Noyal-sur-Vilaine

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Noyal-sur-Vilaine
Carte de localisation de Noyal-sur-Vilaine
Pays France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Canton Châteaugiron
Code Insee 35207
Code postal 35530
Maire
Mandat en cours
Jacques Audrain
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Châteaugiron
Latitude
Longitude
48° 06′ 45″ Nord
         1° 31′ 24″ Ouest
/ 48.1125, -01.5234
Altitude 32 m (mini) – 91 m (maxi)
Superficie 30,72 km²
Population sans
doubles comptes
4 698 hab.
(1999)
Densité 152 hab./km²

Noyal-sur-Vilaine est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.


Sommaire

[modifier] Géographie

Le plus grand vélo du monde
Le plus grand vélo du monde

La ville est située à quinze kilomètres à l'est de Rennes. La Vilaine en borde les contours au Nord et forme une frontière naturelle avec la commune voisine d'Acigné. La ville est desservie par la voie rapide Rennes-Le Mans. La commune est desservie par la ligne de chemin de fer Le Mans-Rennes.

La commune renferme une zone d'intérêt écologique particulier, un ensemble bocager en zone humide dont le cadastre n'a pratiquement pas évolué depuis 1850 et dont la faune a été particulièrement étudiée par les scientifiques de l'Université de Rennes[1].

  • Voies communales 55 Km
  • Voies rurales 25 Km


  • Trois fleurs au concours national des Villes et villages fleuris.
  • Le plus grand vélo du monde, répertorié dans le guide des records.


[modifier] Communes limitrophes

Acigné au nord, Brécé au nord-est, Domagné à l'est, Ossé au sud-est, Châteaugiron au sud, Domloup au sud-ouest et Cesson-Sévigné à l'ouest. L'essentiel de la ville se situe à proximité des communes d'Acigné et de Brécé.

[modifier] Écarts et lieux-dits

En dehors du bourg, la campagne de Noyal-Sur-Vilaine compte de nombreux lieux dits dont voici la liste : Le Val Froment, la Rousselais, le Champ Michel, l'Arche de Cuyon, Jussé, l'Hourmel, la Justice, les Motais, Bénazé, la Galaicherie, Tréhourdin, les Feuges, la Chênaie, la Planche au Gaudé, le Pâtis, le Morihannais, la Grange, le Moulin à Vent, Mauny, Posé, Croyal, les Babinais, le Val de Croyal, Launay, la Métrie, la Barbotière, la Bouxerie, Tesnières, la Rebourserie, le Clos de St-Pierre, le Haut Villiers, le Petit Bauchêne, Hidouze, le Bois Orcan, la Thiaulais, Gervis, Bauchêne, la Closerie, La Claraiserie, la Brûlerie, la Berthelais, le Noyer, la Lande Meslier, Hardeux, les Patissiaux, le Gromier, la Grande Barre, le Hil Barras, le Clos Rouault, Comloup, Bonnelèche, Ridouël, Gosné, le Pont d'Acigné, la Moinerie, les Cormiers, la Touche Graletais, la Bourdonnière.

[modifier] Histoire

Le nom de Noyal-sur-Vilaine vient, semble-t-il, du latin "novale" ou "novalium" signifiant "terre récemment défrichée". On trouve la mention de Noal en 1158, Noial en 1185 - à propos d'un procès entre une famille du bourg et les moines du prieuré - et Noyal super Vicenoniam - version latine du nom actuel - en 1294.

Le territoire de la paroisse primitive de Noyal-sur-Vilaine est, dit-on, l'une des plus ancienne et des plus vastes de l'ancien évêché de Rennes. Les paroisses de Châteaugiron et de Brécé (au XIIe siècle) sont des démembrements de la paroisse primitive de Noyal-sur-Vilaine, par ailleurs, le château de Châteaugiron a probablement été construit sur son territoire.

Au XIe siècle, le comte de Rennes Eudes et sa sœur Adèle, abbesse de l'Abbaye Saint-Georges de Rennes autorisent Geoffroy, fils de Salomon, à construire un château sur le territoire de Noyal (Noyal-sur-Vilaine). Cette paroisse qui dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes appartient dès 1158 à l'Abbaye Saint-Melaine de Rennes. Les religieux de l'Abbaye Saint-Melaine de Rennes y établissent un prieuré (avant 1152) qui ne cesse d'exister qu'en 1604, date à laquelle, il est occupé par les Jésuites qui en sont expulsés à la Révolution. Au nord du Prieuré, la ferme de la Motte (aujourd'hui reliée par le centre culturel de l'Intervalle) doit son nom au Logis de la Motte qui était la maison seigneuriale de Noyal (famille des Chevaigné jusqu'au XVe siècle puis seigneurs de Tizé en Thorigné de 1433 à la Révolution), bâtie sur une motte castrale.

D'autres demeures historiques existent ou on existé sur la commune : c'est ainsi que l'existence d'une motte castrale est attestée à Bénazé depuis le XIIIe siècle et fut surmontée d'un château dont les douves étaient encore visibles au début du siècle dernier. Un manoir du XVIe siècle fut acquis au XVIIème par l'ancêtre des propriétaires actuels, la famille Pocquet du Haut Jussé qui comporte plusieurs historiens (dont Barthélémy Pocquet du Haut Jussé, qui fut président de la société archéologique d'Ille-et-Vilaine). De même, le château du Bois Orcan, (voir plus bas les monuments) date du XIVe siècle au XVe siècle.

La commune de Noyal-sur-Vilaine est chef-lieu de canton en 1790 et intègre celui de Châteaugiron en 1801. Aux XIXe siècle et XXe siècle, Noyal-sur-Vilaine perd de nouveau des portions de territoire : la section du Gué au profit de Servon-sur-Vilaine et le Bas-Noyal qui est intégré à Châteaugiron.

Le vélo géant de Noyal-sur-Vilaine décoré pour le Téléthon 2007
Le vélo géant de Noyal-sur-Vilaine décoré pour le Téléthon 2007

Noyal a été dotée en 1984 d'un collège public intercommunal, le collège Jacques Brel, commun avec Acigné et Brécé. Un hospice de vieillards et d'indigents créé au début du XXe siècle est devenu la Maison de Retraite Saint Alexis. Ce sont les seuls établissements publics de Noyal qui avait plus de 3 000 habitants au début du XIXe siècle et était descendue à 2 100 en 1954; la population croît régulièrement depuis, en raison de la proximité de Rennes. Elle a augmenté de 700 hab. entre 1999 et 2004, soit 17 %.

Noyal sur Vilaine a fait partie du District Urbain de Rennes[2] dès la création de celui-ci le 9 Juillet 1970 et l'a quitté en Décembre 2004 pour rejoindre l'Établissement Public de Coopération Intercommunal de Châteaugiron[3]. Une partie de sa population s'y est opposé[4], mais sans obtenir la majorité des voix lors de l'élection municipale de 2008 qui a vu la victoire de la liste de majorité municipale, qui soutenait ce changement, au détriment de la liste dite de gauche qui s'y opposait.

Pour l'édition du Téléthon 2007, Noyal-sur-Vilaine a été la ville ambassadrice des régions Bretagne et Pays de la Loire.

[modifier] Économie

Sous l’ancien Régime, la commune a une économie essentiellement rurale. Mais elle donne son nom à un type de toiles réputé : les Noyales[5]. Ces toiles, destinées à la voilure des navires, assurent une relative prospérité à toutes les paroisses du secteur. Le déclin est amorcé dès la fin du XVIIIe siècle et se poursuit au XIXe siècle. De nombreux artisans tisserands sont néanmoins encore mentionnés, à cette période, sur tout le territoire et surtout dans la partie sud de la commune au Bas-Noyal. Le travail est réalisé à la ferme dans différentes pièces. Il n’existe pas d’ateliers spécifiques pour le tissage du chanvre.

L'activité est aujourd'hui dominée par des entreprises agro-alimentaires et de transports, notamment la laiterie Triballat (fromages et desserts, 400 salariés) et son annexe Sojasun (à l'origine tourteaux de soja et aliments du bétail, étendu aujourd'hui aux humains) et par deux entreprises de transport, Gautier (900 salariés) et Robin (280 salariés) du groupe breton Le Calvez; s'y ajoutent deux autres transporteurs, Bouin (50 salariés) et LTS (60 salariés). Les autres entreprises de poids sont un centre E.Leclerc (90 salariés), une fabrique d'équipement de levage pour lignes électriques (2MB, 80 salariés), des négoces alimentaires (Team Ouest, 90 salariés, filiale des laiteries Triballat) et de machines agricoles (Claas, 75 salariés).

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
vers 1833 Honoré Buffet
vers 1837 Paul Charles Hardoüin Conseiller général 1837, 1848
vers 1889 Pierre Marie Barbot Marchand de bois
1942 1965 Maurice Audrain Divers Droite Médecin, Président du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine en 1951
1995 Michel Loisel Divers Droite Agriculteur
18 Juin 1995 15 mars 2008 Françoise Clanchin Divers Droite Propriétaire des usines Triballat
15 mars 2008 Jacques Audrain[6] Divers Droite Retraité
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Jumelage

Noyal-sur-Vilaine est jumelée à une seule ville : Haigerloch ville du Bade-Wurtemberg, située au Nord-Ouest des Alpes souabes, à 60 km au sud de Stuttgart (Allemagne), Depuis 1973 Noyal sur Vilaine est jumelée avec la cité souabe de Haigerloch à laquelle sont rattachées huit communes qui participent activement aux échanges : Bad Imnau, Bittelbronn, Gruol, Hart, Owingen, Stetten, Trillfingen et Weildorf. A l’initiative d’un petit groupe de noyalais et de Mr Weibusch, Président des marcheurs de Haigerloch, une délégation est reçue à Noyal sur Vilaine dès 1972. Les personnes qui contribuèrent alors au jumelage sont : Mmes Mock et Natarajan, Mrs Keller, Weibusch, Speier, Winz et Hennige pour Haigerloch et Mr Loisel, Maire de Noyal sur Vilaine, avec Mrs Pioc et Bory.

En 1973, une délégation allemande est reçue pour le comice agricole et en 1974 pour la fête des fleurs. Le 28 juin 1977 le comité est créé à Noyal sur Vilaine (parution au Journal Officiel du 17 juillet).

Au fil des ans, les liens se resserrent, grâce à une succession d’échanges sportifs et culturels, et le 10ème anniversaire du comité de jumelage est fêté à Noyal sur Vilaine en juin 1982, puis à Haigerloch du 11 au 16 mai 1983, avec l’inauguration du « Noyaler Brücke » (Pont Noyal). Mr Loisel, Maire, Mme Clanchin et Mr Guedeu représentent Noyal sur Vilaine. 106 (!) Noyalais vont participer à des rencontres sportives : tennis, athlétisme, cyclisme, basket-ball, volley-ball, football, judo, tennis de table…

Quelques dates importantes :

1987 : commémoration de la fondation de la ville de Haigerloch.

1990 : inauguration de la nouvelle mairie et de la Place d’Haigerloch à Noyal sur Vilaine.

1992 : 20ème anniversaire du comité à Noyal, du 18 au 21 juin, avec concerts de l’orchestre de Haigerloch et de la Chorale des Arbitres, un défilé d’Objets Roulants Non Identifiés et, pour finir, une potée bretonne.

1993 : un groupe de coureurs noyalais rallie Haigerloch, accueillis par Mr Trojan, Maire, et par Mr Fechter, adjoint à la culture. Une exposition des œuvres de Mme Flambart et de Mrs Hurm et Labarre est organisée à l’hôtel de ville de Haigerloch

2000 : Les coureurs à pied de Noyal sur Vilaine réalisent un défi : « 2000 kilomètres pour l’an 2000 », aller et retour, en relais ! Fête de la cité à Haigerloch, en septembre : 50 noyalais, rejoints par des cyclistes, présentent des spécialités bretonnes, crêpes, fromages, vins, danses bretonnes et musique traditionnelle avec des musiciens du groupe « les Chiens d’Noces ».

2001 : à l’initiative du NBFC, Noyal-Brécé-football-Club, des footballeurs et danseurs de Bad Imnau sont accueillis à Noyal.

2002 : concert des orchestres de l’AMHV et de Owingen qui nous présentent un programme commun en l’église de Noyal sur Vilaine.

2003 : 30ème anniversaire du comité de jumelage, à Noyal sur Vilaine, en présence de Mr Trojan, Maire de Haigerloch, et de Mr Fechter.

2004 : une délégation est reçue à Haigerloch pour le 30ème anniversaire du comité.

2005 : le grand orchestre de l’AMHV (Association Musicale de Haute-Vilaine) est accueilli à Owingen.

2006 : Exposition exceptionnelle des peintures et sculptures de Karl Hurm à l’Hôtel de Ville de Noyal. Mr Götz, nouveau Maire de Haigerloch, Mr Fechter et Mr Speier accompagnent la Chorale des Arbitres invitée pour le vernissage.

2008 : La Chorale de l’AMHV dirigée par Xavier Fournier est accueillie à Haigerloch.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[7])
1836 1891 1921 1962 1968 1975 1982 1990 1999
3 004 2 539 2 114 1 924 2 517 2 952 3 833 4 089 4 698
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

L'église Saint-Pierre vue de l'hôtel de Ville (avant rénovation)
L'église Saint-Pierre vue de l'hôtel de Ville (avant rénovation)
Le Prieuré et l'église en 2001, vus de l'endroit où maintenant se trouve l'Intervalle (qui recouvre cette façade)
Le Prieuré et l'église en 2001, vus de l'endroit où maintenant se trouve l'Intervalle (qui recouvre cette façade)
Le manoir prioral, en 2001, avant restauration
Le manoir prioral, en 2001, avant restauration
Le Manoir (ou Logis) de la Motte, façade principale (Nord)
Le Manoir (ou Logis) de la Motte, façade principale (Nord)
Le manoir du Haut Jussé, inscrit à l'inventaire
Le manoir du Haut Jussé, inscrit à l'inventaire
Le corps principal du château avant restauration
Le corps principal du château avant restauration

[modifier] L'Église Saint-Pierre

L'église ancienne, remaniée au XVIe siècle siècle comprenait une nef et un collatéral roman. La face sud possédait un porche (XVIe s.) soutenu par quatre colonnes à chapiteaux historiés. Le chœur avec son abside à pans coupés avait été reconstruit en 1861 sur les plans de l' architecte Albert Béziers-Lafosse. L'église possédait deux chapelles : au sud celle des seigneurs de Launay-Déelin et au nord celle des seigneurs du Boishamon en Domloup. À l'intérieur, le collatéral était séparé de la nef par cinq arcades romanes reposant sur des piliers rectangulaires. Le chœur renfermait l'enfeu et les armoiries des seigneurs de Sévigné en Cesson-Sévigné et de la Motte.


L'église actuelle, de style néogothique, a été construite en 1892 sur les plans d' Arthur Regnault (auteur de nombreuses églises du département) qui a dessiné également une partie du mobilier. Une rénovation de ce dernier a été effectuée en 2004. Le clocher a été rénové à l'identique en 2007.

[modifier] Le Prieuré

L'Abbaye de Saint-Melaine y possédait un prieuré dès 1152 ; ce prieuré fut cédé aux Jésuites en 1604 et le collège de Rennes en eut la jouissance depuis leur expulsion jusqu'à la Révolution.

Le logis prioral, transformé en école de filles avant de devenir une médiathèque, se trouve au nord de l'église : c'est un manoir de la seconde moitié du XVIe siècle, avec une jolie porte ornée d'une archivolte en accolade à choux frisés et de deux pinacles sculptés ; on lit au-dessus de cette porte et sur les cheminées les armes de François Thomé, évêque de Saint-Malo (1574-1591) et prieur de Noyal ; ces armes sont posées sur une crosse en pal.

Le manoir avait un colombier et un auditoire. Le bâtiment a été dénaturé en 2005 par le construction d'une aire en béton (baptisée "l'intervalle") reliant ce manoir à un autre bâtiment ancien (la Manoir de la Motte) pour servir de salle de séminaires d'entreprise et de salle de spectacles.

Le bâtiment a été rénové en 2005, reliant ce manoir à un autre bâtiment ancien (la Manoir de la Motte) pour le construction de "l'Intervalle" servant de médiathèque, Ecole de musique, salle de conférences et de spectacles.

[modifier] Le Manoir de la Motte

C'est au lieu-dit de la Motte qu'était l'ancienne maison seigneuriale de Noyal. Un aveu de 1747 signale que le manoir de Noyal était "près du cimetière de l'église paroissiale", à côté de l'ancienne motte féodale. Au XIe siècle, le seigneur a reçu l'autorisation du comte Eudes (frère du duc Alain) d'édifier un château. En 1350, la seigneurie appartient à Goeffroy de Chevaigné et à son fils en 1397. Au XVe siècle, elle passe par alliance à Armel de Châteaugiron (seigneur de Saint-Jean-de-Laillé), par alliance aux de Saint-Amadour (seigneurs de Tizé) qui l'avait en 1433. Puis, elle repasse à ces derniers (en Thorigné) en 1789. Ayant émigré, les biens de Kéroignant de Trésel (seigneur de Tizé) voit ses biens confisqués comme biens nationaux.

À cette époque, la motte féodale avait déjà disparue. La seigneurie possédait un droit de justice et un droit de quintaine au Chaussix (qui a le sens de chaussée et de four à chaux).

Le Manoir de la Motte a subi une restauration en 2005, faisant disparaître le cellier en appenti et reliant le manoir au Prieuré par un bâtiment en béton, l'ensemble formant le centre culturel de Noyal;

[modifier] Le Presbytère

Belle construction en pierre du XVIe siècle. On remarque le même type de porte ornée d'une archivolte en accolade qu'au Prieuré.

[modifier] Manoir Le Haut-Jussé fin XVIe siècle

Le manoir du Haut Jussé est ainsi décrit par l'historien Paul Banéat en 1927 (Le Patrimoine Architectural):

«Ancien Manoir du Haut-Jussé, à 2 kil. au sud-ouest du bourg et 400m. au sud de la route (Fin du XVIe s.) Il comprend un rez-de-chaussée et un étage. Sa porte conserve un écusson martelé soutenu par deux quadrupèdes. Le manoir fut vendu en 1680 par les Jamoays aux Pocquet.» La façade porte un beau cadran solaire en calcaire datant de 1765

Le manoir, inscrit à l'inventaire général des Monuments Historiques, appartient toujours à la famille Pocquet.

[modifier] Le parc et château du Bois Orcan

Ce manoir fait partie des œuvres majeures de l'architecture manoriale en Ille-et-Vilaine. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1994 (classé MH par arrêté du 10 septembre 1987). Il tire son nom de la famille Orcant qui posséda le manoir jusqu'en 1398. Le logis du XVe siècle est mis au goût du jour, vers 1490, par Julien Thierry, maître des monnaies de Bretagne et argentier du duc François II. Cet homme fortuné a acheté la seigneurie du Boisorcant en 1475 à la famille du Pé, successeurs par alliance des Orcant. Le manoir passa par alliance à la famille d'Angennes, baron puis marquis de Poigny jusqu'en 1660.

Le château du Bois Orcan a retrouvé son authenticité après sa complète restauration entreprise depuis les années 1990 et qui a réhabilité, entre autre, la hauteur d'origine de ses tours et ses lucarnes.. Vous découvrirez dans cette demeure seigneuriale des collections de meubles et d’objets du Moyen-Âge, témoins de l’art de vivre au temps de Charles VIII et d’Anne de Bretagne.

Le parc du Bois Orcan accueille avec bonheur un centre d'exposition d'art contemporain, fruit d'une rencontre entre un propriétaire et un sculpteur.

Le domaine du Bois Orcan[8] présente d’autre part l’Athanor : musée Étienne-Martin (1913-1995), sculpteur français de réputation internationale. Musée intérieur (bois originaux) et parc de sculptures monumentales créé avec l’artiste sur un site de trois hectares : le parc associe donc avec bonheur écrin de verdure et art contemporain.

[modifier] Galerie de photos


[modifier] Personnalités liées à la commune

Barthélémy Pocquet Du Haut Jussé

  • Rédacteur du Journal de Rennes (1848-1878)
  • Président de la Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine
  • Président de l'Association Catholique des Anciens Elèves du Collège Saint-Vincent-de-Paul (1899-1902)

Alexis Geffrault, fondateur de l'Asile de Vieillards de Noyal sur Vilaine, devenue Maison de Retraite Saint Alexis.

François Thomé, évêque de Saint-Malo de 1573 à 1590, chanoine et trésorier de Rennes, abbé de la Vieuville et prieur de Noyal-sur-Vilaine, se distingua par son savoir, dont il se servit pour le bien public. Son érudition le fit choisir pour travailler à la réformation de la coutume de Bretagne tant au sujet des affaires civiles que des affaires écclésiasiques.(Saint-Malo, histoire religieuse Par François Tuloup, 1975)

Pascal Pinard, champion handisport de natation. Il a remporté au cours de sa carrière :

1 médaille d’or et 2 de bronze à Athènes 1 médaille d'or à Atlanta 5 médailles d’or à Barcelone

  • 4 titres mondiaux (1990-1994-1998)
  • 8 titres européens (1993-1995-1997-1999)
  • Champion de France depuis 1989


[modifier] Notes

  1. Le bocage Noyalais en zone humide
  2. District Urbain de Rennes, Rennes Métropole
  3. Site de l'EPCI de Châteaugiron
  4. analyse de e-journal
  5. Les Noyales (Association loi 1901, Recherches historiques sur Noyal-sur-Vilaine)
  6. « Les maires élu du 1er tour », dans Dimanche Ouest-France (ISSN 1285-7688), no 534, 15 mars 2008, p. 10-11
  7. Noyal-sur-Vilaine sur le site de l'Insee
  8. Site du Domaine du Bois Orcan

[modifier] Liens internes

[modifier] Sources

  • Le Patrimoine Architectural, par Paul Banéat (1927)
  • Géographie Pittoresque du département d'Ille et Vilaine, par Adolphe Orain (1882)
  • Les Grandes Seigneuries de Haute Bretagne, par Guillotin de Corson (1897) (sur le manoir du Boisorcant)
  • Pouillé Historique de l'Évêché de Rennes, par le Chanoine Guillotin de Corson (1886)

[modifier] Liens externes