Maurice Duclos

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Maurice Duclos (23 août 1906 à Neuilly-sur-Seine, France - 23 février 1981 à Buenos Aires, Argentine), était agent de renseignement de la France libre au cours de la Seconde Guerre mondiale. Connu sous le nom de Saint-Jacques, il fut l'un des premiers à répondre à l'appel du général de Gaulle.

Sommaire

[modifier] Biographie

En 1926, Maurice Duclos s'engage dans l'artillerie coloniale et sert pendant deux années à Madagascar.

Dans les années 1930 il devient membre de la Cagoule. Il sera incarcéré pendant trois mois et demi à la prison de la Santé pour avoir fourni les explosifs utilisés lors des attentats du 11 septembre 1937, quartier de l'Etoile, qui visait la confédération générale du patronat français et le groupe des industries métallurgiques[1].

Devenu lieutenant de réserve, il est mobilisé le 22 août 1939 et affecté comme lieutenant de tir au 10e régiment d'artillerie coloniale (10e RAC). En mai-juin 1940, il participe avec son unité à l'expédition de Norvège. Détaché comme officier de liaison auprès de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), il se distingue dans les combats de Narvik et reçoit le grade de caporal honoraire de la Légion étrangère.

Après que Philippe Pétain ait appelé à cesser le combat, Maurice Duclos et quelques camarades parviennent à passer en Angleterre, via Jersey, à bord d'un bateau de pêche. Dès le 1er juillet 1940, il se rallie à la France libre du général de Gaulle, sous les ordres du capitaine Passy, affecté au Service de renseignements qui allait devenir le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA).

[modifier] Sources

  • Colonel Rémy, Mémoires d'un agent secret de la France libre, tome 3 (La Délivrance), France-Empire, 1998

[modifier] Liens

[modifier] Références

  1. Actualité, Les lieux secrets de la résistance