Politique du Cambodge

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Cambodge

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Le Cambodge est une monarchie constitutionnelle à représentation parlementaire multipartite. Le Premier ministre est le chef du gouvernement, qui exerce le pouvoir exécutif, tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et les deux chambres du parlement.

Sommaire

[modifier] Pouvoir exécutif

Fonction Nom Parti Depuis
Roi Norodom Sihamoni 14 octobre 2004
Premier ministre Hun Sen CPP 1985 (???)

Le Premier ministre est issu du parti majoritaire à l’Assemblée nationale. Il est nommé par le roi, sur recommandation du président et du vice-président de l’assemblée. Le Premier ministre doit ensuite recueillir un vote de confiance de l’assemblée, avant de nommer les ministres qui composeront son gouvernement.

L’actuel Premier ministre, Hun Sen, est en poste depuis les élections de 1998, qui eurent lieu une année après le coup d’État sanglant du CPP à Phnom Penh qui renversa le Premier ministre d’alors, le prince Norodom Ranariddh, président du FUNCINPEC[1]. Les élections de 1998 furent critiquées par la communauté internationale en raison du manque de transparence.

[modifier] Pouvoir législatif

Le pouvoir législatif est exercé par un parlement bicaméral:

  • l’Assemblée nationale compte 123 membres élus pour un mandat de cinq ans au suffrage proportionnel;
  • le Sénat[2] compte 61 membres, dont 2 sont nommés par le roi, 2 sont élus par l’Assemblée nationale et 57 sont élus par le peuple; les sénateurs sont élus pour un mandat de cinq ans.

Les lois adoptées par le parlement sont transmises au roi pour approbation. Cette étape revêt un caractère symbolique puisque, ne disposant pas de droit de veto, le roi ne peut pas refuser de donner son accord.

L’Assemblée nationale a le pouvoir de révoquer le Premier ministre à la suite d’un vote de défiance devant recueillir les deux tiers des voix.

Les députés élisent un président et deux vice-présidents au début de chaque session.

L’âge minimum est de 18 ans pour être électeur, 25 ans pour être éligible.

[modifier] Pouvoir judiciaire

Le Conseil suprême de la magistrature détient le pouvoir judiciaire en dernière instance. Bien que la constitution garantisse l’indépendance du pouvoir judiciaire, Human Rights Watch a dénoncé le fait qu’il serve souvent d’auxiliaire à l’exécutif pour réduire les leaders de l’opposition au silence[3].

[modifier] Monarchie

Le Cambodge est une monarchie constitutionnelle, le roi, officiellement chef de l’État, règne mais ne dirige pas le pays.

Contrairement à la plupart des monarchies, la couronne cambodgienne ne se transmet pas obligatoirement par hérédité. Le nouveau roi est désigné par le Conseil royal du trône, constitué du président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, des chefs des ordres Mohanikay et Thammayut et les vice-présidents de l’Assemblée nationale. Le Conseil royal se réunit dans la semaine suivant la mort ou l’abdication du roi pour en désigner un nouveau parmi des candidats d’ascendance royale.

[modifier] Partis politiques et élections

Icône de détail Articles détaillés : Partis politiques du Cambodge et Élections au Cambodge.

[modifier] Références

  1. http://cambodia.ohchr.org/Documents/Statements%20and%20Speeches/English/40.pdf et http://www.hri.org/docs/statedep/1997/97-07-08.std.html
  2. Sénats du Monde
  3. Essential Background: Overview of human rights issues in Cambodia (Human Rights Watch, 31-12-2005)
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Politics of Cambodia ».


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