Maurice Gaidon

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Mgr Maurice Gaidon, né le 17 janvier 1928 à Dijon, est évêque émérite de Cahors depuis le 4 février 2004, date à laquelle il s'est retiré pour raison d'âge.

Il est par ailleurs un pianiste de talent, lauréat du Premier prix de piano du Conservatoire de musique de Dijon.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Formation

Après avoir obtenu un Diplôme d'études supérieures en lettres à l'Université de Dijon, Maurice Gaidon est entré au Grand séminaire de cette même ville avant de poursuivre ses études à Lyon où il obtient une licence de théologie.

Il est ordonné prêtre le 29 juin 1956 pour le diocèse de Dijon.

[modifier] Principaux ministères

Il a tout d'abord été envoyé au petit séminaire de Flavigny avant de devenir vicaire à Dijon en 1960. En 1962, il devient enseignant en théologie fondamentale, puis supérieur du grand séminaire de Dijon de 1966 à 1973.

Nommé évêque auxiliaire de Besançon le 13 août 1973, il est consacré le 30 septembre de la même année. En 1975, il devient recteur des pélerinages de Paray-le-Monial. Le 20 mai 1977, il est nommé évêque auxiliaire d'Autun en résidence à Paray-le-Monial. Le 20 janvier 1987, il devient évêque titulaire de Cahors charge qu'il occupe jusqu'à son départ en retraite le 4 février 2004.

Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été membre du Comité permanent pour les affaires économiques.

Pour la Curie romaine, il a été consulteur au Conseil pontifical de la culture.

[modifier] Mémoires

Mgr Gaidon a publié ses mémoires sous le titre Un évêque français entre crise et renouveau de l'Église, 2007, Editions de l'Emmanuel.

L'ancien évêque de Cahors ne manie pas la langue de bois. Ainsi, il déclare par exemple : "J'ai très mal vécu la réforme liturgique, imposée au détour d'un dimanche, avec un autoritarisme clérical insupportable. L'histoire de l'Eglise m'avait appris que l'on ne touche pas impunément aux rites et au langage symbolique. Le passage en force à la langue vernaculaire, la nouvelle disposition de l'autel, la place et le rôle du célébrant, la mise sur le marché de chants liturgiques composés à la hâte : que de bouleversements en peu de temps et quelles portes ouvertes aux improvisations des apprentis sorciers, sous l'oeil paterne et parfois complaisant d'un épiscopat atteint d'aphasie."

[modifier] Voir Aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes