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Ligne Florac-Sainte-Cécile-d'Andorge
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Mr H./page de travail/brouillon
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Longueur : 49 km
Mise en service : 1909, Fermeture en 1968
Écartement : Métrique
Nombre de voies : Voie unique (Déferrée)
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : CFD
Exploitant : CFD
Électrification :
Signalisation :
Types de trafic : aucun trafic depuis 1968
Lignes affluentes : Ligne des Cévennes
Principales gares : Florac, Sainte-Cécile-d'Andorge, Le Collet-de-Dèze

La Ligne Florac - Sainte-Cécile-d'Andorge est une ancienne ligne ferroviaire à voie métrique exploitée par la Compagnie des Chemins de Fer Départementaux.

Longue d'une cinquantaine de kilomètres, elle relia de 1909 à 1968 Florac, la sous-préfecture de la Lozère à Sainte-Cécile-d'Andorge dans le Gard, en correspondance avec la Ligne des Cévennes, exploitée par la compagnie PLM puis la SNCF.


Sommaire

[modifier] Étude et concession de la ligne

Projets et extensions de la ligne
Projets et extensions de la ligne

La première évocation d'une ligne de chemin de fer passant par Florac date de 1879 , lorsque le ministre des travaux publics Charles de Freycinet lance le Plan Freycinet, qui prévoyait d'emmener le chemin de fer à toutes les sous-préfecture de France et au maximum de chefs-lieux de canton pour désenclaver les régions reculées françaises.


Le plan prévoyait une ligne à voie normale en continuité de la ligne Alès - Anduze, qui prolongerait la ligne d'Anduze à Millau avec une antenne vers Florac en passant par la Vallée Française et les Gorges de la Jonte[1].

Devant le refus de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), qui exploitait déjà les lignes du Gard et la Ligne des Cévennes, de prendre la concession de cette ligne jugée peu rentable, un tracé à voie métrique entre Florac et Sainte-Cécile-d'Andorge fut étudié. La construction en voie métrique permettait de faire des courbes de faible rayon, et donc de faire baisser les coûts de construction. La prolongation de la ligne jusqu'à Mende fut envisagée, mais les projets n'ont jamais abouti.

La ligne est finalement concédée le 20 Février 1904 à la Compagnie des Chemins de Fer Départementaux (CFD), qui exploite déjà plusieurs réseaux de moyenne montagne à voie métrique, notamment le réseau du Vivarais dans l'Ardèche. La déclaration d'utilité publique se fera le 18 Avril de la même année.


[modifier] Les travaux

Construction du viaduc du Blocard
Construction du viaduc du Blocard

Les travaux commencent dès Juin 1904.

Pour effectuer les travaux de pose du ballast et des voies, la CFD fit venir deux locomotives de type 030 du réseau du Vivarais.

La ligne a été construite avec des rails de type Vignole en acier de 25 kg/m en section de 12m, posés sur 15 traverses de chêne traitées au Créosote par section de rail. Le ballast, d'une épaisseur de 35 cm était composé de pierres cassées sur la portion Florac - Jalcreste et de graviers de rivière cassés mélangés avec du sable le reste du parcours.

La ligne a été totalement construite à main d'hommes, avec pelles, pioches et parfois des bâtons de dynamite. De nombreux murs de soutènement, essentiellement en pierre sèche, ainsi que de nombreux viaducs et tunnels ont été nécessaires pour venir à bout du relief escarpé des Cévennes lozériennes.


Les travaux se terminèrent en 1909, mais beaucoup de finitions restaient à faire : pose des garde-fous sur les viaduc, tranchées pour l'écoulement des eaux, barrière de passage à niveaux...

Les premiers trains qui circulèrent venaient des autres réseaux des CFD en attendant l'arrivée du matériel dédié à la ligne.



[modifier] L'inauguration

Carte postale éditée à l'occasion de l'inauguration
Carte postale éditée à l'occasion de l'inauguration

La ligne est officiellement ouverte au trafic le 24 Juillet 1909. L'inauguration officielle eut lieu le 8 Aout 1909 avec les personnalités du département, avec au premier plan Jean Monestier, président du Conseil Général.

Après être passé sous un arc de triomphe de verdure et de fleurs portant la mention Honneur à Jean Monestier, celui-ci présida sur l'Esplanade de Florac un banquet "Patriotique et démocratique" où les notables de l'époque lui rendirent hommage pour son engagement envers la création de la ligne.

L'inauguration étant assez précoce, seul une ou deux voitures étaient arrivées ce jour là. Le reste du matériel commandé deux ans plut tôt n'arriva qu'en Aout 1909.

Le train inaugural fut donc composé de deux voitures salon et une locomotive Mallet de type 320 expédiés à grand frais du réseau du Vivarais voisin. La population locale fut quand à elle, transportée en partie par les wagon tombereau utilisés par le chantier .


[modifier] Les débuts

La gare de Florac
La gare de Florac

Ouverte au trafic le 24 Juillet 1909, la ligne sera ainsi exploitée par la CFD jusqu'à sa fermeture le premier Avril 1968.

La différence d'écartement donnera une importance à la gare de Sainte-Cécile-d'Andorge, jonction de la ligne CFD au réseau PLM, car les passagers devaient changer de train , ainsi que les marchandises pour passer d'une ligne à l'autre. A ses débuts, le trafic était assuré par 3 trains mixtes par jour (passagers et marchandises), tracté par des locomotives à vapeur 120 + 020 T, les 49Km de la ligne étaient effectués en 2h30 environ.


[modifier] Le trafic marchandise

Les marchandises se composaient selon les saisons de bois (châtaignier et pin, pour soutenir les galeries des mines des Cévennes proches, minerais de la mine de Ramponnenche (proche de Florac, de la Baryte de la mine exploitée à Jalcreste à destination du Nord de la France, mais aussi prunes, châtaignes et cêpes secs. Les marchandises étaient transbordés manuellement à Sainte-Cécile-d'Andorge.


[modifier] Le trafic voyageur

[modifier] Le personnel

Effectif du personnel
Désignation 1913 1968
Administration 3 1
Exploitation 29 18
Matériel de traction 14 7
Voies-Bâtiments 24 7
Total 70 33


[modifier] Le déclin de la ligne

[modifier] Les projets

Les jours de marchés à Florac, un train spécial ammenait les animaux pour la vente et les rammenait au plus proches de leurs nouveaux propriétaires.


[modifier] Matériel utilisé

[modifier] Les projets

[modifier] Le train de l'Andorge en Cévennes (TAC)

[modifier] Matériel sauvegardé

A la fermeture de la ligne, une partie du matériel a été sauvegardé pour être utilisé sur des réseaux touristiques :

Chemins de fer du Vivarais :

  • Autorail De Dion Bouton N°204

Circulant sur le réseau lozérien de 1950 à sa fermeture, il a été construit par les établissements De Dion Bouton à Puteaux et livré en 1935 sur le réseau du CFD Vivarais. Classé Monument Historique, il rejoint les VFV en 1972[2].

  • Locotracteur CFD N°70

Circulant sur le réseau CFD de 1951 jusqu'à sa fermeture, il est issu de latransformation d’une locomotive à vapeur par les ateliers CFD de St Jean d’Angély en 1948 pour le réseau des CFD Charentes. Il rejoint les VFV en 1970[2].

  • Remorque De Dion R1

Circulant sur le réseau lozérien de 1952 jusqu'à sa fermeture, elle a été construite par les établissements De Dion-Bouton en 1935 pour le réseau des CFD Charentes. Classé Monument Historique, il rejoint les VFV en 1970

  • Remorque De Dion Bouton NF N°62

Circulant sur le réseau lozérien de 1938 jusqu'à sa fermeture, elle a été construite par les établissements De Dion Bouton à Puteaux et livrée en 1935 sur le réseau du CFD Vivarais. Classé Monument Historique, il rejoint les VFV en 1972[3].

  • Wagon G 5662

Circulant sur le réseau lozérien de 1909 à 1933/34 à sa construction, puis transféré dans le Lot, il a été remis en état en 2003 pour les VFV[3].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Joël Royer, Le chemin de fer départemental de la Lozère, de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge, Ed. du Cabri, Juillet 2001, 227 p. (ISBN 2-908816-93-8)
  • Pierre Mazodier, Le Chemin de fer de la Lozère, Sainte-Cécile-d'Andorge à Florac (1909 - 1968), Terre Cévenole, 1988, 48 p.
  • Valéry HUGON, Le Chemin de fer de la Lozère, Florac - Sainte-Cécile-d'Andorge, Terre Cévenole, 1998, 64 p.
  • Bernard ROZE, le chemin de fer de la Lozère, Sainte-Cécile-d'Andorge - Florac, LOU RAÏOL, 1976, 32 p.
  • Michel Vincent, Guide des vestiges du chemin de fer dans le gard / Lozère, Terre Cévenole, 1994, 48 p.
  • Magazine des Tramways à Vapeur et Secondaires, N°12, La ligne de la Lozère des chemins de fer départementaux.
  • Cévennes, N°15, printemps 1979, Ed. Parc National des Cévennes.


[modifier] Liens internes


[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. La ligne fut effectivement prolongée en 1909, mais uniquement jusqu'à Saint-Jean-du-Gard, 13km plus loin.
  2. ab Site des VFV récapitulant le matériel roulant circulant sur le réseau VFV
  3. ab Site du VFV récapitulant le matériel remorqué circulant sur le réseau VFV