Naizin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Naizin
Carte de localisation de Naizin
Pays France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Arrondissement de Pontivy
Canton Canton de Locminé
Code Insee 56144
Code postal 56500
Maire
Mandat en cours
Gérard Corrignan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Locminé
Latitude
Longitude
47° 59′ 24″ Nord
         2° 49′ 50″ Ouest
/ 47.99, -2.83055555556
Altitude 57 m (mini) – 136 m (maxi)
Superficie 40,99 km²
Population sans
doubles comptes
1 524 hab.
(1999)
Densité 37 hab./km²

Naizin est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.

Sommaire

[modifier] Géographie

Traversé par l'Evel, elle est situé à 17km au sud-est de Pontivy.

[modifier] Histoire

Naizin a probablement été évangélisé vers le VIe siècle.

Au moment des invasions normandes vers le IXe siècle, Naizin dépendait du doyenné du Porhouët. Déjà, la paroisse avait comme saints patrons Cosme et Damien, alors que l'église était placée sous le vocable du Saint-Sauveur.

On pense que le bourg primitif n'était pas à son emplacement actuel, mais plutôt au Humborg "vieux bourg". Tout au long des décennies, la situation a évoluée et nous savons qu'au XVIIe siècle, il y avait autant d'habitants au Humborg qu'au bourg.

Après la Révolution, Napoléon avait comme premier souci de ramener la paix religieuse dans les campagnes. L'annonce du Concordat signé entre le Vatican et le gouvernement français est accueilli avec satisfaction. Le nouvel évêque de Vannes Mgr Mayneaud de Pancemond convoque les prêtres du diocèse pour faire connaissance et pour réorganiser le diocèse en 37 cures. Concernant Naizin, les paroissiens n'ayant pas accepté les nouvelles limites, les choses sont restées en l'état comme avant la révolution.

Plusieurs missions ont été prêchées à Naizin, en 1869, 1875, 1885. [1]

À Naizin comme dans toute la Bretagne, une forte opposition se manifesta à l'application de la loi de sépartation de l'église et de l'état. Le 6 mars 1906, plus de 300 paroissiens de Naizin attendaient le receveur de Locminé qui eut bien du mal à effectuer son inventaire. Les biens de la fabrique furent estimés à 15310 francs.

En 1920, le recteur Pédronno créa une association sportive, L'Avant Garde avec une fanfare et une équipe de football qui fonctionna jusqu'en 1986. Des missions furent prêchées, en 1924, 1934, 1949, 1954 et 1971.

L'école des filles au couvent vit le jour en 1874 grâce au Marquis de Langle qui céda un terrain aux sœurs de Kermaria. En 1902, la loi interdisant aux sœurs d'enseigner, elles sont contraintes de déménager. Le couvent est alors racheté par la municipalité pour y installer l'école publique des filles, en 1904.

Un nouveau couvent vit le jour en 1930 grâce à l'impulsion de Mlle Françoise le Métayer qui quêta avec d'autres paroissiennes dans toute la commune.

La nouvelle école ouvrit ses portes le 21 septembre 1931 avec 65 élèves. Elle fonctionne depuis avec encore à ce jour 70 élèves. L'école des garçons "École saint Joseph" fut construite en 1890 grâce au dons de Monsieur de Cuy. On nota, 54 élèves en 1899, 81 en 1902 et 72 en 1906, 75 en 1940, 133 en 1944 pour descendre à 51 en 1966. Les frères abandonnèrent l'enseignement aux vicaires jusqu'à la mixité en 1966. L'école continua à recevoir des élèves jusqu'en 1983, elle ferma définitivement, puis fut démolie en 1998.

L'ancien presbytère, magnifique bâtisse, avait été construit en 1895, sous le ministère du recteur Le Moing. Le frère Théodule Guével de Plouharnel, alors directeur des Saints-Anges de Pontivy réalisa les plans, pour un coût total de 15975 francs. Lors de la séparation des biens de l'Eglise et de l'Etat, la commune devient alors propriétaire. En 1908, après négociations le loyer était fixé à 125 francs par mois. En 1936, le vieux presbytère datant du XVIIIe siècle s'écroula. Il fut construit à la place une cuisine avec un étage, en appendice du presbytère. De nombreuses solutions furent étudiées par la municipalité pour réhabiliter cette demeure, mais hélas le pire des projets fut retenu, la démolition.

[modifier] Les prêtres depuis la révolution

  • Depuis 1995, Joseph Hémon est le recteur, nous lui devons la restauration de nombreux sites religieux de la paroisse, ainsi que l'embellissement et la rénovation permanente de l'église Saint Sauveur. [2]
  • 1995-1973, Pierre Le Lannic de Noyal-Pontivy. Il a été remplacé par le père Lecuyer pendant sa convalescence en 1994.
  • 1973-1946, Clément Quistrebert de Plaudren, il allait avoir pour vicaires : Eugène Perron, Joseph Lorho, Jean Le gal, Louis Videlo, Guillo, Paul Guillemot et Pierre Questel. Le père Quistrebert est décédé en 1994 à saint Joachim à l'âge de 94 ans.
  • 1946-1941, Julien Loisel de Plaudren, il décède après la guerre au presbytère en 1946, à l'âge de 50 ans, son vicaire était l'abbé Thébault
  • 1941-1940, Eugène Le Gallo de Ploërdut il décède subitement en 1941 à l'âge de 60 ans.
  • 1940-1935, Joseph Guézel de Carnac, il avait pour vicaires, les abbés Carrer et Le Deault.
  • 1935-1923, Laurent Breurec de Riantec, il avait pour vicaire l'abbé Carrer. Malade, il démissionne et meurt à Grand-Champ en 1935.
  • 1923-1897, Jean Marie Pédronno de Bignan, ses vicaires étaient les abbés, Monnier, Le Douarin, Le Duigou, Dréan, Rivalain, Larboulet, Le Bourlot, Le Roch, Le Gal, Le Liboux et Carrer. Il décède à Naizin en 1924 à l'âge de 75 ans.
  • 1897-1887, Joseph Le Moing de Kerfourn, ses vicaires étaient les abbés, Monnier et Le Roux. C'est lui qui ajouta les tribunes au fond de l'église. Il décède en 1897 au presbytère à l'âge de 67 ans.
  • 1887-1881, Jean Marie Le Beller, il avait pour vicaires les abbés, Monnier et Le Roux. On lui doit la reconstruction de la chapelle de sainte Brigitte.
  • 1881-1868, Joseph Marie Jubin de Neuillac, il avait pour vicaires les abbés, Philippe, Mitouard, Alléhaux, Le Guen, Jobet, Stéphan, Le Port et Monnier.Il fit construire le couvent de sœurs de Kermaria. Il décède à Naizin en 1881 à l'âge de 62 ans.
  • 1868-1857, Georges Le Rozo est né à l'Île-aux-Moines le 11 décembre 1804. Il fut ordonné prêtre le 15 mars 1834. Il fut vicaire à Pluneret en 1839, recteur à l'Île d'Arz en 1855, recteur de Naizin de 1857 à 1868. Ses vicaires étaient les abbés, Cohéléach et Philippe. Il décède à Naizin le 16 février 1868 et est inhumé dans le cimetière entourant l'église. Il assura les finitions des travaux de reconstruction de l'église. Ce recteur est désormais célèbre à Naizin car il fit reparler de lui en 2004, avec sa pierre tombale. [3]
  • 1857-1821, Joseph Danigo de Plouhinec, les abbés Boursicault, Cadoret, Malenne, Mahé, Le port et Philippe ont été ses vicaires, il est resté 37 ans à la tête de la paroisse, on lui doit la reconstruction de l'église actuelle. Fatigué, il démissionna en 1857, mais il resta à Naizin où il mourut cinq ans plus tard.
  • 1821-1817, le père Guillouzo, il avait pour vicaire Olivier Coetmeur. Il est nommé recteur de Stival en 1820.
  • 1817-1802, le père Tanguy de Réguiny, premier recteur nommé après la révolution. Il décède au presbytère en 1817.

On peut remonter ainsi au travers des siècles pour arriver au premier recteur connu qui était, Yves Gludic, originaire du Léon, il avait 64 ans, nous sommes en l'an de grâce 1453, Charles VII (1422-1461) était sur le trône de France.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Gérard Corrignan
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[4])
1835 1872 1896 1911 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
2020 1989 2310 2621 2230 2238 2087 2026 1887 1734 1635 1512 1524
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

Père Damien Le Douarin, prêtre du diocèse de Vannes, originaire de Naizin lire sa biographie sur le site de la paroisse de Naizin.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. En 1909, le père Le Clainche de Naizin présida la grand-messe du 13 juillet avant de regagner définitivement sa mission du Tanganyika.
  2. qu' il en soit aux noms de tous les Naizinois profondément remercié.
  3. L'histoire de la pierre tombale du recteur Le Rozo mérite que l'on s'y attarde un peu. Le 16 avril 2004 Mr le recteur Hémon recevait un coup de fil de Georges Sauzereau, charcutier à Locminé. Alors qu'il entreprenait des travaux dans son laboratoire, il decouvrit la pierre tombale qui lui servait jusqu'alors de table de travail pour sa charcuterie. Le lendemain accompagné de Joachim Audo, Edouard Guillard et Armel Le Clainche, le recteur récupéra la pierre tombale du Père Le Rozo.Après un nettoyage et une dorure, la pierre a été fixée sur le mur sud de l'église, elle témoignera pour la postérité de la présence d'un ancien cimetère autour de l'église. Lors de la démolition du cimetière en 1923, il est vraisemblable que l'entreprise chargée des travaux, récupéra les plus belles pierres pour les monnayer. C'est fortement regrettable, mais cela préserva la pierre.
  4. Naizin sur le site de l'Insee

[modifier] Archives

[modifier] Liens externes