Mercure (alchimie)

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Le Mercure alchimique est la semence fertilisante de tous les métaux — semence imparfaite quand elle sort de la terre, de l’effet d'une incertaine chaleur sulfureuse. Suivant son degré de sulfuration, il engendrera les divers métaux présents dans le sein terrestre. Il n'y a donc qu'une unique matière première aux métaux ; suivant une action naturelle plus ou moins forte, suivant le degré de cuisson, cette unique matière revêt des formes différentes. Or, tous les métaux se résolvant en Mercure, ce Mercure est la matière première de tous les métaux.

Le Soleil (l’or) et la Lune (l’argent) ne lui sont pas étrangers, parce qu'ils sont réduits dès le commencement de l'Œuvre, en leur matière première, c’est-à-dire en Mercure ; c’est donc de lui qu’ils tirent leur origine.

Le rôle prépondérant en alchimie du Mercure tient au fait qu’il participe de la vie et de la matière, qu’il unit le matériel et le spirituel. En alchimie opérative, le Mercure sert à extraire le Souffre des mixtes.

La relation entre le soufre, le sel et le mercure sont :

  • le Soufre principe consiste en l'actif, le chaud, le dur : le masculin ;
  • le Sel est ce qui permet dans un corps d'unir le soufre et le mercure, et d'assurer la cohésion du résultat ;
  • le Mercure principe correspond à ce qui est passif, froid, malléable, volatile : le féminin.

En effet, le sel empêche la putréfaction des viandes en empêchant le Mercure et le Soufre de se séparer et donc que commence la décomposition.

Dans le cadre de son travail, Isaac Newton s'était fixé un objectif relativement limité : réaliser la synthèse du mercure philosophique, c’est-à-dire d’un corps entrant dans la composition des métaux et, bien entendu, différent du mercure vulgaire.

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