Discuter:Pierre Victor Galtier

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Sommaire

[modifier] Note de départ

Bonjour,

Je viens de créer l'article sur Pierre Victor Galtier ce 6 février 2007. Il est déjà bien construit. Toufefois je vais encore le peaufiner dans les prochains jours. Cordialement. Al7 7 février 2007 20:26

[modifier] Note d'arrivée

Bonjour,

Je viens de (presque) terminer l'article. Je suis presque arrivé à l'article où je voulais arriver. Je retire le bandeau ébauche. Al7 15 février 2007 22:51

[modifier] Question

On évoque plusieurs fois que l'invention contre la rage est l'invention de Galtier. Celui-ci a-t-il fait des expériences chez des êtres humains ? Si non pourquoi ? Alors, chez quels animaux a-t-il testé ce fameux vaccin ?

D'avance merci.--Valérie 8 avril 2007 à 12:42 (CEST)

Valérie, Bonjour. Je vais répondre à tes multiples questions :
    • Je suppose que tu veux dire que «L'invention du vaccin contre la rage est l'invention de Galtier». Ou quelque chose de semblable à « Le premier à avoir développé un vaccin contre la rage avec des résultats expérimentaux probants est Pierre Galtier ». J’avoue que je préfère la deuxième formulation. Antonio Cadeddu dit, dans son livre "Les vérités de la science. Pratique, récit, histoire : le cas Pasteur, éd. Leo S. Olschki" à la page 153 : «Tout historien des sciences sait à quel point la notion de précurseur est à manier avec précautions. Toutefois, la remarquable contribution à la découverte de la vaccination antirabique de Pierre Victor Galtier (1846-1908) nous paraît faire exception.».
    • En tant que vétérinaire, Pierre Galtier avait fait des expériences sur différents animaux (lapins, moutons, brebis, chèvres). En travaillant sur le lapin, il avait constaté que la période d’incubation était courte (en moyenne 18 jours +/- écart-type que je n’ai plus recalculé). La période d’incubation courte dans un modèle animal est une découverte importante pour d’autres expériences ou d’autres recherches. Compte tenu de la longue période d’incubation de la rage, il propose qu’un vaccin peut être utilisé comme un traitement curatif pour une maladie comme celle-ci (à ma connaissance, c’est aussi son idée originale).
    • D’après les lectures de ses travaux, il n’avait pas passé le cap expérimental humain. J’ignore pourquoi (manque d’argent, problème éthique ou législatif, perte de ses enfants et de sa femme, charge professorale, moins « parisien » que d’autres, travail d’un chercheur isolé, etc). De mémoire, Yves Robin avait rencontré quelqu’un de la famille de Pierre Galtier (voir son livre Lettre ouverte à Monsieur Louis Pasteur). Il faudrait lui demander s’il a plus d’informations... En tant que médecin, Émile Roux avait eu aussi des réticences à passer du stade expérimental à une application humaine. Louis Pasteur fut moins réticent alors que d'après Adrien Loir (A l'ombre de Pasteur, p 68), Gerald L. Geison (The private science of Louis Pasteur, p 195 et suivantes), il y a eu des cas catastrophiques (soit d'inefficacité de vaccin ou ?). Dans son livre « The private science of Louis Pasteur », Gerald L. Geison parle aussi des réticences d’Émile Roux à passer à une application humaine du vaccin antirabique à plusieurs endroits. Pour cette raison, le premier article de Louis Pasteur ne fut pas cosigné par Émile Roux. Cordialement Al7 15 avril 00:59
Merci pour toutes ses précisions. Tu comprendras alors que ta phrase pose problème. Quand on parle de vaccin contre la rage c'est bien la forme humaine que la plupart des gens entende (pas la forme pour les lapins). La phrase que tu proposes me semble donc plus juste : Le premier à avoir développé un vaccin contre la rage (pour des animaux de laboratoire) avec des résultats expérimentaux probants est Pierre Galtier (mais il faudrait ajouter le texte entre parenthèses). Bonne journée.--Valérie 15 avril 2007 à 07:14 (CEST)
Valérie, Je comprends mieux ton intervention ou ta réticence : j'ai changé la phrase. PS : Yves Robin avait rencontré la fille de Pierre Victor Galtier. Al7 15 avril 09:56

Merci de tes modifications. Désolée de t'ennuyer à nouveau mais je tique sur une autre phrase : Pour ses travaux sur la rage, il est pressenti pour le prix Nobel. Malheureusement pour lui, le prix Nobel n’est décerné que du vivant des personnes : il meurt en 1908, juste avant l’attribution du fameux prix, qui est alors décerné à Paul Ehrlich et Ilya Ilitch Metchnikov.. Le comité Nobel lui demande ses travaux (comme à d'autres scientifiques) pour juger de leur intérêt. Si tu compares ta phrase avec celle de Théodoridès, tu verras que sa tournure est plus prudente que la tienne. Sourire Là, on a l'impression qu'il devait recevoir le Nobel, seule la mort l'ayant empéchée, alors qu'il n'était qu'un postulant possible (ce qui était déjà, sans contestation possible, un grand honneur).--Valérie 15 avril 2007 à 10:50 (CEST)

[modifier] La méthode de Peuch pour l'atténuation de la virulence

L'article dit : « La méthode d'atténuation d'un virus par le "vieillissement in vitro", préconisé par Peuch, de l'École vétérinaire de Toulouse, était déjà bien connue pour la vaccination contre la clavelée (ou "variole des moutons "). »
La source est : Philippe Decourt, Les vérités indésirables, éd. Archives internationales Claude Bernard, 1989, p 144.
Malheureusement, Decourt ne donne pas de référence. Or il me semblerait intéressant de savoir à quelle date Peuch proposa cette méthode, notamment pour se faire une idée un peu précise de la pratique des vaccinations avant Pasteur.
Une recherche Google sous "Peuch" et "clavelée" donne très peu de pages web, et, me semble-t-il, rien qui permette de savoir quand Peuch proposa sa méthode. Quelqu'un en sait-il plus ? Merci d'avance.
Marvoir (d) 22 février 2008 à 19:45 (CET)