Moustapha Wade

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El Hadj Amadou Mouhamadou Moustapha Wade

Nom Moustapha Wade
Naissance 1922
à à Kébémer, Sénégal
Décès samedi 22 juillet 2007 (à 83 ans)
à Dakar et inhumé au cimetière Bakhiya de Kébémer
Nationalité Sénégalais
Profession Personnalité culturelle sénégalaise, Président honoraire de l’Association nationale des écrivains du Sénégal
Formation Avocat, écrivain, poète

Moustapha Wade, de son nom complet El Hadj Amadou Mouhamadou Moustapha Wade (1922-2007), est un écrivain sénégalais.

Sommaire

[modifier] Biographie

Frère aîné du président Abdoulaye Wade, il est né en 1922 à Kébémer, mais a passé une bonne partie de sa vie en Guinée, premier pays d’Afrique de l'ouest à dire non à De Gaulle en 1958, permettant ainsi à la République de Guinée d’obtenir immédiatement son indépendance.

Ceux qui l’ont côtoyé au début des indépendances, voire avant, voient en lui un homme engagé dans la lutte contre le colonialisme et un défenseur de la cause africaine, et ce depuis qu’il était étudiant à Montpellier en France.

Isolé et marginalisé par les Français, le président Ahmed Sékou Touré n’était pas fréquentable lorsque Moustapha Wade lui témoignait de sa solidarité fraternelle. Il s’est également rendu en Côte d’Ivoire, auprès de son ami le président Félix Houphouët-Boigny. Auparavant, il était allé voir ses frères du FLN algérien.

Président honoraire de l’Association nationale des écrivains du Sénégal, Moustapha Wade était connu comme un grand protecteur du monde des écrivains et autres artistes.

Fervent musulman, décrit par ses proches comme étant d’une grande piété, Moustapha Wade a consacré ses dernières années à la religion et au parachèvement de son prestigieux institut islamique érigé à Kébémer où il repose.

Wade était le président honoraire de l’Association des écrivains du Sénégal, titre que lui avait conféré l’Assemblée générale de ladite association en 1996. Il succédait ainsi à ses illustres devanciers, Léopold Sédar Senghor et Birago Diop.

Il décède à Dakar le 22 juillet 2007.

[modifier] Œuvre

Tragédie de l’indépendance, ouvrage semble-t-il influencé par Aimé Césaire, Moustapha Wade n’eut aucune peine à reconnaître le fait et même à le revendiquer. Leçon de modestie et courage intellectuel tout à la fois assurément de quelqu’un qui se voulait un disciple du chantre de la négritude, le Martiniquais Césaire

[modifier] Convictions politiques

[modifier] Autres engagements

[modifier] Notes et références