Massacre de Fort Dearborn

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Le massacre de fort Dearborn se déroula lors de la Guerre de 1812, le 15 août 1812, près de Fort Dearborn (lieu qui fait aujourd'hui partie de la ville de Chicago). Le massacre se produisit après l'évacuation du fort, ordonnée par le général américain William Hull.

Le commandant de Fort Dearborn, le capitaine Nathan Heald ordonna que toute la poudre et les réserves de whisky soient détruites afin que les alliés indiens des Britanniques ne puissent s'en saisir. Heald resta à Fort Dearborn jusqu'à l'arrivée de renforts depuis Fort Wayne en Indiana. Une colonne de 148 soldats, femmes et enfants quittèrent Fort Dearborn pour rejoindre Fort Wayne. Mais à moins de deux kilomètres au sud du fort Dearborn, près de ce qui est aujourd'hui l'intersection 18th Street et Prairie Avenue,[1] un groupe de guerriers Potawatomi postés en embuscade tuèrent plus de cinquante personnes et firent prisonniers les survivants afin de les vendre aux Britanniques. Ces derniers rachetèrent les captifs et leur rendirent rapidement la liberté.

Fort Dearborn fut incendié jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un tas de cendres et la région ne revit plus de colons américains avant la fin de la guerre. Le massacre est commémoré sur le drapeau de la ville de Chicago par sa première étoile rouge.[2]

[modifier] Notes et références

  1. Chicago School of Architecture Foundation, Prairie Avenue Historic District Committee, Prairie Avenue Historic District, The Committee, Chicago, 1976 (OCLC 20759123)
  2. First Red Star, Chicago Public Library
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Fort Dearborn massacre ».

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