Maurice Anjot

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Maurice Anjot, né le 21 juillet 1904 à Rennes (Ille-et-Vilaine) mort le 27 mars 1944 à Nâves Parmelan (Haute Savoie) est un militaire et un résistant français.

Il entre à l'école militaire de Saint-Cyr en 1923 puis à sa sortie, il intègre le BCM de Sarrebourg. Il part ensuite diriger une compagnie au Maroc avant de revenir comme instructeur à Saint-Cyr jusqu'en 1935. Il sert ensuite au ministère de la Guerre puis dans l'état-major d'une division. Il a une conduite héroique pendant la campagne de 1940 sur le front de l'Aisne et de la Marne, lui valant une citation. Il intègre ensuite l'armée d'Armistice, au Bataillon de chasseurs alpins d'Annecy. Il devient ensuite instructeur à l'école de Saint-Cyr, alors repliée en Zone Libre à Aix-en-Provence. Il rejoint l'Armée secrète en Haute Savoie, sous les ordres de Vallette d'Osia dont il devient l'adjoint. Il prend le commandement du plateau des Glières le 18 mars 1944 après la mort de Tom Morel. L'attaque du plateau par les troupes allemandes, que le régime de Vichy n'a pas réussi à reprendre, est imminente. Mais le maquis des Glières a alors acquis une certaine renommée et il ne peut être question de l'abandonner même si une résistance prolongée est impossible face à un ennemi supérieur en nombre et soutenu par l'aviation. Angiot monte aux Glières avec l'intention de résister pour l'honneur mais tout en préservant au maximum les vies et pouvoir continuer le combat ailleurs. Le plateau est attaqué et il résiste huit jours. Anjot donne alors l'ordre d'évacuation aux différents sections, suivant le plan qu'il a établi. Il s'échappe lui même avec une colonne par la gorge d'Ablon mais arrivé au village de Naves Parmelan, il est tué dans un accrochage avec les Allemands.

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