Olivier de Miniac

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Olivier de Miniac est un fidèle compagnon du connétable Bertrand du Guesclin avec lequel il participe à la bataille de Cocherel en 1364, une des batailles marquantes de la guerre de Cent Ans. Connu aussi sous le nom d'Olivier de Mauny, ce cousin de Bertrand du Guesclin le suit dans toutes ses guerres, du siège de Rennes à la mort du connétable à Châteauneuf-de-Randon en 1380.

Seigneur de Miniac (le chateau féodal du Bas-Miniac, en Miniac-Morvan), de Château-Gaillard, il est aussi bailli de Caen, comte de Thorigny.

Après Cocherel, il édifie le château de Lesnen, près de Tinténiac, en Ille-et-Vilaine, château aujourd'hui disparu, détruit au temps de guerres de la Ligue en Bretagne.

Natif de Miniac-Morvan, il reste le plus lointain ascendant des familles de Miniac, qui donneront notamment un des trente combattants bretons au célèbre Combat des Trente, ou encore un capitaine de vaisseau lors de la prise de Rio de Janeiro en 1711 par René Duguay-Trouin.

Par ailleurs, la famille de Miniac est rattachée à la dynastie des Grimaldi de Monaco par Jacques Ier de Monaco. De fait, Albert II de Monaco est le lointain descendant de Marguerite de Miniac, fille d'Olivier de Miniac qui se marie en 1421 à un Goyon de Matignon, dont l'un des descendants, Jacques , épousera une Grimaldi en 1715. Ainsi, par Marguerite, Albert II est un lointain cousin de Bertrand du Guesclin. D'ailleurs aujourd'hui encore, le prince de Monaco est Comte de Torigni par la famille de Miniac.

D'autres de Miniac précèdent Olivier ( un Raoul de Miniac, chanoine à Dol-de-Bretagne au XIIe siècle, un Morvan de Miniac, seigneur du Bas-Miniac, au même siècle) sans qu'on puisse les rattacher précisément par filiation. Une certitude, ce patronyme s'enterre dans cette commune du Clos-Poulet ( pays de Saint-Malo) aux alentour de l'an mille.

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