Murder music

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Murder music est une expression créée par le militant homosexuel britannique Peter Tatchell au milieu des années 1990 pour désigner les œuvres homophobes de certains musiciens jamaïcains, en premier lieu des artistes de dancehall et ragga qui appellent à la violence physique contre les gays et encouragent le meurtre d'homosexuels.

Tatchell et des organisations comme Human Rights Watch ont accusé Beenie Man, Elephant Man, Sizzla, Bounty Killer, Vybz Kartel, Capleton, T.O.K., Buju Banton et d'autres de promouvoirla violence homophobe à travers leur musique.

Tatchell a réclamé des lois envers la musique homophobe et a participé à des manifestations contre des concerts. Une cible durable de ses critiques a été les artistes de reggae dont les paroles semblent encourager la violence, y compris le meurtre de gays. La campagne de Tatchell a commencé au début des années 1990 à la sortie de la chanson de Buju Banton "Boom Bye-Bye". Il est intervenu à la cérémonie des MOBO Awards pour protester contre la présence de chanteurs de murder music[1]. Il a reçu des menaces de mort et fut traité de raciste. Tatchell s'est défendu en rappelant qu'il a consacré sa vie à lutter contre le racisme, et que ses déclarations sur la Jamaïque avaient pour but d'aider les habitants de l'île terrorisés par cette musique.

Tatchell a aussi critiqué le rap à travers Eminem, disant qu'"il n'est pas difficile d'imaginer Eminem comme un gay réprimé, honteux de lui-même et haïssant les femmes", sur l'examen de son apparence et de son obsession pour la sexualité gay[2].

D'autres chanteurs français comme Admiral T, Krys ou Seth Gueko ont aussi été critiqués pour les appels au meurtre que contiennent certaines de leurs chansons.

[modifier] Notes

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