Maurice Jaubert
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche concernant la musique classique.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).
|
Maurice Jaubert est un compositeur français né à Nice le 3 janvier 1900, mort à l'hôpital de Baccarat, le 19 juin 1940.
Maurice Jaubert a écrit de nombreuses partitions pour des films, Zéro de conduite et L'Atalante de Jean Vigo, Quatorze Juillet de René Clair, Un carnet de bal et La Fin du jour de Julien Duvivier, Drôle de drame, Hôtel du Nord, Quai des brumes et Le jour se lève de Marcel Carné.
Quelques partitions "classiques" : Cinq chants sahariens (1924) pour voix et petit ensemble ; Contrebande (1927) : opéra de chambre ; Suite française (1932) pour orchestre ; Nativité (1935) : cantate pour soli, choeurs et orchestre ; La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935) : musique de scène pour la pièce de Jean Giraudoux ; Concert flamand (1936) pour orchestre ; Intermèdes (1936) pour orchestre à cordes ; Géographies (1937) pour choeurs et orchestre ; Jeanne d'Arc (1937) : symphonie concertante ; Saisir (1939) : cinq mélodies pour soprano et petit orchestre ; Trois Psaumes pour le temps de guerre (1940), pour choeur de femmes, harpe et piano.
A noter un petit rôle (celui d'un chef d'orchestre) au cinéma, dans La nuit de décembre de Kurt Bernhardt, réalisé en 1939.
Sommaire |
[modifier] Postérité
- François Truffaut utilisa des musiques de Maurice Jaubert pour quatre films : L'Histoire d'Adèle H., L'Argent de poche, L'Homme qui aimait les femmes et La Chambre verte.
- La Chanson de Tessa, mélodie élégiaque extraite de sa musique de scène pour Tessa de Jean Giraudoux (1934) d'après le roman La Nymphe au Cœur fidèle (1924) de Margaret Kennedy, a été interprétée par de nombreux chanteurs : la cantatrice Irène Joachim, le duo du TNP Marc et André, les chanteurs Mouloudji et Jacques Douai, et plus récemment le duo Valérie Lagrange/Jean-Pierre Kalfon et le chanteur Jacques Bertin.
[modifier] Droits d'auteur
- Au Canada, au Japon et dans les autres pays observant un délai de 50 ans post mortem, les œuvres de Jaubert sont tombées dans le domaine public le 1er janvier 1991.
- Aux États-Unis, les œuvres de Jaubert publiées entre 1923 et 1977 sont (très probablement) protégées durant 95 ans après leur date de publication[1].
- Dans l'Union européenne et dans les autres pays observant un délai de 70 ans post mortem, les œuvres de Jaubert sont protégées jusqu'au 1er janvier 2011[2].
- Cependant, en France, Jaubert étant officiellement reconnu mort pour la France, ses œuvres publiées de 1921 à 1947 sont protégées jusqu'en avril 2049 ; celles publiées à partir de 1948 sont protégées jusqu'au 1er janvier 2041[3].
[modifier] Notes
- ↑ Voir Loi américaine d'extension du terme des droits d'auteur et (en) Cornell Univ. Copyright Protection Chart
- ↑ Voir Directive européenne sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information
- ↑ Voir Prorogations de guerre, Code de la propriété intellectuelle et Domaine public en droit de la propriété intellectuelle français