Pavillons et marques de la marine nationale

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[modifier] Pavillon de la marine

Pavillon de la Marine nationale
Pavillon de la Marine nationale

Le pavillon de la Marine nationale diffère du drapeau national par le bleu légèrement plus foncé, et les dimensions des trois bandes, de proportions 30:33:37 (contre 1:1:1 pour le drapeau national). Cette disposition a été adoptée au XIXe siècle pour des raisons optiques lorsque le pavillon flotte au vent.

Ce pavillon est porté :

  • au mouillage : au mat de pavillon arrière et au mât de beaupré (lorsqu'il n'est pas remplacé par le pavillon des FNFL ou une marque distinctive)
  • en mer : à la corne

Sa dimension varie selon la taille du bâtiment, selon les circonstances (cérémonie ou service courant) et selon sa position (à la mer, à quai ou au mouillage sur rade foraîne).


[modifier] Pavillons de beaupré et marques distinctives

[modifier] Pavillon de beaupré des FNFL

pavillon des FNFL
pavillon des FNFL

Ce pavillon est porté au mouillage par les bâtiments qui ont combattu dans les Forces navales françaises libres (FNFL), comme les deux goélettes-écoles l'Étoile et la Belle-Poule, ou qui ont repris le nom d'un navire des FNFL, notamment le sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca, la frégate furtive Aconit [1] ou le TCD Ouragan ; le porte-avions Charles De Gaulle hérite aussi de cette tradition[2].

Le destroyer d'escorte Tunisien (ex USS Crosley -DE 108) a également eu le privilège d'arborer le pavillon des FNFL, son premier équipage ayant été composé à près de 80 % de personnel provenant des FNFL.


[modifier] Marques distinctives

Fourragères
Fourragères

Ces marques distinctives en forme de "flamme" sont portées au mouillage par les bâtiments décorés ou ayant repris le nom d'une unité décorée, de la croix de guerre (1re rangée), de la médaille militaire (2e) ou de la Légion d'honneur (3e), au titre de la guerre 1914-18 (1re colonne), 1939-45 (2e) ou d'un théâtre extérieur (3e). Les membres de l'équipage portent alors à l'épaule gauche la fourragère correspondante.


[modifier] Flamme de guerre

La Jeanne d'Arc arborant sa flamme de guerre au retour de sa 41e campagne.
La Jeanne d'Arc arborant sa flamme de guerre au retour de sa 41e campagne.

La « flamme de guerre », hissée en tête du mât le plus haut, indique que le navire appartient à la marine nationale, et que son officier commandant a reçu une lettre de commandement. Le cas échéant, elle peut être remplacée par une marque de commandement.

Une tradition veut qu'un navire en opération depuis plus de cinq mois allonge leur flamme d'un mètre par mois supplémentaire passé en campagne loin de la France. Ainsi, le croiseur Georges Leygues, parti pour Dakar le 9 septembre 1940 et rentré à Toulon le 13 septembre 1944, aurait arboré une flamme de guerre de 60 mètres.


[modifier] Marques de commandement et honorifiques

Les marques de commandement sont hissées en tête de mât en lieu et place de la flamme de guerre, pendant la présence à bord d'une personnalité civile ou militaire exerçant une autorité sur la défense et la marine nationale, d'un officier général de marine, d'un capitaine de vaisseau, de frégate ou de corvette, chef de division. Les marques honorifiques sont hissées en tête de mat pendant la présence à bord d'une personnalité politique ou civile n'ayant pas autorité sur la défense nationale, ou d'un officier général n'exerçant pas d'autorité sur la marine nationale.

(Il manque la marque de commandement de capitaine de frégate et de corvette, chef de division : triangle bleu, blanc, rouge).

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