Nathaniel Philippe Sander

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Le professeur Nathaniel Philippe Sander (né en Allemagne^[1], et mort en France en 1886) suivit ses études classiques et religieuses à Hambourg, où il fut élève de Isaac ben Jacob Bernays (1792-1849), lequel, nommé rabbin de Hambourg en 1821, dirigeait le Talmud Torah (l'école religieuse ) de cette ville. Isaac Bernays eut aussi comme élèves le futur rabbin de Francfort, Samson Raphaël Hirsch (1808-1888), ainsi que Salomon Frendsdorff (1803-1880), rabbin et grammairien.

Nathaniel Philippe Sander émigra ensuite en France. Il fut membre de la Commission administrative du Séminaire israélite lorsque celui-ci fut transféré à Paris. Il fut aussi professeur dans un lycée parisien. Il y rencontra Isaac Léon Trenel (1822-1890) alors que celui-ci était professeur d'éducation religieuse dans différents lycées à Paris.

Sander publia dans le journal La Vérité Israélite un recueil de Proverbes et Sentences rabbiniques en 1861, mais l'ouvrage magistral de sa vie fut la composition, en association avec le rabbin Isaac Léon Trenel, du Dictionnaire Hébreu-Français édité pour la première fois en 1859 par la Société des livres moraux et religieux sous la présidence du grand rabbin Salomon Ulmann. Cet ouvrage, réédité ensuite de nombreuses fois, accompagna la formation de plusieurs générations d'hébraïsants depuis le XIXe siècle jusqu'à nos jours. Il est connu comme « le Sander et Trenel »^[2].

Lorsque le grand rabbin de Paris Zadoc Kahn fit, le 22 février 1886, l'éloge funèbre du professeur israélite Nathaniel Philippe Sander, il nota que celui-ci, fort soucieux de ses responsabilités profanes, ne s'acquitta pas toujours avec très grand zèle de ses devoirs religieux^[3]...

[modifier] Notes

[modifier] Sources

• Préface du professeur Gérard E. Weil, in N. Ph. Sander et I. Trenel, Dictionnaire Hébreu-Français, Slatkine

[modifier] Voir aussi

• Chronologie des écrivains de la littérature judaïque.