Minaret et vestiges archéologiques de Djam

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Minaret et vestiges archéologiques de Djam 1
Patrimoine mondial de l’UNESCO

Vue du minaret et ses environs

Latitude
Longitude
34° 23′ 47,6″ Nord
         64° 30′ 57,8″ Est
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Pays Afghanistan Afghanistan
Type culturel
Critères (ii)(iii)(iv)
Superficie 70 ha
zone tampon 600 ha
Subdivision District de Shahrak, province du Ghor
N° identification (ID) 211rev
Région 2 Asie/Océanie
Année d’inscription 2002 (26e session)
Classement en péril 2002 (26e session)

1 Descriptif officiel (UNESCO)
2 Classification UNESCO

Détail du minaret en août 2005
Détail du minaret en août 2005
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Le Minaret et les vestiges archéologiques de Djam se trouvent en Afghanistan au District de Shahrak dans la province du Ghor le long du fleuve Hari Rud.

Haut de 65m, le minaret de Djam est une construction gracieuse et élancée datant du XIIe siècle. Recouvert d’une décoration complexe en briques et portant une inscription de tuiles bleues au sommet, il est remarquable par la qualité de son architecture et de ses motifs décoratifs, qui représentent l’apogée d’une tradition artistique propre à cette région. Son impact est renforcé par un environnement spectaculaire : une vallée profonde qui s’ouvre entre d’imposantes montagnes au cœur de la province du Ghor.

Pendant des siècles, le minaret fut oublié du monde extérieur jusqu'à sa redécouverte en 1886 par Holdich, qui travaillait pour la Afghan Boundary Commission (Commission des frontières afghanes). Cependant, il ne fut révélé qu'en 1957 par les travaux d'André Maricq et Wiet. Herberg conduisit des études sur le site dans les années 1970, avant que l'invasion soviétique de 1979 ne le coupe encore du monde.

Son inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril date de 2002. L'architecture et la décoration novatrices du minaret de Djam ont joué un rôle significatif dans le développement des arts et de l'architecture du sous-continent indien et au-delà. Le minaret et ses vestiges archéologiques associés constituent un témoignage exceptionnel de la puissance et de la qualité de la civilisation ghoride qui domina cette région aux XIIe et XIIIe siècles. C'est un exemple exceptionnel de l’architecture et de l’ornementation islamiques dans la région.

Sommaire

[modifier] Remarque

Il y a une ville d'Iran appelée Firuzkuh dans la province de Téhéran à ne pas confondre avec le site archéologiques de Djam qui est parfois identifié comme l'emplacement de Firuzkuh capitale des Ghurides :

« Le minaret de Jam marque probablement le site de l'ancienne ville de Firuzkoh, la capitale de la dynastie ghoride qui régna sur l’Afghanistan et certaines régions de l’Inde du Nord, de Chaghcharan au golfe Persique, aux XIIe et XIIIe siècles[1].  »

[modifier] Notes

  1. (en) et (fr) , « Minaret de Jam (Afghanistan) No 211rev »

[modifier] Références

  • Herberg, W. with D. Davary, 1976. Topographische Feldarbeiten in Ghor: Bericht über Forschungen zum Problem Jam-Ferozkoh. Afghanistan Journal 3/2, 57-69.
  • Maricq, A. & G. Wiet, 1959. Le Minaret de Djam: la découverte de la capitale des Sultans Ghurides (XIIe-XIIIe siècles). (Mémoires de la Délégation archéologique française en Afghanistan 16). Paris.

[modifier] Liens externes