Discuter:Percée de Sedan

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Le général GUDERIAN a percé à Sedan avec les 1e, 2e et 10e divisions de panzers, suivies du régiment d'infanterie d'élite GROSSDEUTSCHLAND.

Il n'a pas été le seul à percer dans les Ardennes : il y avait deux autres points de pression où la traversée de la Meuse a réussi également : Monthermé en France et Dinant en Belgique (là où a traversé Rommel).

Guderian a croisé la route en Belgique de deux divisions légères de cavalerie françaises, investies de missions de destructions et de retardement, équipées seulement d'une quarantaine de chars, et qui ont été en conséquence décimées, bien que les historiens s'accordent aujourd'hui à reconnaître qu'elles ont fait tout ce qu'elles ont pu pour résister, et que leurs restes ont retraité en combattant, non pas en s'effondrant.

Après avoir traversé la Meuse à Sedan, Guderian ne trouve en face de lui qu'une division d'infanterie de réserve, aux recrues âgées et mal équipées. Les troupes stationnées plus au sud, vers Verdun, n'arriveront pas à temps pour les renforcer, gênées notamment par l'exode civil et les délais de ravitaillement en essence.

Guderian fonce ensuite vers l'ouest et la Manche, dans une véritable course de vitesse des divisions panzers pour prendre à revers les armées alliées qui vont se trouver acculées dans la poche de Dunkerque. La contre-attaque du colonel de Gaulle à Montcornet, réelle et indiscutable, ne fut dans ce contexte qu'une action isolée qui n'a pas longtemps retardé leur progression.

En revanche, les violents combats qui se sont déroulés au sud de Sedan, à Stonne, le Mont-Dieu, et aussi à la Horgne (combat acharné de spahis marocains), n'ont rien eu d'un "effondrement", et ont retardé jusqu'à début juin le déferlement des allemands vers Paris, et la prise à revers de la ligne Maginot.

82.120.203.249, 25 octobre 2005