Michel Charzat

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Michel Charzat
Parlementaire français
Naissance 25 décembre 1942
Décès
Mandat Député 1981-1993
puis 1999-2007
Sénateur 1995-1999
Début du mandat
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Paris
Groupe parlementaire PS
Cinquième République

Michel Charzat, homme politique français, né le 25 décembre 1942 à Paris. Il fait partie du groupe socialiste. Ancien proche de Jean-Pierre Chevènement et longtemps animateur du CERES, il a soutenu Laurent Fabius.

Sommaire

[modifier] Biographie

Né à Paris. Économiste et universitaire. Diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris en droit public, docteur en sociologie. Adhèrent au PS depuis 1968, Michel Charzat devient rapidement l'un des théoriciens du CERES (Centre d'Etudes, de Recherches et d'Education Socialiste).

Entré au comité directeur du PS en 1973, au bureau exécutif en 1975 et au secrétariat national en 1979, il est directeur adjoint de la campagne présidentielle de François Mitterrand en 1981. Il est élu député la même année ; il sera rapporteur de la commission spéciale chargée des nationalisations.

[modifier] Congrès de l'Arche

En 1991 a lieu le Congrès de l'Arche (de la Défense). Le congrès est entièrement consacré au Projet socialiste. Il avait pour objectif d'effacer les divisions nées du congrès de Rennes en rassemblant les militants autour d'une remise à jour idéologique qui tienne compte de l'expérience du pouvoir, des mutations de la société française, des bouleversements du monde après l'effondrement du communisme et la guerre du golfe. La démarche proposée par le rapporteur, Michel Charzat, est originale et fructueuse. Après avoir auditionné des dizaines d'intellectuels, journalistes, artistes, acteurs de la "société civile"… une consultation associant militants et sympathisants débouche sur un texte qui est voté à la quasi-unanimité. Un droit d'option permet un débat très ouvert alors que des amendements alternatifs donnent l'occasion à une opposition de se compter (Jean-Pierre Chevènement : 11 %, Julien Dray et Marie-Noëlle Lienemann : 6 %). Dans les semaines qui suivent, Pierre Mauroy estimant sa mission accomplie après la réussite du congrès de l'Arche, décide de quitter la direction du parti. Il propose, au comité directeur, Laurent Fabius au poste de premier secrétaire.

[modifier] Maire

Michel Charzat est un élu au 20e arrondissement. Élu maire du 20e en 1995, les électeurs lui ont renouvelé leur confiance en 2001 aux côtés de Bertrand Delanoë. Il s'est fait remarquer par la promotion depuis 1995 de dispositifs de démocratie participative : conseils de quartier, droit de pétition, urbanisme concerté...

Le 10 mai 2007, il annonce à l'AFP qu'il serait candidat aux législatives dans la 21e circonscription de Paris bien que l'investiture du parti socialiste ait été donnée à une femme, George Pau-Langevin, qui le devancera au premier tour.

Poursuivant sa dissidence, il se présente aux élections municipales de mars 2008 dans le 20e arrondissement, en tant que maire sortant. Il obtient 16,03% des suffrages au premier tour, puis 30,50% au second face à Frédérique Calandra, candidate officielle du PS.

[modifier] Député

Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la circonscription de Paris (21e). Elu député pour la 1re fois en 1981, réélu en 1986, en 1988, il démissionne le 25 mars 1993, afin de laisser Mme Véronique Carrion-Bastok siéger à l'Assemblée nationale. Cette dernière démissionnant en 1999, M. Charzat se fait réélire au cours d'une élection partielle le 5 décembre 1999 (prise de fonction le 06/12/1999). Entretemps, il avait été sénateur du 2 octobre 1995 à sa démission pour retourner à l'Assemblée.

En mars 2006, il est le seul député sortant à voir sa circonscription réservée femme. Cette circonscription - déjà « réservée femme » au précédent scrutin - avait tout de même été récupérée par M. Charzat. Il décide alors de se consacrer à son mandat unique, celui de Maire, en échange de la promesse - accordée - de François Hollande que soient respectés les statuts du Parti, qui veulent que les candidats socialistes soient désignés par les militants. Il soutient alors pour sa succession Sophia Chikirou, membre du Conseil national du PS, la plus haute instance de représentation du PS.

Le 11 juillet 2006, sous la pression du député guadeloupéen Victorin Lurel, démissionnant du bureau national du PS, le bureau national (malgré l'opposition des fabiusiens) a investi George Pau-Langevin[1] sans vote des militants. La candidature de George Pau-Langevin a été souhaitée par Bertrand Delanoë au nom de la représentation de la communauté antillaise, dont le poids électoral est jugé décisif pour les municipales de 2008 à Paris. S'estimant trahi par cette décision, Michel Charzat a annoncé qu'il soutenait le maintien de la candidature de Sophia Chikirou, son assistante parlementaire. Cette dernière renonce à se présenter au profit de Michel Charzat. le PS exclut le député maire sortant.

[modifier] Mandat Locaux

[modifier] Publications

  • Le CERES, un combat pour le socialisme (en collaboration avec Ghislaine Toutain), Calmann-Lévy, Paris, 1975
  • Georges Sorel et la révolution au XXe siècle, Hachette « Essais », Paris, 1977
  • Otto Bauer et l’austro-marxisme, Martinsart, Paris, 1978
  • Le syndrôme de la gauche, Grasset, Paris, 1979
  • La France et le déclin, PUF, Paris, 1988
  • Un nouvel horizon (en collaboration), Gallimard, coll. « Le Débat », Paris, 1992
  • Le Paris citoyen, Stock, Paris, 1998
  • Politiquement libre, démocratie ou libéralisme : le pari de la Cité (entretiens avec Claude Neuschwander), La Découverte, Paris, 1999

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

  1. AFP, 11 juillet, dépêche de 20h23 citée par Le Monde.fr http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-27662785@7-37,0.html
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