Pamela Brûlart de Sillery

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Pamela Brûlart de Sillery, née vers 1777 et morte en 1831, est la fille illégitime de Philippe d’Orléans et de Félicité de Genlis.

Après la naissance de sa fille Pamela[1], sa mère l’envoya en Angleterre. Préceptrice des enfants de Philippe d’Orléans, elle fit revenir sa fille en France prétextant qu’une jeune Anglaise serait d’un grand secours pour les enfants du duc d’Orléans dans l’apprentissage de cette langue.

La petite Paméla fut élevée avec les enfants de Philippe d’Orléans à qui elle ressemblait beaucoup. Officiellement, Pamela était considérée comme une petite orpheline adoptée par la généreuse gouvernante.

Lorsqu’elle eut atteint sa quatorzième année, elle était devenue une gracieuse jeune fille, admirée par tous les hommes politiques qui se rendaient dans les salons du duc d’Orléans.

Camille Desmoulins la courtisait et Bertrand Barère se montrait très prévenant envers elle. En 1791, celui-ci fut nommé tuteur de Pamela (soi-disant choisi par elle).

En 1792, elle épousa Lord Edward FitzGerald. Après le décès de son époux, ruinée, pourchassée par les autorités anglaises, elle trouva refuge en Allemagne et s’installa à Hambourg.

Dans cette ville, elle retrouva Félicité de Genlis. Mais la mère et la fille ne s’entendirent pas et finirent par se séparer complètement. Quelques années plus tard, Paméla se remaria, puis divorça, elle revint s’installer à Paris.

La fin de sa vie fut triste et solitaire, accablée par la déception.

[modifier] Notes

  1. Sa mère lui avait donné ce prénom, emprunté au roman Paméla de Richardson, très en vogue à cette époque.

[modifier] Sources

  • Jules Michelet, Histoire de la Révolution, Paris, E. Flammarion, 1893.