-2014
Intercommunalité
Latitude
Longitude
50° 31′ 21″ Nord
         3° 07′ 01″ Est
/ 50.5225, 3.11694444444
Altitude 29 m (mini) – 42 m (maxi)
Superficie 2,22 km²
Population sans
doubles comptes
2 115 hab.
(1999)
Densité 952 hab./km²

Pont-à-Marcq est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais.
Ses habitants sont appelés les Pontamarcquois.
Le nom jeté des habitants est les fauchés.

Sommaire

[modifier] Géographie

Cummune située sur la Marque et sur les Routes nationales RN 49 et RN 17

[modifier] Héraldique

Blason de Pont-à-Marcq (Nord)

Les armes Pont-à-Marcq se blasonnent ainsi : « De sable à l'aigle d'argent becquée et membrée d'or ».

[modifier] Histoire

La ville doit son importance et son statut de chef-lieu de canton à sa situation privilégiée sur l'axe Lille-Douai à mi-chemin entre les deux villes. Vocable désignait à l'origine la contrée boisée et marécageuse que les Atrébates et les Nerviens considéraient comme leur frontière commune ainsi que la rivière qui traversait leur région. Plusieurs noms désignaient cette commune, "Pons de Marka", "Marque en Peule", "Marcq en Pévèle", jusqu'à la réforme administrative de 1802 où prévalut le nom actuel de Pont-à-Marcq.

Occupant une position stratégique, Pont-à-Marcq se devait de posséder son château : Le Buzelin, qui appartenait à la famille Deleplanque dont le dernier descendant Jean décéda en 1554.

Pont-à-Marcq vit passer de nombreuses troupes ennemies qui pillaient tout sur leur passage. En 1304, elle fut un point de passage important de la route vers Lille lors de la Bataille de Mons-en-Pévèle. Pendant la Révolution, entre 1792 et 1793, les troupes Autrichiennes qui assiégeaient Lille y campèrent et y commirent de nombreuses exécutions. L'église, notamment, servit de garnison, et, après les guerres de la Révolution et de l'Empire, était en piteux état. Après plusieurs projets, elle fut reconstruite en 1842 par Florian Desprez, curé, qui devint plus tard Évêque et Cardinal de Toulouse.

Enfin en Septembre 1944, les troupes Allemandes en retraite, décident de se retrancher dans la commune pour retarder l'avance alliée. Ils y installèrent des chars et des canons de 135. Ce sont les grenadiers de la Garde Royale qui, après une très dure bataille, les délogeront. Tous les ans, les derniers acteurs de cet affrontement viennent en pèlerinage se recueillir sur les lieux de leurs exploits.

Pont-à-Marcq fut de tous temps un relais hôtelier et routier. La première hôtellerie est signalée en 1284 ; au XVIIe siècle, on y compte trois auberges et une brasserie. C'est Louvois, ministre de Louis XIV, qui y crée un relais de poste aux chevaux (il n'y en avait que quatre dans la chatellerie de Lille : Lille, Douai, Armentières, Pont-à-Marcq). En 1672 le relais est affirmé par Jean-Baptiste Mauroy ; c'est F. Bulteau, lequel donna toute une lignée de maires, qui, en 1756, édifia les bâtiments qui existent encore aujourd'hui. Le relais compta plus de trente chevaux et vit le passage de Napoléon Ier et de Louis XVIII.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 2008 Robert De Man PC
mars 2008 Daniel Cambier
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1480 1486 1652 1940 1912 2115
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

Parmi les enfants illustres de Pont-à-Marcq il convient de citer Philippe-Laurent Roland, né en 1746, sculpteur de renom, membre de l'Institut et auteur de nombreuses œuvres parmi lesquelles la statue allégorique de la "LOI" placée sous le péristyle du Panthéon, la statue de Napoléon ornant la cour d'honneur de l'Institut, des bas reliefs dans la cour du Louvre et de nombreuses statues conservées pour la plupart dans les musées. Il fut à la Sorbonne le maître de David d'Angers. Il mourut dans son atelier en 1816.L'école publique porte aujourd'hui son nom.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Pont-à-Marcq sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes