Pascal Olmeta

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Pascal Olmeta, né à Bastia le 7 avril 1961, est un footballeur professionnel français. Son poste de prédilection est gardien de but.

Pascal Olmeta a marqué le football français sans n'avoir jamais joué en équipe de France. Il a joué au SC Bastia, au Matra Racing, à Marseille (où il fut finaliste de la C1 en 1991), à Lyon, à l'Espanyol Barcelone et au Gazélec Ajaccio.

Après le Matra Racing, c'est à l'Olympique de Marseille que le gardien corse joue. Il remporte à deux reprises le titre de Champion de France. Lors de la saison 1992-1993, il est poussé sur le banc par l'éclosion de Fabien Barthez. À l'été 1993, Pascal signe alors à l'Olympique lyonnais, malgré son attachement à l'OM. Sous les ordres de Jean Tigana et de Guy Stéphan, il va devenir l'un des joueurs préférés du public de Gerland, il sera même le capitaine de l'équipe. Il se fera licencier de son club après avoir frappé son coéquipier Jean-Luc Sassus, accusé d'être trop proche de sa compagne d'alors et sera remplacé dans les buts par un jeune gardien Grégory Coupet échangé contre Jean-Luc Sassus. Il trouve asile à l'Espanyol Barcelone, où il est peu utilisé, avant de revenir sur ses terres, en Corse, au Gazélec Ajaccio. Après une montée en D2 gagnée sur le terrain, mais annulée en raison du fait que l'autre club de la ville, l'AC Ajaccio, évolue déjà en D2, il met un terme à sa carrière.

En 2004, il participe à l'émission de télé réalité La Ferme Célébrités (sur TF1), dont il sort vainqueur.

[modifier] Carrière

[modifier] Palmarès

[modifier] Démêlés avec la justice

En 1994 et 1995, Pascal Olmeta a vendu de nombreuses montres de grandes marques à des prix préférentiels (40% de réduction) à des joueurs de football de son entourage et à d'autres personnes de ses connaissances. Comme il n'était pas inscrit au registre du commerce, il a été mis en examen pour fraude fiscale et traduit en justice. Pascal Olmeta a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et 15244 euros d'amende, une peine confirmée en appel par le Tribunal Correctionnel de Lyon le 23 mai 2002. [réf. nécessaire]

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