Placide Massey

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Le buste de Massey au Jardin Massey, devant l'École supérieure d'art et céramique
Le buste de Massey au Jardin Massey, devant l'École supérieure d'art et céramique

Placide Massey, le grand bienfaiteur de la ville de Tarbes, y naquit le 4 octobre 1777 de Anne Marmouget et de Jean Massey, un maître cordonnier. Dès 1778, il demeura au numéro 9 de la rue des Grands-Fossés. Il fit ses études à l'École centrale de Tarbes, l'actuel Lycée Théophile Gautier. Il fut élève et aide-pharmacien chez Lécussan, au numéro 11 de la place Marcadieu. À l'âge de 18 ans, il abandonna cet emploi et s'engagea dans l'armée.

Quelques années après, il quitta l'armée et devint l'adjoint de Louis Ramond (1755-1827). En 1808, il fut nommé l'intendant des jardins de la reine Hortense (en France et en Hollande). Il exécuta, sur l'ordre du roi Louis-Philippe, de très importantes plantations d'arbres, dans la plaine de Trianon, de Chèvreloup et au parc de Saint-Cloud. Il assura aussi, dès 1819, la direction du potager de Versailles. En 1829 et 1852, il acheta, à Tarbes, des terrains pour créer un grand jardin et y planta des arbres. En 1850, il prit sa retraite et fit bâtir sa maison et continue la plantation d'arbres aux essences rares. Il mourut à Tarbes le 18 novembre 1853, à l'âge de 75 ans, et fut inhumé au cimetière Saint-Jean. Il a légué son jardin, le Jardin Massey, et presque tous ses biens à la ville de Tarbes.

Son testament :

« Je donne à la commune de Tarbes, ma ville natale, tous les immeubles que je possède sur son territoire et consistant en jardin d'ornement, pépinière, maisons, prairies, le jardin d'ornement pour servir de promenade ; la pépinière pour continuer la culture d'arbres fruitiers, les maisons et prairies pour employer leurs produits à l'entretien du jardin d'ornement et de la pépinière. Comme les produits ne peuvent pas être suffisants pour l'entretien du jardin d'ornement à cause du jardin d'hiver que j'y fais construire, je donne en outre, à la commune de Tarbes, soixante actions du Chemin de fer du nord qui produiront environ deux mille francs par an. »